Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Octave Mirbeau naît à Trévières (Calvados) en 1848, et meurt à Paris en 1917. Journaliste, écrivain, pamphlétaire, critique, il met toute sa force vitale à soutenir ce qui lui tient à coeur : l'amitié, l'art, la justice. Avec sa plume pour arme vibrante, depuis Paris ou sa Normandie à laquelle il reste attaché, on le trouve toujours aux côtés du plus démuni, de celui qui est isolé, exploité, spolié.
Ainsi défend-il la cause des enfants, notamment dans son roman Sébastien Roch, qui doit sans doute beaucoup à ses douloureux souvenirs de pension ; les paysans et leurs difficiles conditions de vie sont évoqués dans nombre de ses contes et articles.
C'est dans Le Journal d'une femme de chambre qu'il attirera l'attention sur la rude condition des serviteurs de la bourgeoisie. On le verra encore prendre fait et cause pour les jeunes peintres impressionnistes dont se moque le public, devenant ainsi l'indéfectible ami d'Édouard Manet, d'Auguste Renoir, de Camille Pissarro, mais surtout de Claude Monet, avec qui il partage l'amour de l'horticulture.
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