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L'enfer de la flibuste

Couverture du livre « L'enfer de la flibuste » de Frantz Olivie aux éditions Anacharsis
  • Date de parution :
  • Editeur : Anacharsis
  • EAN : 9791092011364
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Au mois de mai 1686, dans la baie de Samana à Saint- Domingue, le Saint-Nicolas, vaisseau rond de Flessingue, quittait la Caraïbe. À son bord s'entassaient plus de quatre-vingt forbans, pirates endurcis majoritaiement français, qui partaient pour une aventure dont ils ignoraient encore tout de... Voir plus

Au mois de mai 1686, dans la baie de Samana à Saint- Domingue, le Saint-Nicolas, vaisseau rond de Flessingue, quittait la Caraïbe. À son bord s'entassaient plus de quatre-vingt forbans, pirates endurcis majoritaiement français, qui partaient pour une aventure dont ils ignoraient encore tout de l'extraordinaire.
Pourchassés par toutes les marines du monde, ils se rendirent par le détroit de Magellan dans la mer du Sud, l'océan Pacifique, afin de mettre en coupe réglée les possessions espagnoles du Nouveau Monde. Leur croisière dura plus de huit années. Huit années de dérives, de famine, de meurtres, de terreur, de pillages, durant lesquelles nos pirates sillonnèrent l'écart entre les deux tropiques, du Mexique au Pérou, et ponctuées d'escales aux Galapagos ou dans les îles Fernande, gîte imaginé de Robinson Crusoë.
En septembre 1694, les survivants s'échouaient en entrant dans le port de La Rochelle.
Le récit de ce périple invraisemblable nous a été conservé par un manuscrit de la bibliothèque nationale, que les forbans ramenèrent de leur expédition et jamais réédité depuis 1894. Il fait partis des rarrissimes écrits sortis de la plume même de pirates.
Et tout l'enjeu de cet ouvrage se situe précisément autour de cette question, que l'on ne pose que trop rarement : la littérature, le cinéma, l'histoire même ont mis en scène les pirates. La charge fantasmatique qu'ils développent semble empêcher dès l'abord de pouvoir les approcher dans leur dimension historique, c'est-à-dire au plus près du réel tel qu'ils le ressentirent, et comme ils l'expirmèrent.
Il n'est ainsi pas question dans cet ouvrage de perroquets et de jambes de bois, mais d'une tentative d'aller au plus proche, en croisant le récit des Français et les sources espagnoles, de la piraterie au long cours, telle qu'elle fut éprouvées par ces hommes.

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