Cela commence par un baiser, et après ? Ces poèmes sont ceux de « l'après ». Ils furent l'objet d'une correspondance à sens unique, où l'auteure extériorisa sa déconvenue et son indignation d'amante-mère abandonnée. Les années passaient, elle continuait d'espérer secrètement un revirement de la part du séducteur, en lui témoignant - certes de manière paradoxale - sa fidélité.
Le titre montre que, pour elle, un grand amour s'apparente à un grand cru : dès le premier jour s'y forment des lies, des mauvaises et des bonnes, à cette différence près que la vie nous oblige à tout consommer.
Une phase pathétique d'un destin de femme.
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