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Harold Cobert

Harold Cobert

Harold Cobert est né à Bordeaux en 1974.

Il est l’auteur de plusieurs romans, dont Un hiver avec Baudelaire (Héloïse d'Ormesson, 2009 ; Le Livre de Poche, 2011), L’Entrevue de Saint-Cloud (Héloïse d'Ormesson, 2010), Jim (Plon, 2014 ; Le Livre de poche, 2016) et La Mésange et l’ogresse (Plon, 201...

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Harold Cobert est né à Bordeaux en 1974.

Il est l’auteur de plusieurs romans, dont Un hiver avec Baudelaire (Héloïse d'Ormesson, 2009 ; Le Livre de Poche, 2011), L’Entrevue de Saint-Cloud (Héloïse d'Ormesson, 2010), Jim (Plon, 2014 ; Le Livre de poche, 2016) et La Mésange et l’ogresse (Plon, 2016 ; Points Seuil, 2017).

 

Crédit photo © Emmanuelle Swan.

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Avis sur cet auteur (100)

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    Couverture du livre « Le rouge et le blanc » de Harold Cobert aux éditions Les Escales

    Domi Mots sur Le rouge et le blanc de Harold Cobert

    Une magnifique fresque historique et romanesque de 1914 à 1989 en Russie. L’histoire de deux frères russes : Yvan, le plus jeune et Alexis, l’ainé.
    Tous les deux ont envie d’un autre régime, plus juste, plus égalitaire, plus protecteur envers les plus pauvres.
    Yvan, obsédé par le concept...
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    Une magnifique fresque historique et romanesque de 1914 à 1989 en Russie. L’histoire de deux frères russes : Yvan, le plus jeune et Alexis, l’ainé.
    Tous les deux ont envie d’un autre régime, plus juste, plus égalitaire, plus protecteur envers les plus pauvres.
    Yvan, obsédé par le concept d’une société sans classes va radicaliser ses positions, soutenir Lénine, puis Staline. Peu importe le temps qu’il faudra, peu importe les morts, peu importe les moyens utilisés, «seul l’objectif compte, pas les moyens. »

    Un intégriste du communisme (« le communisme élève l’humanité en l’arrachant à la nature, à la biologie, aux liens du sang. »), qui n’hésitera pas dans sa folie « robespierriste » à exécuter ses parents.

    Alexis, très rapidement, comprend les dangers du communisme, prend ses distances avec son frère. Même s’il se fait rattraper par les installations coercitives et déshumanisées, des camps de « rééducation » qu’a mis en place son propre frère....

    Une analyse psychologique très fine dans laquelle vont s’insérer, avec la même maîtrise, d’autres personnages, comme Natalia et Kolya, respectivement sœur et frère et amis d’enfance d’Yvan et d’Alexis. Puis les autres amis de jeunesse, qui même s’ils sont allemands et anglais, prendront part à la guerre froide des années post deuxième guerre mondiale.

    C’est passionnant et parfaitement documenté. C’est simple : le lecteur est dans les champs de bataille en Russie, les « rouges » contre « les blancs ». Les uns aussi déshumanisés, aussi violents que les autres.
    « Rester vivant signifiait tuer. Bataille après bataille, l’âme scarifiée par l’assassinat de ses parents par la main de son propre frère, une soif inextinguible de sang avait gagné ses entrailles. »

    Le lecteur lutte aussi contre les nazis, contre l’avancée des allemands puis leurs défaites. Il est présent également dans les premiers camps de « rééducation » russes où la barbarie est déjà présente, et dont Hitler va s’inspirer. Sans oublier la guerre froide, où la valeur de l’être humain est proche du zéro, face aux idéologies qui s’affrontent.
    Bien sûr, on connait tous, les événements auxquels se réfère Harold Cobert.
    Mais là, grâce à une plume puissante et juste, les mots se chargent de sens, de chair et de tripes.

    C’est surtout un magnifique plaidoyer contre les guerres et tous les régimes totalitaires qui broient les opposants mais aussi ceux qui adhèrent consciemment à la cause, ceux qui se persuadent que la fin justifie les moyens.
    Un engrenage dans lequel il faut toujours pousser plus loin la déshumanisation et la barbarie pour maintenir le système en place et se maintenir soi-même en vie.

    Via un roman, c’est une analyse passionnante de géopolitique. Comprendre avec des êtres vivants mis en scène, les causes, les ressorts, les fonctionnements internes des régimes totalitaires.
    « Il constata la poussée des forces politiques extrêmes dans la majorité des pays européens (…), tous fleurissant sur la misère et la rancœur essaimées par la Grande Guerre »

    Merci pour cette incarnation du siècle passé en Russie, puis en URSS. J’ai infiniment apprécié ce roman à l’alchimie parfaite entre le scénario tendu, la justesse de la plume et la psychologie de personnages bien campés, très crédibles, attachants ou répulsifs. Surtout pas caricaturaux.

    Quel souffle et quelle puissance dans cette épopée historique que j’imagine facilement adaptée sur le grand écran.
    Merci Harold Cobert !

    Livre lu dans le cadre du Prix Orange 2024.
    Je remercie Lecteurs.com et les éditions les Escales pour ce bonheur de lire.

    https://commelaplume.blogspot.com/

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    Couverture du livre « Le rouge et le blanc » de Harold Cobert aux éditions Les Escales

    eirenamg sur Le rouge et le blanc de Harold Cobert

    Le rouge est le blanc est une fresque historique sur l’histoire du XXe siècle de la Russie. On suit deux frères, fil rouge des grandes dates de l’histoire du pays et du monde. Alexeï l’ainé et Ivan, Alexeï est un défenseur du progrès de la liberté, son cadet lui veut une société sans classe,...
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    Le rouge est le blanc est une fresque historique sur l’histoire du XXe siècle de la Russie. On suit deux frères, fil rouge des grandes dates de l’histoire du pays et du monde. Alexeï l’ainé et Ivan, Alexeï est un défenseur du progrès de la liberté, son cadet lui veut une société sans classe, l’avènement du communisme. Il souhaite la fin de la domination de sa classe sociale, lui ,le fils d’aristocrate, de patrons.

    Les deux frères ont été élevés avec Natalie et Kolia : fils et fille de leur intendant et nourrice. De l’éclatement de la 1re guerre, en passant la Révolution Russe, la 2nde guerre mondiale ou la Guerre Froide. On assiste à un affrontement des idéaux, des valeurs, des manières de voir le monde. Comment défendre 1 système, refonder 1 société? La violence, le totalitarisme, les compromissions sont au cœur du récit.

    J’ai découvert certains rouages du système du Goulag, de la Tchéka: l' ancêtre du KGB. L’auteur dissèque les mystères de l’âme russe, des idéologies et des régimes politiques du 20e. On voit des idéaux se fracasser, des sacrifices , la folie de certains hommes, la pauvreté, mais aussi la haine fratricide. L’histoire à hauteur d’homme faillibles complexes qui se dévore comme une bonne série Neflix en plusieurs épisodes.

    Les chapitres sont courts, avec un rythme soutenu pour dresser le portrait clair-obscur de la Russie et mieux comprendre la Russie d’aujourd’hui. Outre les 2 frères, j ai aimé la complexité de Natalia qui oscille sur un fil, qui se questionne, s’aveugle parfois et qui est le fragile lien entre les 2. Le personnage de Kolia, d’Andreas font aussi partie de mes préférés. On côtoie également le flegme britannique avec James, on voyage à travers le destin de ces 2 frères ennemis.

    La complexité des personnages, la volonté de recréer un monde disparu par des descriptions ciselées où chaque mot, instille une atmosphère. Le récit fait réfléchir sur la liberté, les valeurs, la politique, l’autorité. Chaque personnage est un rouage qui nous fait comprendre la complexité du rapport à l’histoire, au chef.
    L’auteur franchit 1 étape avec ce roman dans son œuvre, avec une construction habile, digne des grands conteurs. Il aime toujours autant mettre en lumière les angles morts, gratter là où ça fait mal, faire réfléchir sans édulcorer en racontant. J’ai aimé la précision historique et le défi que porte ce roman.
    Pari brillamment relevé, vous n’oublierez pas le rouge et le blanc , donc partez à la découverte de la complexité de la Russie
    PS, je suis 1 grande admiratrice du travail de l’auteur et je pense que ce roman ouvre 1 nouvel axe dans sa bibliographie. Je suis heureuse d’avoir assisté à sa naissance, de son idée à sa mise en forme et que sa dernière touche ait eu lieu pendant la résidence de l’auteur dans ma classe.

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    Couverture du livre « Le rouge et le blanc » de Harold Cobert aux éditions Les Escales

    Eve Yeshé sur Le rouge et le blanc de Harold Cobert

    Je me suis laissée tenter par ce roman noir historique comme on voudra, car j’avais beaucoup aimé « Belle amie » de l’auteur qui imaginait une suite au chef-d’œuvre de Maupassant « Bel ami ». L’aventure commençait bien avec la description de la famille Narychkine, aristocrates proches du régime...
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    Je me suis laissée tenter par ce roman noir historique comme on voudra, car j’avais beaucoup aimé « Belle amie » de l’auteur qui imaginait une suite au chef-d’œuvre de Maupassant « Bel ami ». L’aventure commençait bien avec la description de la famille Narychkine, aristocrates proches du régime tsariste et leurs deux fils Alexeï et Ivan.

    Nous sommes en 1914, et le régime tremble, la famille impériale décrédibilisée par la relation toxique qu’elle a entretenue avec Raspoutine. Alexeï a choisi de rester dans les traces de son père, désirant devenir diplomate tandis qu’Ivan se laisse tenter par les idées révolutionnaires sous l’influence de Kolia, fils de leurs domestiques et de sa sœur Natalia.

    Evidemment les deux frères vont suivre des chemins complètement opposés, Alexeï suivant les Russes blancs tandis qu’Ivan se liera aux Bolchéviks d’où une lutte fratricide, sur fond de jalousie entre les deux frères.

    Au début, cette histoire m’a plu, mais avec les horreurs de la guerre de 14-18, puis de la Révolution, les exactions en tous genres, les tortures décrites avec une précision quasi anatomique, puis les tractations de Staline pour évincer, Trotski, m’ont soulevé le cœur. Bien sûr, derrière Ivan je voyais Poutine, alors nous faire revisiter les grands moments de l’histoire, les rencontres avec tous les personnages importants qui ont traversé l’époque communiste ne m’ont pas convaincue.

    Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, même à Alexeï, ce qui était déjà un problème en soi, la scène où Ivan tue ses propres parents d’un coup de pistolet dans la nuque au nom de la Révolution a été terrible.

    Je voulais approfondir un peu mes connaissances, car je l’avoue, si j’ai beaucoup lu sur le Nazisme, je n’arrivais pas à faire de même avec Staline et ses crimes, mais quand je vois que la Russie d’aujourd’hui le réhabilite et réécrit l’histoire,.. j’ai fini par survoler ce livre. On voit assez d’horreur comme cela,…

    Je connaissais assez bien l’histoire des îles Solovki et ce qui s’y passait au moment du goulag, notamment la visite enthousiaste de Gorki, pour qui tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Comment ne pas relever la similitude entre la devise « par le travail, la liberté » avec celle des camps nazis ? ou les méthodes qui se ressemblent tant pour détruire physiquement et psychologiquement un être humain (comme ce fut le cas pour Alexeï Navalny)

    Bref, ce n’était pas le moment de me plonger dans ce roman. En plus, mon esprit voguait vers Boris Pasternak et son fameux « Docteur Jivago »…

    Un grand merci à NetGalley et aux éditions Les Escales qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur.

    #LeRougeetleBlanc #NetGalleyFrance !

    https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/03/16/le-rouge-et-le-blanc-harold-cobert/

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    Couverture du livre « Le rouge et le blanc » de Harold Cobert aux éditions Les Escales

    Florence Mur sur Le rouge et le blanc de Harold Cobert

    Dans la pure tradition des romans russes ce livre nous plonge dans l’histoire tourmentée de la Russie du XXème siècle, de l’aube de la première guerre mondiale à la chute du mur de Berlin.
    On y suit les frères Narychkine, Alexei et Ivan, deux jeunes aristocrates. Nés peu avant le siècle, ils...
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    Dans la pure tradition des romans russes ce livre nous plonge dans l’histoire tourmentée de la Russie du XXème siècle, de l’aube de la première guerre mondiale à la chute du mur de Berlin.
    On y suit les frères Narychkine, Alexei et Ivan, deux jeunes aristocrates. Nés peu avant le siècle, ils sont inséparables et ils grandissent avec Kolya et Natalia, les enfants de domestiques de leurs parents, à un âge où l’amitié se joue des barrières sociales.
    Mais à l’adolescence, leurs chemins divergeront. Alexei, l’aîné, dans le sillage de ses parents choisira le camps des blancs, inspiré par les thèses libérales et attiré par la démocratie. Ivan, plus fougueux et d’un naturel rebelle épousera très tôt la cause des rouges, reniera sa famille et se jettera à corps perdu dans la révolution communiste aux côtés des tchékistes. Et entre les deux Natalia, dont ils sont tous les deux épris, et qui creusera encore le fossé creusé entre eux par la politique.
    .
    Je lis généralement peu de romans historiques, goûtant peu à ce genre littéraire. Je ne suis pas non plus particulièrement attirée par la Russie. Deux éléments qui pouvaient me laisser redouter cette lecture. Et pourtant!
    Après un démarrage un peu laborieux, je l’avoue, j’ai dévoré cette fresque foisonnante et j’ai pris autant de plaisir à suivre la destinée de ces deux frères qu’à revisiter l’histoire riche et mouvementée de l’Europe du XXème siècle. Parce qu’à travers les trajectoires d’Ivan et Alexei c’est l’opposition de deux visions du monde que nous offre Harold Cobert. C’est très documenté, très dense de références historiques, mais c’est aussi follement romanesque et les rebondissements nombreux m’ont complètement happée dans une intrigue qui tient autant au roman d’espionnage que de la fresque familiale. Sa réussite tient aussi à ses personnages. Complexes et tourmentés, très engagés mais pétris de failles et de doutes. Des personnages auxquels on s’attache et que l’on quitte à regret. Mais surtout, on le referme en ayant le sentiment d’avoir un peu mieux compris la complexe histoire de ce siècle que ce soit sur un plan historique, politique ou géopolitique. Mention spéciale pour les pages sur le goulag, terribles et sur les épisodes de la course à la bombe, passionnantes.
    Un roman que je vous conseille vivement pour sa grande puissance narrative. Ambitieux, tragique et foisonnant

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