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Transition agricole et alimentaire

Couverture du livre « Transition agricole et alimentaire » de Henri Rouille D'Orfeuil aux éditions Charles Leopold Mayer - Eclm
Résumé:

Notre système alimentaire, aujourd'hui largement mondialisé, est un vaste domaine qui va de l'amont de la production agricole à l'aval de la consommation alimentaire, et qui mobilise 50 % du travail humain dans le monde, 75 % des eaux douces de la planète et émet 25 % des émissions de gaz à... Voir plus

Notre système alimentaire, aujourd'hui largement mondialisé, est un vaste domaine qui va de l'amont de la production agricole à l'aval de la consommation alimentaire, et qui mobilise 50 % du travail humain dans le monde, 75 % des eaux douces de la planète et émet 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Autant dire que les enjeux sociaux et environnementaux induits sont immenses.
Henri Rouillé d'Orfeuil tentera dans cet ouvrage de définir ce que la transition agricole et alimentaire recouvre, en quoi il est aujourd'hui indispensable de la mettre en oeuvre et comment le faire. Il reviendra pour cela à la pensée de Fernand Braudel qui a présenté les mécanismes à l'oeuvre dans la mondialisation et a décortiqué les ressorts de la lutte des acteurs économiques et financiers mondialisés contre les pouvoirs territoriaux, l'évolution du système alimentaire étant très liée à l'équilibre entre les deux composantes territorialisées et mondialisées qui le constituent.
Il présentera le développement historique du modèle agro-industriel dont les performances économiques ne compensent pas les immenses dégradations sociales et environnementales qu'il engendre.
Le moteur du « progrès » agricole est aussi et, à l'échelle historique, surtout, le moteur de la paupérisation et de l'exclusion de la moitié de l'humanité et de la destruction des ressources naturelles et minières.
Mais là où les crises agricoles ne se contentent pas d'exclure la grande majorité des paysans et de vider les campagnes, elles asphyxient les économies en les privant de consommateurs et de partenaires.
Le mouvement de redressement pourrait bien venir d'une sorte de sursaut des « territoires », écrasés par une mondialisation qui les a effacés ou abolis. L'aspiration grandissante à la prise en compte des « performances » sociales, environnementales et culturelles de la production des aliments, qui sont ignorées par les marchés, pourrait bien sonner la revanche des « biens publics » sur la domination écrasante des biens privés et marchands.

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