"L'autre qu'on adorait" de Catherine Cusset Prix l’Eté en Poche 2018 des blogueurs littéraires
"L'autre qu'on adorait" de Catherine Cusset Prix l’Eté en Poche 2018 des blogueurs littéraires
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"L'autre qu'on adorait" a fait notre bonheur en 2016, découvrons les lectures de Catherine Cusset
Entretien chez Gallimard avec l’éditeur Jean-Marie Laclavetine
Un ami de Catherine Cusset, qui fut un temps son amant vient de se suicider.
Elle lui dédie ce livre en s’adressant directement à lui, soit en employant le « tu ».
Ce tu est assez perturbant pour la lecture.
Alors, après avoir lu récemment « La blouse roumains » et m’être demandé si j’aimais Catherine Cusset, je crois savoir maintenant.
Je n’ai rien contre elle bien sûr, mais finalement je n’aime pas ses écrits.
Elle fait partie de ces auteurs qui n’écrivent que sur eux, leur famille ou leur entourage, comme Annie Ernaux entre autre.
Je trouve que ça fait un peu déballage, que ça frise le nombrilisme.
Je me sens indiscrète.
Et quand en prime, on a droit aux révélations sexuelles, je trouve cela indécent.
Je préfère nettement les romans qui laissent entrer l’imaginaire, qui créent des personnages, qui nous emportent ailleurs….
J’ai lu plusieurs livres de Catherine Cusset qu’il me semble avoir aimé, mais celui-la, je n’ai pas dépassé la page 50.
Confusion dans les personnages, trop de dialogues, des situations qui ne m’ont pas intéressée…..
J’aurais peut-être du pousser un peu plus loin, mais franchement, je n’en a pas eu envie.
J’ai cru comprendre que c’était son premier roman, j’en conclurai qu’elle s’est bien améliorée dans les suivants.
C'est en toute franchise que Marie retrace son initiation amoureuse, sur 8 années, de 12 à 20 ans.
Ce récit du passage de l'enfance à l'âge adulte est la retranscription de ce qu'elle a raconté à Sophie son amie d'enfance, qui lui a conseillé d'en faire une relation écrite.
Il a le ton des confidences, il en a le phrasé , celui des longues phrases sans virgules qui vous emportent dans leur flot, de celles dont on oublie à la fin par quoi elles ont commencé ou qui prennent parfois des libertés avec la syntaxe.
Ce récit d'apprentissage n'est pas celui du vert paradis des amours. L'innocence s'y mêle avec la perversité, celle d'adultes prédateurs ou celle aussi de Marie qui se fait parfois chasseresse inconsciente des conséquences de son comportement .
Marie y apparaît comme partagée entre la curiosité et la timidité, la soif et la peur.
Loin de rendre compte de gentils marivaudages, sa confession propose plutôt une série de variations sur la pulsion amoureuse où se mêlent et se succèdent Eros et Thanatos, comédie de moeurs et drame.
C'est le portrait sans concessions d'une jeune fille qui, bien que issue d'un milieu aisé, n' pas a été épargnée par les névroses familiales ni les coups du destin .
D'abord surprise par l'écriture du roman, j'ai failli abandonner au bout de quelques pages. Mais la justesse et la profondeur de l'analyse de la part obscure du désir adolescent m'ont incitée à poursuivre cette lecture que je ne regrette en rien.
Lire un livre et en parallèle rechercher le tableau mentionné est un véritable plaisir. Découverte double : la magie des mots de l'auteur et les couleurs vives du peintre. Un régal
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