Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Anna est encore une enfant quand son père meurt brutalement. Elle remplit son absence par quelques objets hétéroclites, par des histoires qu'on lui a racontées et par son puissant imaginaire. Jeune femme, elle comprend qu'elle connaît très peu celui qu'elle s'est inventé en héros. À partir d'un répertoire qui lui a appartenu, elle se lance sur ses traces, arpente les villes d'Italie, d'où il était originaire, et remonte pas à pas l'histoire de sa famille. On la suit dans ce voyage où elle découvre les mille vies de son père, dont certaines sont fabuleuses et d'autres d'une noirceur d'encre. Même le bruit de la nuit a changé se lit comme une enquête sur un homme passionnément romanesque. Mais c'est aussi un livre sur l'enfance orpheline et la construction de soi avec le manque. L'écriture et le temps long pris pour déplier les pans visibles ou cachés d'une vie et d'une relation en font un roman magnifique sur l'amour d'une fille pour son père.
Anna a six ans lorsque son père meurt.
Elle ne s'en remet pas et brandit son statut d'orpheline à qui veut l'entendre.
A la fin de ses études elle part en Italie pour recueillir tous les témoignages possibles de gens ayant connu son père.
La famille paternelle était riche, cultivée, originale.
C'est une véritable quête du père plus de dix ans après la mort de celui-ci.
C'est un premier roman réussi, soigné, très bien écrit, remarquable pour un auteur aussi jeune.
Il est toujours agréable de partir en Italie.
Si j'ai parfois trouvé le temps un peu long, l'impression globale est très positive.
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