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Luc Blanvillain

Luc Blanvillain
Professeur de lettres et passionné de lectures, Luc Blanvillain s'est rapidement spécialisé dans les romans jeunesse. Il a été publié par de nombreux éditeurs : Milan poche, Plon, L'école des loisirs, Le Seuil, Hachette.

Articles en lien avec Luc Blanvillain (7)

Avis sur cet auteur (67)

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    Couverture du livre « Le répondeur » de Luc Blanvillain aux éditions Quidam

    Manika sur Le répondeur de Luc Blanvillain

    Baptiste galère à gagner sa vie en tant qu'imitateur, jusqu'au jour où un célébre romancier le contacte en lui demandant de prendre sa voix et répondre pour lui au téléphone, ce qui lui permettrait de finir son roman. C'est ainsi que Baptiste devient la voix de Jean Chozène pour quelques mois....
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    Baptiste galère à gagner sa vie en tant qu'imitateur, jusqu'au jour où un célébre romancier le contacte en lui demandant de prendre sa voix et répondre pour lui au téléphone, ce qui lui permettrait de finir son roman. C'est ainsi que Baptiste devient la voix de Jean Chozène pour quelques mois.

    Un sujet vraiment original et particulièrement bien traité. On s'attache à ses personnages et se laisse entrainer dans cette sorte de vaudeville. C'est bien mené, pas lassant du tout, rythmé et drole. Une lecture légére et enthousiasmante.

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    Couverture du livre « Nos âmes seules » de Luc Blanvillain aux éditions Plon

    Evlyne Léraut sur Nos âmes seules de Luc Blanvillain

    « Nos âmes seules », la capacité littéraire de la prononciation du monde du travail dans sa plus vive démonstration.
    Judicieux, sociologique, ce roman parfaitement réussi, pointe du doigt là où ça fait mal.
    Clément est un homme jeune, dont le mimétisme est une force. Intuitif, malin, il...
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    « Nos âmes seules », la capacité littéraire de la prononciation du monde du travail dans sa plus vive démonstration.
    Judicieux, sociologique, ce roman parfaitement réussi, pointe du doigt là où ça fait mal.
    Clément est un homme jeune, dont le mimétisme est une force. Intuitif, malin, il travaille à La Défense dans une société high-teck pour l’enseigne Vogal Software.
    Doué, habile, fin, il n’a pas besoin de jouer des coudes pour prouver ses compétences. Il maîtrise d’emblée les codes.
    Il déambule dans cet espace moderne, affûté aux diktats financiers, maître des logiciels, à l’aise, visionnaire et intuitif. Il est un atout pour le dirigeant Cherkesly. Il vit avec Myriam, une jeune femme férue de décoration. Un couple conventionnel, sans remous, avec des habitudes de briefing pour aider Clément a évoluer encore plus vite. Ils se racontent. Lui, les évènements, les prouesses d’un quotidien entre baies vitrées, moquette feutrée, les spéculations, les petits travers de cette société emblématique. Ils sont soudés dans leurs confidences. Le travail est une ligne de conduite, leurs paroles et exclamations. Leur spartiate de 25 m² recueille leurs mots, plus rien de compte de plus pour Clément, juste embauché.
    Lui, dont l’élégance est la bonté. Il ne regarde pas ses collègues comme des adversaires. Mais, il cherche en l’autre cette part manquante à son bien-être. Il n’est pas encore formaté. «Cherkesly préfère que les nouveaux venus ne prennent pas de congés. Louis le lui a confirmé. Myriam comprend, mais elle rêve d’une semaine avec lui, n’importe où. Elle rêve d’une vie avec lui. D’un enfant. Elle ne l’a jamais dit mais il devient de plus en plus difficile der détourner la conversation quand elle sinue vers ces sujets dangereux ».
    Carriériste, on ressent pourtant, un masque prêt à tomber. Ce qui pourrait faire vaciller les murs porteurs. Il se sait vulnérable, éjectable dans cette bulle où il n’a pas la main. Son collègue « JJ » manque souvent. Sa jeune enfant est souvent malade. Garde alternée. Fragilisé, « JJ » est visé par la hiérarchie. D’autant plus que la nouvelle DRH est le prototype même d’un profil sans état d’âme.
    Le récit a une belle part de soleil. Une proximité avec les sentiments. Les écueils des vies, ce qu’il faut cacher sous le tapis avant de franchir un bureau lumineux mais glacé. La sensibilité est enfouie, mais c’est sans compter sur le pouvoir de Luc Blanvillain qui observe ses protagonistes, et ouvre les tiroirs frénétiquement d’une histoire plausible.
    Car oui, Clément quittera Myriam. Il ne veut pas d’enfant et pourtant, sa mélancolie est déjà une nostalgie, mais impalpable encore. Il est d’ombre et de lumière. Ses parents âgés se séparent. « Il suppose donc, sans se le rappeler clairement, que l’enfant qu’il était ne considérait pas l’existence comme allant de soi. Avait-il, comme aujourd’hui, une conscience excessive de la fragilité des choses ? Était-il soucieux ? Probablement ».
    Il va rencontrer fortuitement la fille de Cherkesly. L’électrochoc des faiblesses, d’un libre-arbitre pour elle, névrosée, gamine et pourtant enjouée. Ils vont ressentir en gémellaire attitude, le pétillant de la spontanéité. Que va-t-il se passer ? Dans cette sphère où les rôles vont s’inverser ? La chute d’Icare ? « Nos âmes seules » est grave, car profondément humain. C’est le halo d’une idiosyncrasie où le pouvoir, le capitalisme, sont les cartes maîtresses. Il y a ces âmes seules, et des phrases belles à couper le souffle.
    « -Du calme , petit. Je peux être aussi autre chose pour toi. Une magicienne, genre. J’ai des avis sur ta vie, je peux t’offrir un autre regard. Te faire plus de bien que tu ne l’imagines. T’emmener dans des coins où ni toi ni moi ne serions allés sans l’autre. On peut former une équipe pour rien. Tu n’as jamais pris au sérieux l’inutile ».
    « … Deux personnes suffisent à former un petit troupeau. Le couple offre une grégarité liminaire tout à fait suffisante, plus légère pour les transhumances et non moins rassurante... ».
    La quête de soi est une épreuve. « Nos âmes seules », la sincérité radicale. Se comprendre et se réconcilier à soi-même. Affronter les coups bas, les duperies, les faux-semblants qui ne sont que des mirages.
    Ce très beau livre est un levier qui octroie la réponse.
    Sommes-nous ce que nous sommes ?
    Également en format poche dans la collection Les Nomades. Au doux prix de 9,60 €.
    Publié par les majeures Éditions Quidam éditeur.

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    Couverture du livre « Le répondeur » de Luc Blanvillain aux éditions Quidam

    Domi Mots sur Le répondeur de Luc Blanvillain

    Jubilatoire !
    Jubilatoire et intelligent car il suscite de nombreuses réflexions.

    L’histoire : Baptiste est un jeune imitateur, spécialisé dans la contrefaction des voix. Talentueux sans doute, mais quasiment inconnu.
    Pierre Chozène est un écrivain de renom, qui aime sa tranquillité et...
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    Jubilatoire !
    Jubilatoire et intelligent car il suscite de nombreuses réflexions.

    L’histoire : Baptiste est un jeune imitateur, spécialisé dans la contrefaction des voix. Talentueux sans doute, mais quasiment inconnu.
    Pierre Chozène est un écrivain de renom, qui aime sa tranquillité et déteste les mondanités et les opportuns.
    Le romancier commence un nouveau livre, beaucoup plus intimiste et a besoin d’un calme total, et surtout ne plus être dérangé par son téléphone.
    Il engage Baptiste pour répondre à sa place, 24 h sur 24 h, 7jours sur 7. Il lui a préparé des notes pour l’informer de tous les interlocuteurs susceptibles de l’appeler. Il lui laisse carte blanche et exige une paix totale pour se consacrer à l’écriture.

    Chozène se défausse de sa vie sociale, familiale et même amoureuse et Baptiste endosse la personnalité de l’auteur….
    L’alchimie fonctionne bien et personne ne s’aperçoit de la supercherie.
    « Pendant un temps donné, quelqu’un vous déchargeait de votre vie, de vos relations, explorait vos habitudes et inventait des chemins. C’était risqué bien sûr, mais Chozène avait-il quelque chose à perdre ? (…). Baptiste lui permettait de relancer les dés, de redonner sa chance au hasard. Pour un homme ordinaire, c’est une aventure, pour un romancier, une manne. »

    Baptiste, imitateur confidentiel, se sent avec cette confiance et cette responsabilité sur les épaules, soudain légitime, utile.
    Il comprend mieux aussi son travail d’imitateur. «On ne conçoit l’imitation que comme une caricature. Des clowneries. Mais pourquoi, ne pas y voir une sorte de portrait sonore ? Un art véritable ? »

    Attention à ne pas aller trop loin….. En se déchargeant complètement pour Chozène, qui veut la paix, le silence, et surtout pas de compte-rendu.
    Et pour Baptiste, qui se prend au jeu, prend des initiatives, heureuses et malheureuses, en se prenant pour Chozène.
    A quoi tient, la notion d’identité de chacun ?

    Le milieu de l’écriture est bien décrit, par petites touches mordantes et ironiques. Chozène prête des romans à Baptiste et lui dit : « Ils sont très bien, je vous les prête. Déprimants bien sûr, mais très bien. On comprend mieux comment et pourquoi, on va disparaître. »
    J’ai adoré les mots inconnus (pour moi) dont Luc Blanvillain parsème le récit, comme s’il nous disait : Lecteur, va donc chercher la signification. Je ne l’ai pas du tout perçu comme une sorte de pédantisme mais plutôt comme un clin d’œil vers son lecteur.
    « Transsuder, raboudinage, anamnèse, concaténation…. » Je vous laisse chercher comme je l’ai fait…. Des mots sonores…

    L’écriture est précise, simple, parfaitement adaptée à chaque personnage. Les phrases sont courtes et accompagnent bien l’action.

    Une vraie réussite. Et surtout, un sujet original, magistralement traité, qui change des tonalités actuelles.

    https://commelaplume.blogspot.com/

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    Couverture du livre « Pas de souci » de Luc Blanvillain aux éditions Quidam

    danielle Cubertafon sur Pas de souci de Luc Blanvillain

    Parlons en de la morosité surtout en ce moment dans notre vie actuelle , sur tout se qui se passe , santé, vie, guerre, etc ...on a de quoi être morose parfois un livre à decouvrir avec plaisir

    Parlons en de la morosité surtout en ce moment dans notre vie actuelle , sur tout se qui se passe , santé, vie, guerre, etc ...on a de quoi être morose parfois un livre à decouvrir avec plaisir

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