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Tu t'appelais Maria Schneider

Couverture du livre « Tu t'appelais Maria Schneider » de Vanessa Schneider aux éditions Grasset Et Fasquelle
Résumé:

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Avis (20)

  • Il n'est pas sulfureux, il est touchant.
    La drogue, la maladie, le manque tout est raconté si posément, à l'opposé du tumulte de la vie de Maria Schneider.
    Il n'y a pas de compassion, il y a juste une histoire, une drôle d'histoire familiale qui clarifie le mythe.
    Bien sûr, certaines pages...
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    Il n'est pas sulfureux, il est touchant.
    La drogue, la maladie, le manque tout est raconté si posément, à l'opposé du tumulte de la vie de Maria Schneider.
    Il n'y a pas de compassion, il y a juste une histoire, une drôle d'histoire familiale qui clarifie le mythe.
    Bien sûr, certaines pages sonnent comme des indiscrétions, mais je crois que l'actrice n'en aurait pas été offensée.
    C'est un beau livre, on sent l'amour de Vanessa, la cousine qui a "suivi" l'histoire jusqu'au bout.
    C'est un témoignage plus qu'une biographie.
    Dans cette drôle de famille Schneider, mélange hétéroclite de bobos riches vivants en HLM, on a bien envie de trouver sa place, d'être là entre les colliers de perles et les tuniques ethniques.
    Si Vanessa égratigne parfois sa famille, elle le fait toujours avec beaucoup de douceur.
    On comprend que le cercle de sa cousine ait pu être cela pour Maria : le cocon salvateur, car on lui a laissé passer les frasques, l'héroïne et le cinéma.
    À l'heure où les femmes ne sont plus objets, le destin de Maria Schneider résonne étrangement… On lui a toujours jeté en pleine figure ce premier film tourné à l'âge de 20 ans, le rôle sulfureux a jeté l'opprobre sur tout le reste de sa carrière, toujours on l'a ramené injustement à ce premier rôle.
    Il aura fallu tant, trop d'années, pour enfin comprendre qu'elle était victime !

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  • Avec ce roman où les faits sont très précis, Vanessa nous offre un beau témoignage d'amour et d'admiration pour Maria – un beau récit sur une famille, sur une femme qui voulait rester libre de ses choix pendant ces années soixante-dix.

    Avec ce roman où les faits sont très précis, Vanessa nous offre un beau témoignage d'amour et d'admiration pour Maria – un beau récit sur une famille, sur une femme qui voulait rester libre de ses choix pendant ces années soixante-dix.

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  • Vanessa Schneider, grand reporter au journal Le Monde, nous livre dans un récit bouleversant l'ascension fulgurante dans le cinéma de sa cousine Maria Schneider morte en 2011 à 58 ans des suites d'une vie tortueuse. Dans les années 1970, Vanessa Schneider, petite fille de 10 ans vie au quotidien...
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    Vanessa Schneider, grand reporter au journal Le Monde, nous livre dans un récit bouleversant l'ascension fulgurante dans le cinéma de sa cousine Maria Schneider morte en 2011 à 58 ans des suites d'une vie tortueuse. Dans les années 1970, Vanessa Schneider, petite fille de 10 ans vie au quotidien avec sa cousine Maria S, étoile filante du cinéma qui finit par se fracasser au sol. Le film culte '' Le tango'' fut son linceul. Témoignage profond et sincère sur cette triste destinée.

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  • Il était temps qu'un vibrant hommage soit donné à l'actrice Maria Schneider ! Qu'on lève le voile sur sa vie chaotique.
    Vanessa Schneider, sa cousine, dévoile la toxicité de sa famille, notamment celle des parents de Maria Schneider, mais aussi celle des années 70. Cette biographie lucide et...
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    Il était temps qu'un vibrant hommage soit donné à l'actrice Maria Schneider ! Qu'on lève le voile sur sa vie chaotique.
    Vanessa Schneider, sa cousine, dévoile la toxicité de sa famille, notamment celle des parents de Maria Schneider, mais aussi celle des années 70. Cette biographie lucide et sensible, pleine d'amour pour Maria, nous replace à l'origine de la scène de cinéma qui va détruire sa vie, et pose une caméra à un angle complètement différent de celui qu'on a bien voulu nous donner. Ce livre est un cadeau d'une sensibilité extraordinaire. On apprend aussi beaucoup de choses sur les multiples personnalités très connues que l'actrice a rencontrées.

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  • Maria Schneider était une actrice star des années 70, dotée de beaucoup de talent mais qui se brûla les ailes dans les miasmes du monde du cinéma. Même si je n’ai jamais visionné le film « Le dernier tango à Paris » de Bernardo Bertolucci qui la fit découvrir au public avec notamment Marlon...
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    Maria Schneider était une actrice star des années 70, dotée de beaucoup de talent mais qui se brûla les ailes dans les miasmes du monde du cinéma. Même si je n’ai jamais visionné le film « Le dernier tango à Paris » de Bernardo Bertolucci qui la fit découvrir au public avec notamment Marlon Brando, j’en avais beaucoup entendu parlé, surtout depuis l’émergence du mouvement « Me too » de par la scène tragique du viol et de la motte de beurre.

    L’auteure, Vanessa Schneider, journaliste de profession, était la cousine de l’actrice. Maria, cousine qui – d’un côté – faisait rêver de par son métier mais aussi cette cousine qui s’est vite enfoncée dans les affres de l’alcool, des sorties jusqu’à l’aube et de la drogue facilement accessible. Beaucoup lui ont tourné le dos au moment où elle avait le plus besoin d’eux.…

    Au fil des pages, on y rencontre les plus grands noms du cinéma et on fait un plongeon dans les années 70-80 où il faut l’avouer, le monde du cinéma était clairement misogyne et machiste. En plus du traumatisme occasionné par le tournage de ce film, Maria a dû grandir loin de son père. Ce dernier célèbre, Daniel Gélin, ne fera sa connaissance pour la première fois qu’aux 16 ans de cette fille adultérine et ne la reconnaîtra jamais légalement.

    J’ai beaucoup aimé ce livre qui retrace toutes les choses qu’une cousine aurait voulu dire à une cousine célèbre, sans vraiment pouvoir mais aussi oser le lui dire quand elle était encore en vie. Souvent prenant et tendre, c’est écrit avec beaucoup de poésie et est l’un des plus beaux hommages qui soit, selon moi.

    Une phrase m’a particulièrement marquée : « Je ne sais pas si c’est le récit que tu aurais souhaité, mais c’est le roman que j’ai voulu écrire ».

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  • Un livre particulièrement prenant.

    Maria Schneider, une étoile du cinéma français qui s’est consumée trop vite. Adulée dès le départ pour son physique sauvage, petit oiseau plein de failles qui fut pris sous les ailes de Delon et Bardot qui l’ont toujours aimé jusqu’à la fin, manipulée par...
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    Un livre particulièrement prenant.

    Maria Schneider, une étoile du cinéma français qui s’est consumée trop vite. Adulée dès le départ pour son physique sauvage, petit oiseau plein de failles qui fut pris sous les ailes de Delon et Bardot qui l’ont toujours aimé jusqu’à la fin, manipulée par son père biologique, Daniel Gélin, dont elle recherchait l’amour, mal aimée par la piètre femme qui lui servait de mère, elle tombera sur un réalisateur sans scrupule, Bertollucci, qui lui fera tourner la scène qui ternira à jamais sa carrière et sa vie. Un film avec Marlon Brando et une scène de viol qui sera tournée alors qu’elle n’était pas au courant. Tout cela pour avoir sur la pellicule la vraie terreur d’une femme violentée. Le film « Un dernier tango à Paris » signera la descente aux enfers de Maria.

    Vie nocturne, drogue dure, internements psychiatriques, sexualité ambivalente… Tout pour oublier, chercher dans autre chose un semblant de vie où la colère n’est plus reine.

    Maria, racontée par sa cousine qui avait pour elle un amour et une admiration sans bornes, reprend peu à peu sa place de femme sacrifiée à cette époque où la domination masculine et le silence faisaient loi dans le milieu du cinéma. Maria décède six ans avant l’affaire Weinstein. Elle aurait sûrement été fière de cette montée au créneau de ses sœurs de scène. Elle qui s’était battue dans l’ombre et seule tant d’années avec, pour seule arme, de s’autodétruire.

    Un livre fort et vibrant qui se dévore.

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  • Maria Schneider jouait le personnage de Jeanne dans le film "Le dernier tango à Paris. Un film scandaleux. Un film qui l'a brisera.
    A l'heure de" balance ton porc" et des abus sexuels faits par certains artistes sur des femmes… c’est un livre qui résonne fort.
    Le magazine Paris Match avait...
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    Maria Schneider jouait le personnage de Jeanne dans le film "Le dernier tango à Paris. Un film scandaleux. Un film qui l'a brisera.
    A l'heure de" balance ton porc" et des abus sexuels faits par certains artistes sur des femmes… c’est un livre qui résonne fort.
    Le magazine Paris Match avait écrit : que c’était une enfant perdue. J’aime les enfants perdu (e) s.
    Maria Schneider n’était pas qu'une enfant mal aimée par ses parents, plus ou moins reconnue par son vrai père, une jeune femme droguée et alcoolique.
    C'était surtout une artiste puisque elle a tourné dans une cinquantaine de films mais on ne se souvient quasiment que du « Dernier Tango à Paris » et de « profession : reporter ».
    C'était surtout une femme brillante sensible intense et émouvante qui a vécu, qui a survécu.
    L’auteure Vanessa Schneider est la cousine de Maria.
    Elle met la lumière sur son histoire familiale et sur l'histoire de sa cousine.

    "Il n'est jamais trop tard pour dire aux gens qu'on les aime" comme elle l'écrit.
    Avec ce roman, elle a dit à sa cousine Maria.
    Elle le dit avec force et émotion.

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    • Kryan le 19/03/2019 à 08h42

      Merci Dominique pour votre commentaire! Respect et bienveillance. Mais je suis toujours triste et en colère de voir comment des gens doués peuvent être détruits soit par la vie, soit par d'autres personnes.

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    • BERNARD DOMINIQUE le 18/03/2019 à 10h01

      Merci Kryan , je vais le noter dans ma liste ...Pas de jugement est une de mes expressions favorites ..On oublie souvent que nous ne sommes que des êtres humains avec nos bons côtés , nos côtés défaillants , et nos côtés qui ne peuvent pas plaire tout le monde ...Ainsi va la vie , mais il y a tellement de bonnes choses en chacun , à nous de savoir ouvrir les yeux , au lieu de se mettre des oeillères . Donc merci de nous faire découvrir ce livre . Belle journée

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  • Tu t'appelais Maria Schneider évoque Maria mais à travers elle, c’est toute une époque que l’on redécouvre. Une histoire de grands changements et d’évolutions sociétales. L’histoire d’une culture du viol aussi, présente déjà, encore, toujours. L’histoire d’une génération, d’une destruction,...
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    Tu t'appelais Maria Schneider évoque Maria mais à travers elle, c’est toute une époque que l’on redécouvre. Une histoire de grands changements et d’évolutions sociétales. L’histoire d’une culture du viol aussi, présente déjà, encore, toujours. L’histoire d’une génération, d’une destruction, d’une douleur sourde qui gronde, qui n’est pas seulement celle de Maria mais de pleins de femmes. C’est la position féminine en question, l’égalité, la liberté de choix ou peut être celle du non choix.
    On plonge dans le gouffre de l’héroïne, de la dépendance et de la mort. Se détruire soi, sans filtre, sans rien, juste l’oubli de ce qui blesse, humilie, vandalise au creux de soi. Cette explosion de tout, de trop pour cette jeune adulte non préparé par une enfance l’ayant abimé. La rage et la douleur des enfants mal aimés filtrent à travers ce récit. Cette fragilité qui emportera tout à défaut de modèle, de guide aidant et aimant.
    Ce récit dit la culpabilité et l’amour aussi d’une famille qui n’a pas été suffisante, ni là au bon moment. Un récit que l’on lit facilement comme une chronique du temps passé mais que l’on continue de digérer encore quelques temps après l’avoir lu. On retrouve avec cette histoire toute l’utilité des récits qui préviennent, qui rappellent qui s’engouffre en nous pour nous tenir en alerte sur la condition fragile de l’Homme.

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