Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Mort en 1959, le photographe américain Mike (Meyer) Disfarmer reste partiellement une énigme. Ce fils de fermiers autodidacte, excentrique et solitaire a photographié quarante années durant les habitants de Heber Springs, petite commune rurale de l'Arkansas qu'il n'a jamais quittée. A l'instar d'un Ghisoland ou d'un Chambi, Disfarmer incarne cette lignée particulière de modestes artisans photographes qui ont su, dans la quotidienneté de leurs travaux et de leur commerce, créer un style, un genre qui leur est spécifique, et dont l'importance s'est révélée au fil du temps. Son art du portrait se fonde sur une technique simple : un drap, noir ou blanc, un cadrage et une focale qui ne varient pas, l'attente scrupuleuse de la bonne lumière, aucun effet de mise en scène. Dans cette économie de moyens, Disfarmer est parvenu à dresser le panorama saisissant et comme intemporel de l'Amérique profonde en s'élevant au rang des meilleurs portraitistes du XXe siècle. Introduction de Richard B. Woodward 66 photographies noir et blanc reproduites en duotone notices biographique et bibliographique
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