Le Chemin de Lyon à Arles par la vallée du Rhône (Via Rhodana) Au sortir de la métropole de Lyon, au patrimoine d'une grande richesse qui mérite que le pèlerin s'y attarde un peu ou plus, le chemin doit traverser des zones urbanisées et industrialisées. Mais par bonheur, ensuite y succèderont des espaces naturels de lônes, ilots et bras du fleuve, riches de faune et de végétation variée.
Vont ensuite se succéder plusieurs villes dotées de nombreux monuments historiques, Vienne la romaine et médiévale, Valence, Viviers, Bourg-Saint-Andéol, Avignon la cité papale, Arles l'antique.
La vallée du Rhône, où dominent arbres fruitiers et vignes, est entrecoupée d'aménagements hydrauliques, mais aussi de portions plus sauvages avec de jolis villages offrant des vues panoramiques sur le fleuve.
Le cheminement par la rive droite du Rhône a été préféré compte-tenu des contraintes modernes et de la beauté de plusieurs villages antiques accrochés au contrefort des montagnes de l'Ardèche. De plus cet itinéraire suit les traces de la voie romaine, la Via des helviens ou voie d'Antonin le Pieux. À partir de Saint-Martin-d'Ardèche, dans le département du Gard, le chemin se confond avec le GR®42 qui passe à la Chartreuse de Valbonne, à Bagnols-sur-Cèze déjà cité par Hermann Künig, à Villeneuve-lès-Avignon lieu du célèbre monastère du Val-de-Bénédiction et de l'impressionnant fort de Saint-André et à Saint-Roman, près de la curieuse abbaye troglodytique. Ce cheminement de 352 km a été ouvert dans un esprit de pèlerinage pour aider les marcheurs à s'imprégner, peu à peu, de la sérénité nécessaire pour poursuivre, en toute quiétude, leur Chemin jusqu'à Santiago Le Chemin de Genève au Puy-en-Velay Parcours de Gillonnay au Puy (Via Adresca) Le récit du moine allemand Hermann Künig publié en 1495, réimprimé plusieurs fois, offrait de précieuses indications pour ceux qui entreprenaient le pèlerinage.
On appelait cette route « obere Strasse » (voie supérieure). Contrairement aux recommandations décrites par Aymeri Picaud dans son fameux guide - Liber Sancti Jacobi - publié vers les années 1140, Hermann Künig n'est pas passé par Arles ni par Le Puy-en-Velay.
Ce parcours proposé dans ce guide peut être considéré comme un autre itinéraire du Chemin Genève - Le Puy-en-Velay par le GR® 65 quitté à Gillonnay (voir le Guide Jaune). Le passage par Saint-Antoine-l'Abbaye et par les magnifiques paysages et villages des hauts plateaux de l'Ardèche et de la Haute-Loire bonifie avantageusement cet itinéraire.
De Gillonnay, après avoir franchi la longue plaine de Bièvre, le Chemin se faufile à travers la glaiseuse forêt de Chambaran. Par monts et collines de la Drôme (arbres fruitiers et vignes) il traverse rapidement la vallée du Rhône pour rejoindre, par une bonne montée, les plateaux ardéchois incorporés dans le Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche. Après Saint-Agrève, changement de décors en Haute-Loire ; les paysages rappellent, en moins imposant, l'Aubrac qu
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