La Revue de Presse littéraire de juin
La Revue de Presse littéraire de juin
Un classique parmi les classique. Comme le chante Alain Souchon "avoir des quantités de choses qui donnent envie d'autres choses..."
Où est le bonheur entre un appartement exigu en plein Paris plein d'objets divers et variés, ou un grand appartement sans ame quelque part dans une ville tunisienne?
Ce couple des années soixante est en fait tres contemporain.
Ce roman dévoile des instants de vie de chacun des habitants dans un immeuble Parisien, qui ont parfois eu des contacts entre eux. L'auteur s'intéresse à eux et ils sont nombreux donc il faut s'y retrouver, et de plus, il n'oublie aucunement tous ceux qui ont vécu avant eux dans ces mêmes appartements.
Ce qui m'a semblé ennuyant, c'est que pour nous aider à cerner les personnages, il nous fait une description de fond en comble de chacun des logements (jusqu'aux caves) en passant du mobilier aux plus petits bibelots ou objets qui s'y trouvent. Les murs étant souvent ornés de tableaux, on a évidemment aussi une description de ceux-ci et parfois même, l'histoire et l'origine de ces tableaux. C'est sans compter les résumés ou les origines des livres lus par nos habitants. le pire à mon avis, c'est quand l'auteur se met à recopier le dictionnaire sur un thème précis qu'il vient d'évoquer. On a aussi par exemple une résidente à la tête d'une entreprise d'outillages. Cela donne lieu à plusieurs pages des caractéristiques de chacun des outils fabriqués dans son usine. C'est passionnant ...Et ca vous donne une idée.
On fait de ce livre un bijoux de la littérature car l'auteur s'est torturé l'esprit en s'imposant un tas de contraintes mathématiques. Ce n'est pas du tout ce que je recherche. Alors pourquoi suis-je allée jusqu'au bout ? Par curiosité ? Parce que les petites histoires me plaisaient ? Ou est-ce un secret de l'auteur ?
Heureusement, une nouvelle Pal m'attends !
Un roman nécessaire sur la société de consommation..et le pseudo-bonheur qui y est lié surtout de nos jours..
Jérôme et Sylvie, sont jeunes, amoureux et viennent d'emménager dans un deux pièces de la rue de Quatrefages dans e 5ème arrondissement parisien.
Ils travaillent pour le compte d'un institut de sondages, réalisant des entretiens sur les sujets les plus divers aux quatre coins de la France, en ce début des années soixante où on sonde à tout va.
Leur rêve : pouvoir acheter tous ces objets qui les fascinent : meubles de style qu'ils découvrent en vitrine des antiquaires, beaux vêtements de style anglais, chaussures de luxe. Tous ces objets dont ils rêvent sans pouvoir se les offrir - enfin en les achetant de deuxième main, même si c'est en se serrant la ceinture et en rognant sur la nourriture ou l'entretien du logement !
Leurs amis sont comme eux, ils partagent le goût des grandes tablées de plats achetés chez le traiteur, de discussions qui se poursuivent jusque très tard, soirées cinéma et balades le long de la Seine.
Ils apprécient la liberté offerte par leur travail, mais rêvent de revenus élevés, sans jamais avoir l'envie de travailler davantage, ni de s'investir à fond dans un emploi fixe où ils craignent être enfermés.
Ils rêvent de grands appartements bourgeois, de murs tapissés de bibliothèques lambrissées, de revenus qui coulent à flots ...
Petit à petit, un doute s'installe, ont-ils bien les codes nécessaires, la culture adéquate pour obtenir ce qu'ils souhaitent, eux dont les mères étaient coiffeuse et employée.
Sur un coup de tête, ils décident de quitter Paris poru aller enseigner en Tunisie. Mais Sfax est bien loin de Tunis et ils s'y sentiront toujours étrangers ...
alors ils rentreront, retrouveront leur appartement, accepteront un emploi chez un de leurs donneurs d'ordre et partiront s'installer en province, où ils trouveront peut êtree enfin le bonheur !
Avec une précision toute sociologique, Georges Perec décrit dans ce roman les envies de ce jeune couple qui rêve d'être bourgeois, et qui n'en peut plus d'être désenchanté.
Un roman qui casse l'idée du "c'était mieux avant", car il y a des relents du Michel H. du 'Le bonheur est au fond du couloir à gauche' dans ces deux personnages-là.
J'ai eu envie de les secouer, de leur expliquer qu'on n'a rien sans rien ... Ils vivaient dans une époque où le plein emploi était de mise, où ils avaient réussi à éviter d'aller faire la guerre en Algérie, ils étaient tout aussi mollassons et chouineurs qu'ils l'auraient sûrement été en vivant aujourd'hui !
Bref, un bon roman aux personnages peu attachants !
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