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À crier dans les ruines

Couverture du livre « À crier dans les ruines » de Alexandra Koszelyk aux éditions Aux Forges De Vulcain
Résumé:

Tchernobyl, 1986. Lena et Ivan sont deux adolescents qui s'aiment. Ils vivent dans un pays merveilleux, entre une modernité triomphante et une nature bienveillante. C'est alors qu'un incendie, dans la centrale nucléaire, bouleverse leur destin. Les deux amoureux sont sépares. Lena part avec sa... Voir plus

Tchernobyl, 1986. Lena et Ivan sont deux adolescents qui s'aiment. Ils vivent dans un pays merveilleux, entre une modernité triomphante et une nature bienveillante. C'est alors qu'un incendie, dans la centrale nucléaire, bouleverse leur destin. Les deux amoureux sont sépares. Lena part avec sa famille en France, convaincue qu'Ivan est mort. Ivan, de son côté, ne peut s'éloigner de la zone, de sa terre qui, même sacrifiée, reste le pays de ses ancêtres. Il attend le retour de sa bien-aimée. Lena grandit dans un pays qui n'est pas le sien. Elle s'efforce d'oublier. Un jour, tout ce qui est enfoui remonte, revient, et elle part retrouver ce qu'elle a quitté vingt ans plus tôt.

Finaliste du prix Stanislas.
Sélection Jeunes Talents 2019 des librairies Cultura.

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Articles (1)

Avis (46)

  • Magnifique roman qui oppose deux familles près de la centrale nucléaire. Un père très proche de la nature et l'autre de la technologie. Cela n'empêche pas les enfants, Léna et Ivan de s'aimer et de devenir inséparables jusqu'au jour de la catastrophe. La famille de Léna s'expatrie en occident....
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    Magnifique roman qui oppose deux familles près de la centrale nucléaire. Un père très proche de la nature et l'autre de la technologie. Cela n'empêche pas les enfants, Léna et Ivan de s'aimer et de devenir inséparables jusqu'au jour de la catastrophe. La famille de Léna s'expatrie en occident. Léna nous raconte cet exil, la volonté de sa famille d'oublier et d'avancer. Léna fait elle aussi son bout de chemin mais reste attachée à ses racines. Elle ne cesse de penser à Ivan. Les lettres de l'un et de l'autre restent dans un tiroir. A la trentaine, Léna tourne le dos à ses parents et repart sur les traces d'Ivan. le retrouvera-t-elle ?

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  • Magnifique roman qui oppose deux familles près de la centrale nucléaire. Un père très proche de la nature et l'autre de la technologie. Cela n'empêche pas les enfants, Léna et Ivan de s'aimer et de devenir inséparables jusqu'au jour de la catastrophe. La famille de Léna s'expatrie en occident....
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    Magnifique roman qui oppose deux familles près de la centrale nucléaire. Un père très proche de la nature et l'autre de la technologie. Cela n'empêche pas les enfants, Léna et Ivan de s'aimer et de devenir inséparables jusqu'au jour de la catastrophe. La famille de Léna s'expatrie en occident. Léna nous raconte cet exil, la volonté de sa famille d'oublier et d'avancer. Léna fait elle aussi son bout de chemin mais reste attachée à ses racines. Elle ne cesse de penser à Ivan. Les lettres de l'un et de l'autre restent dans un tiroir. A la trentaine, Léna tourne le dos à ses parents et repart sur les traces d'Ivan. le retrouvera-t-elle ?

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  • Ce livre trainait dans ma liseuse depuis pas mal de temps. Quand j’ai décidé de le lire, j’avais complètement oublié de quoi il parlait, sinon, peut-être que j'aurais reporté ma lecture. On parle déjà tant de l'Ukraine pour le moment...
    Me voilà donc partie en Ukraine juste avant l’incendie...
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    Ce livre trainait dans ma liseuse depuis pas mal de temps. Quand j’ai décidé de le lire, j’avais complètement oublié de quoi il parlait, sinon, peut-être que j'aurais reporté ma lecture. On parle déjà tant de l'Ukraine pour le moment...
    Me voilà donc partie en Ukraine juste avant l’incendie de la centrale de Tchernobyl.

    Dans ce récit d’une exilée qui refuse d’oublier ses origines, l’Histoire est omniprésente : la famine organisée en Ukraine par Staline dans les années 30, les conséquences de la guerre froide puis de la chute du mur de Berlin et, bien sûr, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

    Mais ce livre est aussi une belle histoire d’amour, l’amour pour un pays, l’amour pour la nature et, surtout, l’amour de deux enfants que ni le temps ni la distance ne parviendront à effacer.
    Un très joli roman que j’ai apprécié tant pour son style que pour son contenu.

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  • « Quand Léna arrive à Kiev, elle ne s’attend à rien ou plutôt à tout. Des odeurs de son enfance, la musique de sa langue natale, les dernières images avant son exil. »

    Léna est de retour à Pripiat, ville où elle est née et a vécu jusqu’à la catastrophe de Tchernobyl. Elle et Ivan étaient...
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    « Quand Léna arrive à Kiev, elle ne s’attend à rien ou plutôt à tout. Des odeurs de son enfance, la musique de sa langue natale, les dernières images avant son exil. »

    Léna est de retour à Pripiat, ville où elle est née et a vécu jusqu’à la catastrophe de Tchernobyl. Elle et Ivan étaient inséparables depuis leur plus tendre enfance, quasi des jumeaux et le jour de la catastrophe de Tchernobyl, Lena et Ivan sont séparés sans pouvoir se dire au revoir. Il y a un manque de l’autre criant que les années n’affaiblissent pas.

    Elle, fille d’un ingénieur de la centrale fait partie des premiers exfiltrés. La famille se retrouve en France où le père trouve une place dans une centrale.

    Lui, fils d’ouvrier de la terre, reste. Il connaît les conséquences des radiations mortelles. Ivan lui écrit mais n’envoie pas les lettres. Où les envoyer ? Qui les recevra ?

    Adulte, Léna ressent le besoin de retrouver sa ville, d’aller voir, chercher, retrouver la sève de sa vie. Oui, mais voilà, « pour les Français elle est restée la fille de l’Est, ici elle est devenue “la petite Française” » Cette quête la mène au cœur, mais comme touriste, de sa ville.

    J’ai lu ce roman juste après le très bon polar De Morgan Audic « De bonnes raisons de mourir ». Il en a pâti, bien sûr, mais, au-delà de l’historiette d’amour, je voulais retrouver Tchernobyl et ses blessures, savoir ce qu’il en était de tous ces gens qui sont restés sur place.

    « Une terre peut-elle pardonner d’avoir été oubliée ? » En vingt années d’exil, Léna n’a jamais pu se sentir française alors que pour ses parents, il y a eu un trait final lorsqu’ils sont partis et sont devenus de vrais petits-bourgeois français. Les livres ont sauvé Léna « Hormis la bibliothécaire, Léna restait tout le temps seule. »

    Ivan n’a pas eu l’information qu’a eu le père de Léna et est donc resté. Il a vécu le pire, la peur, le déracinement. « J’ai regardé la forêt : en une nuit, elle avait subitement changé. Son silence m’effrayait, les oiseaux ne hantaient plus, et une pluie noire tombait depuis deux jours… Ce jour là, nous avons quitté Pripiat : nos pas avaient le poids des regrets. » Les soldats sont venus, ont tué le chien et leur ont ordonné de déguerpir. Ils sont relogés dans la banlieue de Kiev, puis à Slavoutytch « une vile nouvelle, comme ces nouveaux champignons dans les bois. À quarante kilomètres de Pipriat. Ivan s’enfonce dans l’alcool, les cigarettes, la drogue, le sexe avec ses copains. « A vingt-cinq ans, nous étions une jeunesse usée. Tout n’était que pourriture, saleté et détresse » Pour ne pas crever, il retourne dans sa forêt et c’est là que Léna le retrouve grâce à Igor… Le fil est renoué.

    Sous la plume, ou le clavier, de Alexandra Koszelyk, l’indicible se pare de poésie. Elle donne corps aux liquidateurs, aux moins riches et initiés restés sur place, quasi abandonnés à leurs sorts une fois relogés. Les racines sont essentielles à l’arbre pour vivre, il en va de même pour l’humain

    Une belle lecture.

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  • Un seul mot : MAGNIFIQUE !
    À lire absolument.

    Un seul mot : MAGNIFIQUE !
    À lire absolument.

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  • Mon envie de lire cette histoire pourrait se résumer d'un seul nom : Tchernobyl. Ce nom qui fascine autant qu'il épouvante, ce lieu dévasté pour des milliers d'années.

    Le préambule cite Evgueni Alexandrovitch Brovkine qui se demande pourquoi on écrit si peu sur Tchernobyl. Et c'est vrai qu'on...
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    Mon envie de lire cette histoire pourrait se résumer d'un seul nom : Tchernobyl. Ce nom qui fascine autant qu'il épouvante, ce lieu dévasté pour des milliers d'années.

    Le préambule cite Evgueni Alexandrovitch Brovkine qui se demande pourquoi on écrit si peu sur Tchernobyl. Et c'est vrai qu'on trouve peu d'écrits sur cette catastrophe alors qu'il y aurait tant à raconter.

    Alors il faut le dire, c'est beau et bien écrit. Dès les premières pages je me suis sentie bien dans ce roman, alors qu'il parle d'une tragédie... mais aussi d'amour.

    On évolue entre souvenirs des temps heureux et drame absolu ou le nucléaire est venu détruire et dénaturer tout ce qui vit, menace mortelle, d'autant plus terrifiante qu'on ne la voit pas.
    Spectre létal indétectable qui s'insinue dans les moindres parcelles de ce qui existe. C'est totalement glaçant.
    Et puis la vie d'après, l'exil, les souvenirs.

    Au milieu de tout ça, Léna et Ivan qui ont grandi ensemble, fusionnels depuis l'enfance, dont les sentiments ont évolué au fil des ans, deux moitiés d'un tout, arrachés l'un à l'autre par l'explosion du réacteur de la centrale de Tchernobyl, victimes des choix des adultes. Se retrouveront-ils un jour ?
    Léna, en manque de ses racines, va devoir traverser sa vie d'exilée, faite des non-dits des adultes et de leur mensonges et parvenir à se retrouver elle-même, à savoir qui elle est et où elle va.
    C'est un bout d'Histoire et de mémoire.

    Une écriture pleine de poésie et de nostalgie nous emporte dans ces vies saccagées par la folie des Hommes.
    C'est une histoire belle et triste à la fois. Une histoire qui se dévore.

    Ce roman fait partie de ces livres que j'aime un peu plus à chaque page tournée, pour finir par l'aimer totalement jusqu'au mot Fin.
    Il est aussi une déclaration d'amour aux livres, ces objets inanimés qui nous nourrissent, porteurs de tant de richesse, qui nous font voyager et nous aident à traverser les épreuves, à guérir nos maux.

    Je résumerai par une phrase simple : j'ai adoré ce roman empreint de l'âme slave.

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  • J'avais très envie de lire ce magnifique roman découvert ici sur instagram. Et je ne fut pas déçue.

    Un roman plein d'amour, car c'est l'amour que j'ai envie de retenir de cette histoire. L'amour de deux adolescents, l'amour des livres et de la littérature, l'amour de la nature. L'amour est...
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    J'avais très envie de lire ce magnifique roman découvert ici sur instagram. Et je ne fut pas déçue.

    Un roman plein d'amour, car c'est l'amour que j'ai envie de retenir de cette histoire. L'amour de deux adolescents, l'amour des livres et de la littérature, l'amour de la nature. L'amour est partout malgré la catastrophe, la séparation et les non-dit.

    J'ai aimé être entourée de livres dans ce livre. Le personnage principal, Léna, est une grande lectrice à la découverte de la littérature française pour apprendre et se fondre dans son pays d'exil et d'adoption.

    J'ai été émue par le destin de ces deux enfants séparés par la bêtise des hommes. La douleur, la tristesse, la solitude sont immenses et m'ont fendu le coeur.

    Le besoin de racines et le parallèle fait avec les arbres et la nature pour se construire m'a beaucoup plu. Il est difficile de faire table rase de son passé. C'est lui qui nous construit et de nous ce que nous sommes quel qu'il soit. La difficulté de grandir sans histoire, sans pouvoir évoquer ses souvenirs.

    La fin à l'allure de conte m'a surprise et un peu décontenancée, mais cela n'a en rien enlevé à la magie de cette histoire portée par une bellenolume poétique.

    Il ne me reste plus qu'à découvrir le dernier roman d'Alexandra Koszelyk.

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  • Le 26 avril 1986, Lena et Ivan n’étaient que des adolescents de 13 ans qui s’aimaient d’un amour tendre et profond, alors que le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl explosait.
    Une catastrophe écologique et humaine qui a jeté les 40.000 habitants de Pripiat sur les routes, les obligeant à...
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    Le 26 avril 1986, Lena et Ivan n’étaient que des adolescents de 13 ans qui s’aimaient d’un amour tendre et profond, alors que le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl explosait.
    Une catastrophe écologique et humaine qui a jeté les 40.000 habitants de Pripiat sur les routes, les obligeant à quitter leur terre natale pour un exil forcé.
    La famille de Lena quitte l’Ukraine pour la centrale de Flamanville en France où son père est embauché comme ingénieur nucléaire.
    Celle d’Ivan s’installe dans un camp à Kiev, abandonnant sa ferme et ses cultures polluées pour toujours par les radiations.
    Alexandra Koszelik nous fait vivre cette catastrophe de l’intérieur comme l’ont subie les victimes, avec brutalité et incompréhension. En nous glissant dans la peau de ses deux personnages que le destin a séparés, elle nous amène à ressentir l’effroi et la douleur d’une population sacrifiée.
    En faisant revenir Lena à Pripiat 20 ans après, l’auteure nous laisse espérer qu’un avenir est toujours possible dans ces ruines devenues une attraction touristique.
    Entre déracinement et déchirement, ce roman parle de la difficulté à se reconstruire loin de ses racines, de la vie qui prend le dessus malgré tout, des souvenirs qui restent au-delà de l’absence, des origines que l’on n’oublie jamais.
    L’histoire d’un exil qu’un amour naissant, brisé avant d’éclore, a rendu si difficile. A travers la vie de Lena, nous découvrons une face méconnue du traumatisme mais j’ai regretté que le devenir d’Ivan, et de toute cette jeunesse restée en Ukraine, ne soit évoqué que brièvement en fin de récit.
    C’est néanmoins un beau roman que j’ai pris du plaisir à lire, malgré ce petit goût de manque sans lequel je l’aurais trouvé passionnant.

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