Alexandre rend hommage à ce frère, qui l’a terrifié durant toute son enfance. « (…) Je trouvais ça incroyable qu’une chose aussi belle, sauvage et incontrôlable puisse sortir de sa tête"
Tout a commencé avec la rencontre d'un chaton égaré. Une boule de poils vaporeuse accrochée de toutes ses griffes au grillage d'un collège près de Tôkyô. Une chatte friande de sardines et de bonite aigre-douce, qui va s'introduire dans la vie de l'auteur pour très longtemps. Mî va partager avec elle quatre-vingts saisons, la rendre sensible à l'odeur du vent, aux signes de la nature, à la température de la lumière, et accompagner chacune des transformations de sa vie. Car ce roman étoilé de poèmes est aussi celui d'une femme habitée par le désir d'écrire et qui, les yeux posés sur Mî blottie à ses côtés, va se transformer en écrivain.
« Tendre et drôle » (Page des libraires).
« Mayumi Inaba signe une histoire impeccablement ficelée sur la puissance du lien homme/matou » (Technikart).
Mî
Adopté par la narratrice alors qu’il n’a que quelques jours, un petit chat blanc, noir et marron partagera sa vie pendant quatre-vingt saisons. Le chaton, qui se révèle être une chatonne, est prénommée Mî : fine et délicate elle accompagne l’auteure au fil des jours et du temps qui passe, tout d’abord à Fuchû et à Kokubunji des quartiers tranquilles à l’ouest de Tokyo, où elle fera l’apprentissage de la liberté, et enfin dans un petit appartement du centre de la capitale japonaise. Séparée de son mari, sans enfant, la narratrice travaille beaucoup le jour dans une maison d’édition, et la nuit où elle lit et écrit, sous le regard de Mî. Mî qui deviendra sa muse et lui permettra de franchir l’ultime étape pour devenir poétesse et écrivaine.
Ce court roman autobiographique est émouvant : illustré de poèmes consacrés à Mî, il fait ressentir l’amour profond qui unit l’auteure et son chat. Il ne s’y passe pas grand-chose mais le quotidien est raconté avec justesse et tendresse. Les dernières pages consacrées à la mort de Mî m’ont tiré quelques larmes, me rappelant des moments très douloureux.
Je retiens une phrase, qui parlera à tous ceux qui vivent un deuil : « les âmes voltigent dans la lumière ! (…) A condition de rester dans une douce lumière, il est toujours possible de rencontrer ceux qui ont disparu, les hommes comme les chats. »
La narratrice trouve un chaton coincé en haut d'un grillage. Elle le prend et décide de l'adopter. Le livre raconte la relation affective qu'elle a eu avec son chat de sa naissance à sa mort. Elle raconte la complicité entre elle et le chat, ses déménagements, ses inquiétudes lorsqu'il disparaît,l'angoisse de le voir vieillir. Bref elle raconte son attachement à l'animal et tout ce que cet animal lui a apporté dans la vie. C'est un bel hommage à ce petit compagnon qui a partagé 20 ans de sa vie. Je le conseille volontiers à tout ceux qui aiment les chats.
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