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Estelle-Sarah Bulle

Estelle-Sarah Bulle

Estelle-Sarah Bulle est née en 1974 à Créteil, d’un père guadeloupéen et d’une mère ayant grandi à la frontière franco-belge. Après des études à Paris et à Lyon, elle travaille pour des cabinets de conseil puis pour différentes institutions culturelles. Elle vit dans le Val-d’Oise. Là où les chie...

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Estelle-Sarah Bulle est née en 1974 à Créteil, d’un père guadeloupéen et d’une mère ayant grandi à la frontière franco-belge. Après des études à Paris et à Lyon, elle travaille pour des cabinets de conseil puis pour différentes institutions culturelles. Elle vit dans le Val-d’Oise. Là où les chiens aboient par la queue est son premier roman.

 

Crédit © éd. Liana Levi

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  • De belles idées de lectures avec "Ma librairie" à Senlis !

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Avis sur cet auteur (30)

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    Couverture du livre « Basses terres » de Estelle-Sarah Bulle aux éditions Liana Levi

    Babeth_ladreyt sur Basses terres de Estelle-Sarah Bulle

    La Guadeloupe. Juillet 1976.Le volcan de la Soufrière menace d’exploser.
    Nous allons faire connaissance avec Eucate et sa petite fille, dans les Basses terres, accrochées au flan du volcan depuis qu’Eucate a fui son employeur. Et puis, en Grande Terre, il y a la famille d’Elias, son fils Daniel...
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    La Guadeloupe. Juillet 1976.Le volcan de la Soufrière menace d’exploser.
    Nous allons faire connaissance avec Eucate et sa petite fille, dans les Basses terres, accrochées au flan du volcan depuis qu’Eucate a fui son employeur. Et puis, en Grande Terre, il y a la famille d’Elias, son fils Daniel qui revient du continent pour les vacances. Ils ne se sont pas vus depuis dix-sept ans.
    Ce roman est intense. Il décrit avec perfection la vie en Guadeloupe, en 1976, à travers ces deux familles, mais aussi la colonisation et ses dérives. On peine à croire que cette vie, c’était hier, et il ne faudrait pas oublier que la Guadeloupe reste un département français ; il prend ici souvent des allures de Louisiane avant la guerre de Sécession.
    Je me suis laissée prendre par cette lecture, immergée dans des décors loin des vues touristiques de cartes postales, et ai été sensible à cette jeunesse en quête d’un avenir meilleur, tout en étant attachée à ses racines. J’ai été intriguée par leurs secrets de famille jusqu’à ne plus lâcher le livre.
    Un très beau texte qui vous fera découvrir le quotidien et la misère de certains guadeloupéens. Un roman qui ne vous laissera pas indifférent, nécessaire pour comprendre la vie dans nos départements d’outre-mer.

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    Couverture du livre « Basses terres » de Estelle-Sarah Bulle aux éditions Liana Levi

    clesbibliofeel sur Basses terres de Estelle-Sarah Bulle

    Premier coup de cœur pour ce livre qui m’a fait vibrer du début à la fin et découvrir une conteuse impressionnante. J’ai eu la joie immense de le recevoir parmi une première série de douze romans publiés au premier trimestre 2024, suite à ma sélection pour le jury de la 16e édition du Prix...
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    Premier coup de cœur pour ce livre qui m’a fait vibrer du début à la fin et découvrir une conteuse impressionnante. J’ai eu la joie immense de le recevoir parmi une première série de douze romans publiés au premier trimestre 2024, suite à ma sélection pour le jury de la 16e édition du Prix Orange du Livre, catégorie roman français. Le jury est composé cette année de 17 membres : auteurs, libraires et lecteurs. Il est présidé par Jean-Christophe Rufin de l'Académie française.

    Guadeloupe, 1976, cette année particulière lorsque la Soufrière, volcan depuis longtemps en sommeil, semble se réveiller… Toute la famille Bévaro quitte la Basse-Terre pour se réfugier chez l'aîné Elias en Grande-Terre. Seule Eucate, dont on apprend les liens avec les Bévaro plus tard, refuse de partir et reste sur les flancs du volcan, attendant avec sa petite-fille Anastasie la décision du destin. Chronique d’une famille, chronique d’une époque, plongée dans l’histoire d’une île « papillon » coupée en deux par une rivière d’eau salée, deux ailes reliées par le Pont de la Gabarre placé opportunément sur la carte succincte en fin de volume.

    Chaque personnage est décrit précisément en quelques mots bien choisis. Caractères, défauts, qualités, l’autrice ne juge pas et garde toujours un peu d’amour en réserve. Les circonstances font que chacun est ce qu’il est sans invoquer cette nature humaine bouchant l’horizon, trop souvent rencontrée dans des romans. Les difficultés de chacun tracent un chemin dont s’extraient les plus forts, tels des Elias et Eucate. La jalousie, l’égoïsme, le poids de la domination des békés sont présents, la générosité et l’amour aussi. Une sensibilité palpable jaillit des mots pour parler d’Elias et de son fils Daniel qu’il revoit enfin, longtemps après son départ en France, revenu voir son père avec femme et enfants, aussi la belle histoire d’amour entre le petit neveu d’Elias, Rony, et Anastasie, la petite fille d’Eucate. Les circonstances des rencontres entre Eucate et Ange, un des fils d’Elias Bevaro sont un magnifique fil conducteur du récit, Ange qui se réfugie par hasard dans la case de cette dame bien plus âgée, nouant alors une connivence qui ne s’explique pas et qui durera.

    Un roman qui réalise la prouesse de trouver la juste position entre l’intime et le social, sans mièvrerie et sans haine. A travers « une saison volcanique » on effleure l’universel. J’y ai vu une belle parabole de l’accueil à partir d’une petite île coupée en deux avec ce pont reliant les hommes. Autant dire que je compte bien le défendre à la prochaine sélection des vingt livres au mois de mars puis, j’espère, dans les cinq finalistes à choisir au mois de mai, la remise du Prix Orange du Livre ayant lieu le 13 juin. Je vous ferai part de mes coups de cœur au fur et à mesure de cette belle aventure. Avez-vous lu Basses terres ou le premier roman d’Estelle-Sarah Bulle ?

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    Couverture du livre « Basses terres » de Estelle-Sarah Bulle aux éditions Liana Levi

    fabienne balcon sur Basses terres de Estelle-Sarah Bulle

    Cette autrice originaire de Guadeloupe m'avait déjà fort intéressée avec son premier roman «  Là ou les chiens aboient par la queue » publié en 2018 , grâce à son écriture très poétique .

    Ce roman se déroule en Guadeloupe durant l'été 1976 ou La Soufrière émet de la fumée et de nombreuses...
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    Cette autrice originaire de Guadeloupe m'avait déjà fort intéressée avec son premier roman «  Là ou les chiens aboient par la queue » publié en 2018 , grâce à son écriture très poétique .

    Ce roman se déroule en Guadeloupe durant l'été 1976 ou La Soufrière émet de la fumée et de nombreuses explosions inquiétantes sur Basses Terre . De l'autre côté de l'île, Elias, le patriarche de la famille Bevaro reçoit son fils Daniel en vacances, parti voilà dix sept ans en métropole ou il a fondé une famille .
    Face à plusieurs avis scientifiques contradictoires devant ce volcan ombrageux, on évacue la zone de ses habitants qui vont se réfugier sur Grande Terre. Ainsi plusieurs cousins éloignés de la famille Bevaro vont trouver refuge dans la petite case d'Elias , déjà bien remplie.
    Seule, la vieille Eucate , vivant seule avec sa petite-fille dans une case sur les hauteurs du volcan, se refuse à partir , encombrée par son histoire familiale difficile.

    Le roman nous présente un florilège de personnages haut en couleurs qui illustrent tous l'histoire de la Guadeloupe à travers son passé esclavagiste, la misère durant la deuxième guerre mondiale, le pouvoir social et économique des grandes familles blanches propriétaires , les épreuves climatiques ( volcanisme et ouragans), l'expatriation vers la métropole pour une vie meilleure, l'avenir de cette île lointaine.
    J'ai aimé la rencontre du récit familial avec la Grande Histoire à travers les deux scientifiques Haroun Tazieff et Claude Allègre qui ont failli laisser leurs vies sur les parois du volcan.
    L'autrice nous emporte dans sa narration romanesque et révèle peu à peu de nombreux secrets de famille  grâce à une écriture toujours poétique , imprégnée de la nature luxuriante de la Guadeloupe.
    Elle réussit à nous plonger dans cet été étouffant ou se croisent les habitants affolés et leurs fantômes du passé.Elle s'interroge sur les liens familiaux, la fraternité, la jalousie et la générosité durant cet épisode «  volcanique ».
    J'admire son écriture légère, musicale et fluide qui réussit à décrire une famille sur plusieurs générations en peu de mots mais avec beaucoup de justesse , sans oublier l'utilisation du créole lumineux.
    Un joli moment de lecture à recommander.

    Je remercie Babelio et la Masse Critique .

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    Couverture du livre « Basses terres » de Estelle-Sarah Bulle aux éditions Liana Levi

    Chantal YVENOU sur Basses terres de Estelle-Sarah Bulle

    En 1976, la Soufrière s’est réveillée, menaçant la population de Basse-Terre. Les avis contradictoires des scientifiques qui avaient fait le déplacement depuis la métropole pour sonder les abords du volcan, ont contribué à semer le doute parmi les habitants. Pourtant sur ses flancs, Eucate ne...
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    En 1976, la Soufrière s’est réveillée, menaçant la population de Basse-Terre. Les avis contradictoires des scientifiques qui avaient fait le déplacement depuis la métropole pour sonder les abords du volcan, ont contribué à semer le doute parmi les habitants. Pourtant sur ses flancs, Eucate ne répondra pas aux injonctions d’évacuations. Sa vie est là et elle ne croît pas à l’imminence d’une éruption.

    La réalité de cet épisode marquant permet à l’autrice de raconter l’histoire d‘une famille martiniquaise, complexe, précaire, dispersée au gré des exils vers la métropole. Dès les premiers pages, on est transporté dans l’ambiance chaude et humide de l’île, bercé par la langue créole, touché au coeur par la violence subie génération après génération.

    Le récit évoque d’autres auteurs Patrick Chamoiseau, Maryse Condé, qui ont su si bien nous faire voyager simplement en tournant les pages.

    208 Liana Levi 4 janvier 2024

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