Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Un retour dans la maison familiale de vacances en Bretagne.
Après plusieurs années d'absence, l'auteur y retrouve la région, les rituels de vacances et ses souvenirs d'enfance lui reviennent.
Un roman tout en douceur qui nous incite à profiter de chaque instant.
La fin est inattendue.
Tourner les premières pages, se laisser déposer sur les terres de cette belle région, le Finistère, se trouver face à la maison familiale au portail blanc ouvrant sur les hortensias bleus, et pénétrer dans les souvenirs de l’homme de trente ans qui décide de revenir, après huit années, sur les lieux de ses vacances en famille. Qu’avais-je tant attendu avant de lire ce roman ?
Le tableau peint par Pierre Adrian s’anime autour des souvenirs de famille, des traditions et les ambiances réglées sur leur poids, égrenant les souvenirs les plus chaleureux comme les plus ennuyeux. Dans ce cadre, au centre, la grand-mère presque centenaire essaie de ne pas s’égarer dans le tourbillon des années. Et puis, il y a Jean, l’enfant dans lequel se retrouve l’oncle trentenaire.
Sans similitude si ce n’est le voile de nostalgie qui plane sur ce texte, je l’ai souvent rapproché du premier roman de Perrine Tripier « Les guerres précieuses », pour la maison de famille, socle de souvenirs,les émotions, l’éphémère fragilité des moments heureux si bien traduits par une prose poétique.
Une lecture où la nostalgie et la notion au temps qui passe sont très présents. Sans donner le cafard, ce roman est plutôt lumineux et il montre en quoi il faut savoir profiter des petits moments de la vie, de ses proches et des instants vécus.
Le narrateur retourne en été dans la maison familiale de vacances en Bretagne et tous ses souvenirs lui reviennent. Ils les ressent à la fois très forts tout en posant une distance avec eux. Ils les confrontent surtout à ceux de ses neveux qui sont sur place et qui ne se rendent pas encore compte de la beauté qu'auront ces souvenirs dans leur futur. C'est un peu comme les envier de ne pas encore prendre conscience de ce qu'ils sont en train de vivre.
Un roman plein de tendresse, qui fait réfléchir même si la fin n'est pas celle attendue.
Un énorme coup de cœur ♥️
Au fur et à mesure des pages nous faisons connaissance avec la famille du narrateur (dont on ne connaîtra pas le prénom).
Nous passons quelques semaines dans la maison familiale de Bretagne avec tante Yvonne, Catherine, François, la grand mère, les petits cousins et les voisins/copains.
C’est beau, c’est nostalgique, ça fait écho avec nos souvenirs d’enfance et d’adultes.
C’est tendre et doux et les dernières pages qui scotchent.
Page 17 : « Et on acceptait de ne pas le revoir pendant si longtemps seulement parce qu’il était aussi la promesse du prochain été. Il y a comme ça des gens qu’on ne peut voir à aucune autre époque. Ils sont d’août »
Page 77: « c’est au mois d’août que tout finit et en septembre que tout recommence »
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