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Sylvie Le Bihan

Sylvie Le Bihan

 

Sylvie Le Bihan Gagnaire dirige les projets internationaux des restaurants Pierre Gagnaire. L’Autre, paru en 2014, avait obtenu le prix du premier roman à la Forêts des Livres et est en cours d’adaptation pour le cinéma.  

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Sylvie Le Bihan Gagnaire dirige les projets internationaux des restaurants Pierre Gagnaire. L’Autre, paru en 2014, avait obtenu le prix du premier roman à la Forêts des Livres et est en cours d’adaptation pour le cinéma.  

Articles en lien avec Sylvie Le Bihan (3)

Avis sur cet auteur (46)

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    Couverture du livre « Les sacrifiés » de Sylvie Le Bihan aux éditions Denoel

    Lealem_lit sur Les sacrifiés de Sylvie Le Bihan

    J’ai lu et adoré :
    LES SACRIFIÉS .
    de @sylvielebihan .
    @editionsdenoel . 384 pages .
    COUP de COEUR .

    [ Pourquoi l’amour fait il si mal ?…]

    C’est une folle histoire d’amour et d’amitié . On voyage, on vibre. C’est Une lecture Lumineuse et Rayonnante. On se frôle, on s’enlace, on se...
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    J’ai lu et adoré :
    LES SACRIFIÉS .
    de @sylvielebihan .
    @editionsdenoel . 384 pages .
    COUP de COEUR .

    [ Pourquoi l’amour fait il si mal ?…]

    C’est une folle histoire d’amour et d’amitié . On voyage, on vibre. C’est Une lecture Lumineuse et Rayonnante. On se frôle, on s’enlace, on se défit, on s’aime, on se jalouse, on s’affronte, on s’enflamme, on se blesse, on souffre . C’est une lecture Élégante, Chaleureuse, Passionnante, Douloureuse aussi . Vivante et Tragique, de traditions, de liberté, de solitude . Et c’est aussi Un beau portrait de l’Espagne, en Couleurs et en Émotions.

    [ Aimer c’est peut être avant tout S’aimer soi même ]

    [ Dans les mots que la vieille femme déposa au creux de son oreille, Encarnación perçut le murmure d’un oracle lointain : < éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leurs corps.> ]

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    Couverture du livre « Les sacrifiés » de Sylvie Le Bihan aux éditions Denoel

    Réjane MARTEAU sur Les sacrifiés de Sylvie Le Bihan

    “Éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leur corps...” » C'est un peu le résumé de la vie d'Encarnacion, figure emblématique de la belle andalouse qui attire dans son sillage tout un panel d'hommes célèbres ou inconnus. On suit à travers elle la vie de Juan...
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    “Éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leur corps...” » C'est un peu le résumé de la vie d'Encarnacion, figure emblématique de la belle andalouse qui attire dans son sillage tout un panel d'hommes célèbres ou inconnus. On suit à travers elle la vie de Juan de l'adolescence à la fin, avec une traversée historique dans l'Espagne exposée aux conflits nationaux et internationaux. Une page d'histoire intéressante mais la multitude de personnages fait parfois perdre le fil, en dépit de belles rencontres.

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    Couverture du livre « Les sacrifiés » de Sylvie Le Bihan aux éditions Denoel

    Joëlle Guinard sur Les sacrifiés de Sylvie Le Bihan

    https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2022/11/les-sacrifies-de-sylvie-le-bihan.html

    COUP DE COEUR

    A l’âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d’Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid,...
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    https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2022/11/les-sacrifies-de-sylvie-le-bihan.html

    COUP DE COEUR

    A l’âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d’Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l’effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico Garcia Lorca et se consume d’amour pour Encarnacion, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d’artistes et amante d’Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies.

    Ce roman est un vrai page turner sans aucune baisse de rythme, il m'a été impossible de le lâcher. Il est à la fois très documenté au niveau historique sans jamais être pesant et très romanesque avec des personnages magnifiquement bien incarnés.
    Parmi de nombreux personnages réels Sylvie Le Bihan introduit Juan, seul personnage fictif du roman, que nous suivons à partir de l'âge de quinze ans. Ce jeune gitan andalou issu d'un peuple d'opprimés, d'une province de misère, veut fuir un destin tout tracé de torero en devenant cuisinier d'Ignacio Sánchez Mejías, un célèbre torero amoureux des arts et de la poésie. Au fil des années, dans le sillage du couple de légende formé par Ignacio et Incarnación, Juan côtoiera Fédérico Garcia Lorca, de célèbres artistes avant-gardistes et des figures de la résistance.
    Fédérico Garcia Lorca, témoin de la violence, de l'intolérance et du fanatisme qu'il dénonce dans ses écrits, est un être insolent de liberté, doté d'une énergie et d'un pouvoir de séduction sans pareils. En lutte contre toutes les oppressions, Fédérico qui doit vivre son homosexualité dans l'ombre, s'engage pour toutes les minorités. Ce poète est devenu l'image même du martyr de la République espagnole.
    Encarnación López Júlvez dite La Argentinata est flamboyante et inoubliable, c'est pour moi le personnage principal de ce roman foisonnant, c'est la femme qui nous fixe du regard sur ce magnifique bandeau, une des plus grandes artistes et muses de son époque, amante d'Ignacio. Femme libre, déterminée, fière et fougueuse, c'est une danseuse de flamenco à l'humeur changeante et au tempérament passionné.
    Les milieux de la tauromachie avec des toréros poussés dans l'arène à cause de la famine et du désespoir, l'univers des gitans, des danseuses de flamenco évoluent sous nos yeux émerveillés dans cette histoire où les sentiments des différents personnages au destin souvent tragique sont analysés avec profondeur.
    Une construction avec de petits changements de temporalités qui ne sont pas, comme dans certains romans, des effets de style. Une écriture travaillée mais sans fioritures. Une histoire d'amours et d'amitiés, une histoire de vie et de mort avec des personnages que je suis certaine de ne pas oublier de sitôt.
    Bref une merveille !

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    Couverture du livre « Les sacrifiés » de Sylvie Le Bihan aux éditions Denoel

    Florence Mur sur Les sacrifiés de Sylvie Le Bihan

    Au crépuscule de sa vie Juan vit seul à Paris, au-dessus du restaurant où, jeune réfugié espagnol, il a commencé à travailler comme cuisinier en 1937. Quand son meilleur ami bouquiniste lui offre, ému, un livre ancien en espagnol, à la vision de l'auteur, il est assailli par les souvenirs,...
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    Au crépuscule de sa vie Juan vit seul à Paris, au-dessus du restaurant où, jeune réfugié espagnol, il a commencé à travailler comme cuisinier en 1937. Quand son meilleur ami bouquiniste lui offre, ému, un livre ancien en espagnol, à la vision de l'auteur, il est assailli par les souvenirs, terrassé par le chagrin à l'évocation de personnes si chères. Lui reviennent en mémoire les visage d'Ignacio, son maestro, le torero féru de lettres, celui de Federico, le poète andalou au destin tragique, et celui d'Encarnacion, la Argentinita qui au premier regard embrasa son coeur. L'espace d'une nuit il racontera ses jeunes années où à peine âgé de 15 ans, lui le jeune gitan découvrira l'exaltation de ces années d'avant guerre en Espagne, leur foisonnement intellectuel et artistique. Lui, toujours dans l'ombre et toujours transi d'amour. Il connaîtra les premières heures de la République, l'espoir immense qu'elle fera naître avant de plonger dans les heures sombres de la Guerre Civile qui a jamais ravira son insouciance et le plongera dans la gravité et la douleur.
    .
    Ce roman c'est une histoire d'amour superbe, une histoire triste et poignante, une histoire impossible et inaltérable. Mais c'est surtout le roman de l'Espagne des années 20, bouillonnante et exaltée, un pays avec des rêves de liberté trop grands, trop dérangeants dans une Europe où le fascisme gagne, des rêves fracassés par une Guerre Civile effroyable et sanglante, sinistre répétition du conflit mondial à venir.
    On y croise Garcia Lorca, Dali ou Picasso, on y croise Jean Moulin et les soldats de la « Nueve » qui libéra Paris, mais bien que très documenté et foisonnant de détails historiques, il est d'une fluidité remarquable et jamais on ne perd souffle romanesque.
    C'est vibrant, c'est puissant et c'est passionnant!
    Il a vibré d'une façon particulière pour moi car il a touché en plein coeur mes origines hispaniques. J'ai appris mille choses, j'y ai retrouvé avec délice cette culture qui m'est si chère et il m'a donné l'envie de me replonger dans le « romancero gitano » et « la casa de Bernarda Alba », d'écouter les chants profonds du flamenco et de m'envoler vers l'Andalousie. Mais il m'a surtout fait penser très fort à mes grands parents, ces sacrifiés eux aussi.
    Merci @sylvielebihan.

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