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C’est une première lecture d’Aurélie Valogne après en avoir longuement entendu parler.
J’ai pris plaisir dans cette lecture, c’est une histoire qui fait du bien à l’âme, pleine d’optimisme sur les relations familiales et surtout belles familiales!
On vit sur plus d’un an les péripéties de Jacques et Martine, parents de 3 garçons, donc beaux parents de trois jeunes femmes et grands parents également.
Ils arrivent à la retraite et chacun d’entre eux le vit plus ou moins bien, grandes remises en questions d’un côté et peur commune de l’avenir vécue différemment.
Des événements vont venir bouleverser leur vie et leur faire prendre conscience des priorités.
Les caractères de chaque personnage de l’histoire nous font passer des moments hilarants et si c’est si drôle c’est qu’on se retrouve un peu dans toutes ces situations cocasses!
Une belle lecture détente comme je les aime!!
Quelle belle histoire, cette cohabitation entre ces deux générations qui ne sont pas faites, à la base, pour vivre ensemble!
A six ans, Jean doit vivre seul avec sa mémé Lucette, sans sa maman, qui l’a déposé une nuit avant de partir…
Les semaines, puis les mois, se suivent sans qu’elle ne revienne.
J’ai été profondément touchée par ce petit bonhomme courageux, curieux, qui fait tout pour qu’on l’accepte, qui ne veut pas déranger. En mal d’amour et en manque total de sa mère, il se construit une vie aux côtés de sa grand-mère, sa tante et ses cousins, ainsi que ses amis qui comptent beaucoup pour lui!
Même s’il est vrai que les bébés ne sont pas livrés avec le mode d’emploi, ils n’ont pas demandé à venir au monde. Il faut savoir s’adapter, peut être savoir mettre de côté un temps ses propres projets. Ils ne demandent pas grand chose après tout, une présence et être aimés, c’est tout…
Ce roman touche du doigt plusieurs problèmes récurrents des années 60 et 70, la place des femmes dans la société de l’époque et les choix qu’elles n’avaient pas.
Tout ceci nous est conté avec la délicatesse d’Aurélie Valognes qui a l’habitude de traiter les sujets en toute simplicité, par le biais d’histoires touchantes et de personnages attachants.
J’ai passé un merveilleux moment pendant la lecture de ce roman!
Deux enfants, une fille, un garçon, tellement différents. La fille, l’ainée, est très bonne élève. Tellement bonne qu’elle dit ne pas tout donner pour ne pas trop surpasser les autres. Le garçon à la traîne dès la maternelle sera qualifié de cancre, une réputation qui le poursuivra jusqu’au lycée. Alors quand un jour le vent tourne même lui a du mal à y croire.
Non non ce n’est pas qu’un roman « feel good » (à vrai dire je n’aime pas trop ce terme). Il a le mérite si l’on prend un peu de recul de soulever les problèmes des enfants qui ne sont pas en phase avec le milieu scolaire. Gustave fait partie de ces élèves que les profs finissent par laisser au fond de la classe et pour lesquels un avis catégorique est émis dès le début de l’année, voire même dès l’entrée dans l’établissement. Et rien, n’y personne, n’arrivera à faire changer cet état. L’institution n’a pas le temps ni les moyens de prendre le temps de se pencher sur ces cas particuliers. Alors quand l’un des profs décident d’agir autrement c’est une petite révolution.
Heureusement il y a aussi la famille. Parfois les bases sont ébranlées mais malgré tout et contre vents et marées la famille restera le socle sur lequel Gustave s’appuiera.
J’avoue avoir eu mal au cœur en lisant les péripéties de Gustave dues à l’incompréhension. Je vous invite à lire né sous une bonne étoile en ne restant pas au premier degré de lecture. Aurélie Valognes sait trouver les mots justes pour décrire le malaise de beaucoup d’élèves qui ne trouvent pas leur place au sein du système scolaire et éducatif classique.
J’ai apprécié ce livre me remémorant les conseils de classe auxquels j’avais assisté et au sein desquels il y avait des Gustave…
Du bonheur et de la sensibilité pour ce roman feel good qui se lit presque sans pause. Bien sûr on s'attache à Ferdinand, à ses grandes qualités et ses tout petits défauts, et on se dit qu'on aimerait bien vieillir comme lui. De quoi nous réconcilier avec le temps qui passe ...
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