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Richard Morgieve

Richard Morgieve

Auteur, dans une première vie, d’une trentaine de romans, dont Un petit homme de dos et Vertig (Prix Wepler 2005), Richard Morgiève s’est aperçu en 2009 qu’il avait perdu, en cours de route, son identité. En ouvrant un tiroir, il est tombé sur son acte de naissance. Il était né Morgiewicz, comme ...

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Auteur, dans une première vie, d’une trentaine de romans, dont Un petit homme de dos et Vertig (Prix Wepler 2005), Richard Morgiève s’est aperçu en 2009 qu’il avait perdu, en cours de route, son identité. En ouvrant un tiroir, il est tombé sur son acte de naissance. Il était né Morgiewicz, comme cet oncle supposé mort à Monte Cassino, qui lui a inspiré Chaim de United Colors of Crime, son dernier roman.

 

Source : Carnets Nord
Crédit photo : Jean-Luc Bertini

Avis sur cet auteur (27)

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    Couverture du livre « La fête des mères » de Richard Morgieve aux éditions Joelle Losfeld

    Madame Tapioca sur La fête des mères de Richard Morgieve

    A la première personne, Jacques Bauchot raconte son enfance dans la bourgeoisie versaillaise, entouré d'un père banquier très occupé, d'une mère « vipère » et de ses frères ennemis.

    On plonge au coeur des années 60 puis de toute une vie, floue, s'égarant entre recherche d'identité et...
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    A la première personne, Jacques Bauchot raconte son enfance dans la bourgeoisie versaillaise, entouré d'un père banquier très occupé, d'une mère « vipère » et de ses frères ennemis.

    On plonge au coeur des années 60 puis de toute une vie, floue, s'égarant entre recherche d'identité et recherche d'amour.

    Au grand théâtre des sentiments, Morgiève joue dans la catégorie des seigneurs avec un style époustouflant.

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    Couverture du livre « Le Cherokee » de Richard Morgieve aux éditions Joelle Losfeld

    Spitfire89 sur Le Cherokee de Richard Morgieve

    L’auteur, nous embarque dans une histoire de vengeance, de mort, de sentiment de culpabilité et de désir. Une quête éperdue de vérité et de pardon se joignent et plongent ce shérif dans des tourments existentiels complexes. Certaine métaphore du narrateur peu être repoussante et désagréable. Ce...
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    L’auteur, nous embarque dans une histoire de vengeance, de mort, de sentiment de culpabilité et de désir. Une quête éperdue de vérité et de pardon se joignent et plongent ce shérif dans des tourments existentiels complexes. Certaine métaphore du narrateur peu être repoussante et désagréable. Ce polar noir nous rend addicte au fur et à mesure des pages.

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    Couverture du livre « La fête des mères » de Richard Morgieve aux éditions Joelle Losfeld

    Bernault Jean-Serge sur La fête des mères de Richard Morgieve

    " Tout le temps, tout le temps, maman était au centre, était le but, était le tout. Le bouton qui fait mal, le coup de cafard, les larmes cachées. Maman, rien que le mot était si beau que je ne me lassais pas de le prononcer. Maman, je disais tout bas, maman ? Tu m'entends ? "
    Fils courage....
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    " Tout le temps, tout le temps, maman était au centre, était le but, était le tout. Le bouton qui fait mal, le coup de cafard, les larmes cachées. Maman, rien que le mot était si beau que je ne me lassais pas de le prononcer. Maman, je disais tout bas, maman ? Tu m'entends ? "
    Fils courage. Frères courage.

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    Couverture du livre « La fête des mères » de Richard Morgieve aux éditions Joelle Losfeld

    Catherine Giry-Deloison sur La fête des mères de Richard Morgieve

    Il y a plus de dix ans, une vague connaissance demande à Richard Morgiève d'écrire sa biographie. Séduit par le romanesque de son existence, l'auteur accepte à condition qu'il puisse la fictionner et la signer du nom du personnage principal : Jacques Bauchot. Le résultat est publié par Carnets...
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    Il y a plus de dix ans, une vague connaissance demande à Richard Morgiève d'écrire sa biographie. Séduit par le romanesque de son existence, l'auteur accepte à condition qu'il puisse la fictionner et la signer du nom du personnage principal : Jacques Bauchot. Le résultat est publié par Carnets nord en 2015. Ce fut un fiasco éditorial.
    En 2023 il paraît de nouveau, après quelques corrections, chez Joëlle Losfeld.
    Jacques vit dans une famille bourgeoise versaillaise. La mère est cruelle, prétentieuse, méprisante, égocentrique, manipulatrice, toxique... Mais elle est tellement belle que son deuxième fils lui pardonne beaucoup. Et puis elle est tellement malheureuse que son comportement cyclothymique est sûrement la conséquence d'une profonde dépression et d'un mal-être abyssal.
    Le père est banquier, souvent absent, toujours ramené par son épouse à son passé de détenu dans un camp de concentration d'où il est revenu incontinent. Parce que son père a été déporté, parce que son « charmant » grand-père maternel l'appelle « Dreyfus », parce que son aîné le surnomme le « circonscrit » (sic), Jacques est persuadé qu'il est juif et craint d'être incontinent comme son père...
    Jacques et ses trois frères tentent de survivre tant bien que mal dans cette tribu éclatée et dysfonctionnelle. Malgré leurs rancœurs, leurs différences et leurs jalousies, ils vont se rapprocher et tenter de créer un cocon protecteur face à leurs parents si imparfaits.
    Dans une écriture fulgurante à l'humour noir et à la poésie sombre, l'auteur de « Cherokee » a dessiné le portrait tendre d'un enfant qui se transforme en adulte avec un lourd bagage de névroses et de peurs. Le récit est parcouru par une question angoissante et vertigineuse : qu'est-ce qu'être un homme et comment le devient-on ?
    La réponse est peut-être dans un trèfle à cinq feuilles, un haricot magique, un lac où lancer sa canne à pêche, un petit bout d'Afrique et un ami lointain qui s'appelle Roch Dambert, celui qui guide ?


    EXTRAITS
    Il n'y a pas d'éternité pour l'amour mais des romans pour le raconter.
    J'étais perdu de mère.
    Sans le rêve, on ferait comment pour supporter notre existence ?
    Dès qu'il y avait la parole, il y avait le mensonge, la haine.
    J'avais été enfant si peu...
    On était toujours dans une autre histoire, écrite par d'autres.
    Après les camps, le métier d'humain était devenu presque impossible.
    Le problème, avec le langage, c'était qu'il dénaturait toujours la pensée, il nous dénaturait tout court.

    https://papivore.net/litterature-francophone/critique-la-fete-des-meres-richard-morgieve-joelle-losfeld/