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Pratiques populaires et microfinancières chinoises

Couverture du livre « Pratiques populaires et microfinancières chinoises » de Thierry Pairault aux éditions Archives Contemporaines
Résumé:

Ce petit ouvrage présente un ensemble d'institutions ou d'arrangements sociaux susceptibles en Chine d'encadrer des transactions financières de faible montant que ces transactions soient entreprises dans des structures de grande ou petite taille, formelles ou informelles. C'est pourquoi on... Voir plus

Ce petit ouvrage présente un ensemble d'institutions ou d'arrangements sociaux susceptibles en Chine d'encadrer des transactions financières de faible montant que ces transactions soient entreprises dans des structures de grande ou petite taille, formelles ou informelles. C'est pourquoi on parlera de pratiques populaires et microfinancières chinoises. Une première partie traite des programmes de microfinance et de leur réception extrêmement prudente par le gouvernement chinois qui tente de mettre en place sa propre politique de banques villageoises. Cette réserve explique en partie la résurgence de pratiques longtemps contenues : les tontines qui sont décrites dans une seconde partie. Ainsi montrée la banalité du phénomène tontinier en Chine, une troisième partie rapporte l'expérience de leur institutionnalisation et de leur transformation en banques des PME sur l'île de Taiwan. La monétarisation de l'économie chinoise et la renaissance du microentrepreneuriat ont également favorisé la réapparition d'institutions de microcrédit longtemps bannies, les maisons de prêt sur gage dont l'analyse dans une quatrième partie est aussi l'occasion d'une réflexion sur le rôle potentiel de formes anciennes de nantissement. La reviviscence de l'économie chinoise favorise également un essor de l'activité économique des femmes tel qu'il fait se demander, dans une dernière partie, si le discours sur leur empowerment n'est pas la feuille vigne cachant le désengagement des États dans la lutte contre les exclusions.

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