Angleterre, 1822 Les pires rumeurs circulent au sujet de Sebastian Vane : voleur, meurtrier, fils de fou, dangereux... Tous l'évitent pour mieux chuchoter dans son dos, et il vit en reclus depuis de nombreuses années. Cependant, Miss Abigail Weston se moque bien des ragots : lorsqu'elle le croise dans les bois, elle ne voit qu'un homme mystérieux, dont le charme sombre fait battre son coeur un peu plus vite... En dépit des mises en garde et des convenances, elle n'aura de cesse de percer tous ses secrets, des plus effrayants aux plus grisants...
Avec le titre de cette romance, je me suis dit que la sensualité allait être au rendez-vous ! Ce fut le cas avec suffisamment de retenue et d’esthétisme pour être appréciée.
Nous sommes en 1816 et Sebastian Vane se croit encore face aux troupes de l’Empereur alors qu’il ne fait qu’un cauchemar ! Mais sa vie n’en est pas pour autant plus heureuse car son père à moitié fou lui mène la vie dure, au point de se voir snobé par ses voisins et rejeté par son ancien ami Benedict. Quand une nouvelle famille vient s’installer dans le manoir voisin et qu’il constate qu’Abigail et Pénélope, les jeunes filles de la maison, ne sont pas prêtes à écouter tout ce que l’on peut dire de mal à son sujet, il reprend peu à peu goût à la vie même si son père a disparu et que cela lui crée de gros ennuis. Comment fera-t-il pour reprendre sa place dans une Société au sein de laquelle les convenances font la loi et les lignées ont quasiment de vie et de mort sociale.
En filigrane du roman, la recherche désespérée du magazine sexy de l’époque que les jeunes filles cachaient sous leur manteau est plaisante. Et qui niera qu’à chaque génération les écrits simplement licencieux ou plus sulfureux circulent pour le bien des esprits ouverts.
Nous retrouvons dans cette romance les ingrédients classiques : amour interdit, injustice flagrante, jeune fille innocente et passionnée, bel homme assuré et séduisant. Mais l’adversité y règne toujours en maître et quelquefois en sort gagnante. Rarement, bien sûr, comme ici où nous attendrons jusqu’à la fin pour savoir si les amoureux pourront vivre libres et heureux.
J’avoue ne pas avoir été totalement séduite, le fond étant particulièrement léger. Néanmoins, la forme est plus soignée que dans certains romans, aujourd’hui, c’est un atout. Et les relations entre les sœurs sont plaisantes à observer, entre soutien total et jalousie larvée.
Je classe cette romance dans celles que l’on se réserve pour une longue soirée d’hiver, quand la solitude a besoin d’être réchauffée.
SP de « Secrets de sensualité » : je remercie Mélanie et les Editions Harlequin pour l’envoi du livre papier
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