Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Corinne Pagny, geste nu

Couverture du livre « Corinne Pagny, geste nu » de Salvatore Lombardo et Martine Jullien et Rofaida Zaid aux éditions Le Livre D'art
Résumé:

" L'indicible érigé en forme de palimpseste joyeux ou grave, Corine Pagny trace dans le plan et l'espace des formes et des visages. Graphisme délié, ponctué de couleurs vives. Scènes minimalistes prises à même le sujet. Ambiance expressionniste où la trajectoire curviligne du trait sombre évoque... Voir plus

" L'indicible érigé en forme de palimpseste joyeux ou grave, Corine Pagny trace dans le plan et l'espace des formes et des visages. Graphisme délié, ponctué de couleurs vives. Scènes minimalistes prises à même le sujet. Ambiance expressionniste où la trajectoire curviligne du trait sombre évoque les dernières oeuvres du grand Antoni Clavé ou les réminiscences cyclo-esthétiques de Paul Smith oeuvrant pour Rapha. " Salvatore Lombardo " Il y a trente-cinq ans que Corine Pagny peint et dessine, préférant nettement la plume aux poils du pinceau pour saisir les images qu'elle porte en elle autant qu'elle les voit, et qui tournent autour de trois thèmes dominants : les carnavaleux du Nord, sa région d'origine - masques, grimages et grimaces- les danseurs et les nus - corps dépouillés, sans fard- selon une opposition qui est aussi une complémentarité entre tête et corps, mensonges et vérité, les deux subvertissant l'ordre social du quotidien. Le nu est pour Corine Pagny une pratique régulière, à partir de modèles vivants au cours de séances d'atelier. Corine Pagny laisse une grande liberté à ses modèles, elle leur demande de bouger, de faire parler leur corps silencieux. Et pendant les quelques minutes durant lesquelles les modèles tiennent la pose, elle les " rend " sur papier. Elle aime tester, expérimenter et elle utilise les supports aux textures les plus diverses -du papier kraft lisse et luisant sur lequel glisse le crayon au papier à fort grammage dans lequel la mine ou la plume s'enfoncent, en passant par le papier de riz- et aux couleurs variées - brun, bleu, gris, blanc, etc. À la main, la mine de plomb, la plume d'encre de Chine tracent, au plus prêt du mouvement, les lignes que soutiendront les ajouts de craie, de fusain, de bâtons d'huile, d'aquarelle, d'acrylique et les lavis, qui traversent le papier et introduisent des touches délicates de couleur (ocre, bleu, doré, brun) : c'est dans ces rehauts plus qu'ailleurs que s'inscrit la présence de l'artiste, son regard, sa perception. " Martine Jullien

Donner votre avis

Récemment sur lecteurs.com