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Bien vieillir... Évidemment chacun le souhaite pour soi-même et pour ses proches. Mais l'idéologie du « Bienvieillir » vient manipuler nos esprits pour nous faire accepter une normalisation de nos comportements au moment de l'avancée en âge.
Cette injonction vient normaliser nos comportements tant dans notre rapport à la médecine que dans nos rapports à l'alimentation, à la consommation... Normalisation qui réduit au silence et culpabilise les « vieux » qui deviennent « une charge », un poids économique. La peur de la mort et la peur de la dépendance servent de terreau à cette idéologie du « Bienvieillir » qui remplit alors sa fonction d'asservissement quasi volontaire...
« Dans la première édition de cet ouvrage (Le bord de l'eau, 2010), nous voulions montrer combien la vieillesse, sollicitée - assaillie - de toute part allait avoir des di?icultés à se vivre tranquillement ou sereinement. Cette hypothèse ou ce sentiment se confirme avec l'arrivée sur le «marché» de la Silver économie et du transhumanisme. Subjuguée, la vieillesse s'est trouvée de nouveaux tyrans : cela méritait bien d'y revenir.
Paradoxalement, c'est en e?et au moment où nous atteignons, nombreux, des âges auxquels les générations précédentes ne pouvaient même pas songer que l'on nous enjoint de ne vieillir qu'à la condition que ça ne se voit pas, que ça ne se sache pas, que ça ne coûte pas... Le message implicite du discours ambiant sur la vieillesse nous adresse une intolérable injonction paradoxale : vous avez le droit de vieillir à condition de rester jeune... » M.B. & D. M.
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