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Maria Larrea

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Avis sur cet auteur (52)

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    Couverture du livre « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » de Maria Larrea aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Christophe85 sur Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea

    Lu dans le cadre du Prix des lecteurs U 2024 (site : www.u-culture.fr)

    J'aime beaucoup le titre du livre car il correspond bien à l'histoire du roman. En outre c'est une phrase qu'on n'oublie pas, qui reste dans la mémoire du lecteur.

    Un roman autobiographique ? Sans aucun doute car la...
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    Lu dans le cadre du Prix des lecteurs U 2024 (site : www.u-culture.fr)

    J'aime beaucoup le titre du livre car il correspond bien à l'histoire du roman. En outre c'est une phrase qu'on n'oublie pas, qui reste dans la mémoire du lecteur.

    Un roman autobiographique ? Sans aucun doute car la narratrice est née à Bilbao le même jour que Maria Larrea (le 2 novembre). Il s'agit d’une quête des origines. L'auteure nous livre sa propre histoire dans ce court roman.

    Le style est simple, parfois léger. On ne s'ennuie pas une seconde car il y a toujours des rebondissements et des coups de théâtre. Une histoire qui rappelle en effet les films de Pedro Almodóvar.

    Conclusion : un bon premier roman facile à lire couronné par de nombreux prix littéraires. Les personnages sont attachants et l'humour est au rendez-vous. Une lecture agréable mais pas un coup de cœur.

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    Couverture du livre « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » de Maria Larrea aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Domi Mots sur Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea

    Est-ce un roman ? Une autobiographie ? Un scenario ? Impossible de répondre à cette question.

    Maria est la fille de Victoria et de Julian, des enfants perdus de Bilbao, venus en France pour essayer de vivre une autre vie que celle qu’ils ont connue avant de se rencontrer.
    A vingt sept ans,...
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    Est-ce un roman ? Une autobiographie ? Un scenario ? Impossible de répondre à cette question.

    Maria est la fille de Victoria et de Julian, des enfants perdus de Bilbao, venus en France pour essayer de vivre une autre vie que celle qu’ils ont connue avant de se rencontrer.
    A vingt sept ans, Maria apprend, par le truchement d’une cartomancienne, qu’elle n’est sans doute pas la fille unique de ses parents, mais une enfant adoptée à la naissance. Le livre retrace sa quête, entre Paris et Bilbao, pour connaître la vérité sur sa génitrice et les raisons de son abandon.

    Thème souvent traité, avec plus ou moins de réussite. Dans ce récit, Maria Larrea n’arrive pas à nous impliquer. Peut-être que cela la touche de trop près…
    A vouloir hésiter entre le récit détaillé d’une enquête en maternité et l’histoire d’une petite fille qui a le sentiment d’être rejetée par les autres enfants de son entourage, sa jeunesse tumultueuse, sa propre maternité, sa vie de couple, etc… le lecteur se perd dans le fil de l’histoire.

    Pourtant, la première partie qui traite en fil rouge des conditions de vie des basques démunis dans ce nord de l’Espagne, pendant la période franquiste, apportait une vision réaliste de la misère organisée par ce régime. Mais le trafic d’enfants, la corruption nécessaire pour l’appropriation de ce nouveau-né manquent sérieusement d’approfondissement.

    La seconde partie du livre, la recherche de sa génitrice, est intéressante sans être captivante. Le coup de théâtre de la voyante qui lui affirme qu’elle n’est pas la fille de ses parents puis plus tard, qu’elle est née en même temps qu’un autre enfant (un jumeau ?) est, même si c’est réel, peu crédible. De plus, quel dommage que la narratrice laisse une grande partie du travail d’enquête à une officine de détective privé. Là aussi, on peut se poser la question de savoir s’il s’agit d’un roman ou du journal de ses questionnements.

    Malgré une écriture quelque peu chaotique et parfois abrupte, ce livre a été moult fois récompensé. Sans doute, ne suis-je pas rentrée dedans…

    Lu dans le cadre du prix des lecteurs 2024.
    Merci au Livre de Poche.


    https://commelaplume.blogspot.com/

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    Couverture du livre « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » de Maria Larrea aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Salix_alba sur Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea

    Lors des temps de misère, en juin 1943 en Espagne, la vie quotidienne représente des sacrifices ; aussi fréquemment des bébés trouvent une issue salutaire dans les bras d’une bonne sœur d’un couvent proche du lieu de naissance. Ainsi dans la région de Galice, dans la ville de Bilbao, le destin,...
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    Lors des temps de misère, en juin 1943 en Espagne, la vie quotidienne représente des sacrifices ; aussi fréquemment des bébés trouvent une issue salutaire dans les bras d’une bonne sœur d’un couvent proche du lieu de naissance. Ainsi dans la région de Galice, dans la ville de Bilbao, le destin, va faire rencontrer Victoria et Julian. Qui au bout d’un long périple, décident de partir pour Paris, devant la situation économique difficile du pays. Un roman profondément humain, qui n’a de cesse, pour l’auteure, de s’affranchir d’un passé douloureux, qui justifie de rédiger un roman autobiographique destinée à éviter la vacuité qu’elle ressent et conséquemment obtenir la délivrance des lourdes chaînes de son origine qui lui pèsent depuis tant d’années.

    Paris, Victoria femme de ménage et Julian gardien du théâtre de la Michodière et leur fille Maria qui cherche à s’intégrer dans la vie scolaire. Une période difficile pour Maria, car il lui faut oublier son père violent et porté sur l’alcool ; et voir sa mère supporter d’être une sempiternelle esclave. Sans compter que lors de son parcours au collège et au lycée, les blagues sur son prénom et le métier de sa mère, lui attirent une noria d’injures voire de blagues sur son origine.

    Maria résiste et trouve enfin sa voie, elle sera une réalisatrice de cinéma ; mais elle doit auparavant passer par l’école de La Fémis. Ce qu’elle réussira et fondera une famille. Pourtant pendant une crise existentielle, elle va chez une amie, pratiquante de tarologie, qui lui explique qu’elle n’est pas la fille de ses parents ! Ainsi débute une longue traque dans les archives, les médias, les tests ADN ; et ce pendant des années, pour confirmer ou infirmer cette angoissante réponse. Réponse recouverte d’une épaisse couche de poussière voilant la vérité, et que seule la lumière de sa ténacité lui permettra d’apercevoir un îlot de lumière sur son lignage.

    Une enquête que Maria arrivera à dénouer après de multiples fausses routes, il est bien difficile d’écarter les fils de l’obscurantisme de l’époque, les secrets de famille, les non-dits, les hypocrites convenances et rester ainsi à l’abri des rumeurs. C’est donc une âme pétrie de tristesse à la recherche de sa meute ; quoi de plus normal que de trouver ses origines, ses racines.

    Un récit qui attire la sympathie, grâce à la plume empreinte de verves, d’humilité mais aussi de vérités. Un tsunami d’émotions qui a constitué, pour Maria Larrea, l’acmé de l’amour ; dès lors la sortie de l’oubli, enfin pour une femme née de l’ombre...

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    Couverture du livre « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » de Maria Larrea aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Anita Millot sur Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea

    En Galice, Dolorès accouche (dans son bunker, en bord de mer) d’une jolie petite fille dont elle ne veut pas (après avoir eu un garçon un peu simplet) et qu’elle abandonne au couvent Santa Catalina, où les soeurs la prénomment Victoria. Quand Dolorès viendra la rechercher, des années plus tard...
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    En Galice, Dolorès accouche (dans son bunker, en bord de mer) d’une jolie petite fille dont elle ne veut pas (après avoir eu un garçon un peu simplet) et qu’elle abandonne au couvent Santa Catalina, où les soeurs la prénomment Victoria. Quand Dolorès viendra la rechercher, des années plus tard (elle aura alors dix frères et soeurs) elle sera incapable d’apporter le moindre amour à sa fille Victoria … Ces femmes sont la grand-mère maternelle et la mère de l’auteure.

    Josefa est une prostituée obèse (car très gourmande !) qui va accoucher à Bilbao d’un petit garçon (Julian) dont elle ne veut pas non plus et qu’elle va confier à son tour aux jésuites. Julian sera renvoyé de l’orphelinat après avoir blasphémé et renié Dieu (il venait tout juste de découvrir que sa mère exerçait le plus vieux métier du monde …)

    Élevée à Paris (mais également née à Bilbao) par une mère (femme de ménage) et un père (gardien du théâtre de la Michodière) Maria Larrea sera déjà mère de famille, quand elle apprendra que ses parents n’étaient pas ses géniteurs. Et il lui faudra bien consentir à leur pardonner ce traumatisant mensonge. Elle n’aura, dès lors, de cesse de découvrir la vérité sur sa naissance et de rencontrer la femme qui lui a donné la vie.

    Un joli petit roman autobiographique, touchant et drôle, tendre et empathique. Une très agréable gourmandise littéraire.

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