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Je cherchais une rue

Couverture du livre « Je cherchais une rue » de Charles Willeford aux éditions Rivages
  • Date de parution :
  • Editeur : Rivages
  • EAN : 9782743622459
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

« Un an plus tard, ma situation devint intenable.
Oncle Roy ne pouvait plus subvenir à ses besoins, encore moins à ceux de sa femme, de ses trois enfants, à ceux de Mattie et aux miens. Je quittai la maison pour prendre la route. Je n'étais pas le seul. Les années qui suivirent virent des... Voir plus

« Un an plus tard, ma situation devint intenable.
Oncle Roy ne pouvait plus subvenir à ses besoins, encore moins à ceux de sa femme, de ses trois enfants, à ceux de Mattie et aux miens. Je quittai la maison pour prendre la route. Je n'étais pas le seul. Les années qui suivirent virent des milliers de garçons de mon âge monter dans des trains de marchandises en direction de nulle part. Cependant, je ne laisserai personne dire que je n'ai pas vécu une enfance heureuse.
»C'est l'histoire d'un enfant, qui vit dans une grande maison à Topanga Canyon, entre sa grand-mère Mattie, son oncle Roy, sa mère Aileen et son beau-père Joe. Sans être riche, la famille jouit d'une certaine aisance car, en ces années 20, la Californie n'est pas encore touchée par la crise. Cet enfant, c'est Charles Willeford qui évoque ainsi cette période heureuse de sa vie : « Pour ce que je m'en souviens, c'était toujours l'été à Topanga, car je n'allais pas à l'école.
Tous les matins, j'enfourchais mon vélo pour filer à la piscine municipale. » Mais les nuages ne tardent pas à s'amonceler. Son oncle est muté à San Diego, sa mère souffre d'une tuberculose qui ne va pas tarder à l'emporter. Et arrive la Grande Dépression. Le jeune garçon se retrouve seul avec une grand-mère qui a perdu son emploi. Quelque temps plus tard, il part sur les routes. C'est cette vie d'errance qu'il raconte, sur fond de désert, de voies ferrées, de cafés, de bordels et de soupes populaires.
Au fil des pages, se dessine le visage d'une « autre » Amérique, celle des déshérités et des clochards, un monde où l'on a faim et où la principale préoccupation de la journée est de savoir comment se procurer le prochain repas.Le jeune vagabond cherchait une rue, l'écrivain a trouvé la littérature et il est devenu l'homme qui cherche son père, quête incarnée par le poème qui clôt ce récit. L'auteur s'y adresse à ce père qu'il n'a pas connu en quelques pages bouleversantes.Emotion, distance et lucidité, humour, sens de l'anecdote et de la scène prise sur le vif, toutes ces qualités sont présentes dans ce texte autobiographique de Charles Willeford, qu'on lit presque d'une traite, comme on fait un voyage.Charles Willeford est l'auteur bien connu de la série consacrée au policier Hoke Moseley (Miami Blues, Une seconde chance pour les morts, Dérapages et Ainsi va la mort) et de plusieurs romans marquants comme Combats de coqs (1995) et L'Ile flottante infestée de requins (1996), l'un de ses chefs-d'oeuvre.
Son oeuvre est publiée dans la collection Rivages/Noir.« Pour qui veut s'en inspirer, voilà comment il faut s'y prendre : voilà comment écrire dans une langue simple, du point de vue d'un jeune garçon, et tenir son lecteur en haleine. »Elmore Leonard

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Avis (1)

  • Chronique qui sera assez courte, parce que je n'ai pas aimé ce livre. Ou plutôt, il m'a laissé indifférent, pour être franc, je ne peux même pas dire que je ne l'ai pas aimé, je n'en sais rien. On peut compatir à la descente de ce jeune garçon (l'auteur himself !), mais tout ce qu'il raconte a...
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    Chronique qui sera assez courte, parce que je n'ai pas aimé ce livre. Ou plutôt, il m'a laissé indifférent, pour être franc, je ne peux même pas dire que je ne l'ai pas aimé, je n'en sais rien. On peut compatir à la descente de ce jeune garçon (l'auteur himself !), mais tout ce qu'il raconte a déjà été vu ou lu ailleurs, et ce n'est pas son angle de vue, sa manière d'écrire qui retiennent le lecteur. Tout est fade et insipide, sauf l'histoire bien sûr qui aurait mérité un traitement plus original ou plus fort.

    Ou alors, c'est moi qui l'ai trouvé ainsi parce qu'avant j'avais aligné des lectures particulières, passionnantes voire impressionnantes (Anaisthêsia, La vie mode d'emploi, Danser au bord des abîmes, ...). Un peu comme lorsqu'on mange un piment, et qu'on ne peut retrouver le goût des aliments moins forts, classiques avant un petit moment, le temps que s'estompe la brûlure.

    Je vais donc m'en retourner en cuisine, histoire de me retrouver si ce n'est un piment, au moins un truc qui pique !

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