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Larry Watson

Larry Watson
LARRY WATSON est né en 1947 à Rugby, dans le Dakota du Nord. Petitfils et fils du shérif, il rompt la tradition familiale et se lance dans l'écriture. Auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles traduits en une dizaine de langues, il a été récompensé par de nombreux prix littéraire... Voir plus
LARRY WATSON est né en 1947 à Rugby, dans le Dakota du Nord. Petitfils et fils du shérif, il rompt la tradition familiale et se lance dans l'écriture. Auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles traduits en une dizaine de langues, il a été récompensé par de nombreux prix littéraires. Montana 1948 a, dès sa parution aux États-Unis en 1993, été reconnu comme un nouveau classique américain. Larry Watson vit et enseigne dans le Wisconsin...

Articles en lien avec Larry Watson (1)

Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « L'un des nôtres » de Larry Watson aux éditions Gallmeister

    Les Lectures de Cannetille sur L'un des nôtres de Larry Watson

    Mal remis de la mort de leur fils en ce début des années cinquante, le shérif à la retraite George Blackledge et son épouse Margaret sont de surcroît séparés de leur petit-fils de cinq ans, Jimmy, depuis que leur bru s’est remariée avec Donnie Weboy, un homme de sulfureuse réputation qu’ils...
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    Mal remis de la mort de leur fils en ce début des années cinquante, le shérif à la retraite George Blackledge et son épouse Margaret sont de surcroît séparés de leur petit-fils de cinq ans, Jimmy, depuis que leur bru s’est remariée avec Donnie Weboy, un homme de sulfureuse réputation qu’ils soupçonnent de maltraitance sur la jeune femme et l’enfant. Mis au pied du mur par sa femme, George se résout à l’accompagner dans le Montana pour retrouver Jimmy et le ramener coûte que coûte dans leur ranch du Dakota du Nord. Mais, là-bas, ils sont violemment accueillis par le clan Weboy, qui, dirigé d’une main de fer par sa matriarche, terrorise la région.

    Classé parmi les grands de la littérature américaine depuis son premier roman Montana 1948, Larry Watson campe ici un récit taillé à la serpe dans les âpres espaces du Nord-Ouest des Etats-Unis. Tout - paysages comme habitants -, y semble coulé dans une rudesse forgée par la loi du plus fort, la vie se chargeant d’enfermer émotions et sentiments au plus secret des êtres, à moins qu’elle ne vous transforme tout bonnement en brute épaisse, sans autre foi ni loi que la vôtre ou celle de votre meute. L’on se croirait encore au temps de la conquête de l’Ouest, lorsque, enhardis par l’absence ou par la complaisance des autorités, quelques hors-la-loi pouvaient mettre un territoire en coupes réglées, et que les honnêtes gens n’avaient plus qu’à subir ou à se faire justice, à leurs risques et périls.

    C’est ainsi qu’un vieux couple, usé par les combats d’une vie, mais las de courber l’échine, se retrouve à se rebeller contre la goutte de trop. Elle, parce que l’existence lui a déjà ravi ses enfants et que perdre maintenant son petit-fils est au-delà de ses forces. Lui, parce que, désespéré de son impuissance à protéger les siens des coups du sort, il voit soudain rouge quand d’infâmes voyous à la petite semaine viennent insupportablement en rajouter. Commencée dans le silence épais des non-dits et par ce qui paraît d’abord presque comme une impossible lubie de la part d’une vieille femme malheureuse mais têtue, poursuivie en road trip dans les conditions rudimentaires de petites gens habituées à vivre à la dure, l’intrigue s’emballe soudain dans une explosion de violence, où colère et sentiment d’injustice n’ont d’égal que l’affection ressentie pour quelques personnages témoins d’une poignante humanité.

    De tous côtés, ce sont les femmes qui mènent la danse, et les hommes qui suivent ou bien qui boivent, jusqu’à ce que, dans un paroxysme imprévisible, la rage fasse soudain sauter le verrou de leur endurance et les emmène alors dans des actions extrêmes que rien ne laissait prévoir. Longtemps intrigué par la manière dont tout cela va bien pouvoir finir, le lecteur happé par la noirceur du récit autant qu’habité par l’âpre et indifférente majesté des paysages, se retrouve embarqué dans un western implacable, où à la froide cruauté de méchants intouchables finit par répondre l’explosion volcanique de justes incapables de supporter plus longtemps leur condition de victimes.

    Un roman noir, aux personnages anges ou démons, que tout amène à la confrontation brutale. Ainsi sans doute en va-t-il des guerres : arrive insidieusement un point de non-retour, où l’affrontement et le sacrifice semblent les ultimes recours auxquels, malgré soi, se résoudre. C’est implacable et dérangeant.

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    Couverture du livre « L'un des nôtres » de Larry Watson aux éditions Gallmeister

    L'atelier de Litote sur L'un des nôtres de Larry Watson

    Nous sommes dans les années cinquante, dans le Dakota du Nord. On fait la connaissance d'un couple de retraité, Georges et Margaret Blackledge , des gens rudes à la tache et travailleurs. Ils ont perdu leur fils et leur belle-fille Lorna a quitté la ville emportant leur petit-fils Jimmy pour...
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    Nous sommes dans les années cinquante, dans le Dakota du Nord. On fait la connaissance d'un couple de retraité, Georges et Margaret Blackledge , des gens rudes à la tache et travailleurs. Ils ont perdu leur fils et leur belle-fille Lorna a quitté la ville emportant leur petit-fils Jimmy pour aller vivre avec son nouveau mari, un voyou du clan Weboys tenu de main de maître par sa mère. Margaret semble déterminée à récupérer son petit-fils et ils s'embarquent dans un voyage qui les mènera dans l'arrière pays du Montana. Là-bas, les lois ne sont pas les mêmes pour tout le monde, corruption et intimidation pour une confrontation sauvage. On est face à un couple extraordinaire, courageux et droit avec un instinct protecteur pour le petit Jimmy. Une prose superbe qui nous fait vivre le cœur battant pour ce couple si touchant. On atteint une sorte d'état de grâce, en voyant de quoi ils sont capables, l'adversité les rendant forts et majestueux.
    Un roman qui a su me captiver dès les premières pages. Jusqu'où sont capable d'aller les deux parties ? Il est question de famille, d'amour, de lien indestructible, de justice et de sacrifice, des thèmes qui exaltent les sentiments. Je suis restée sous le charme de l'écriture imagée de l'auteur capable de nous faire ressentir la nostalgie du Grand Ouest. Plus on avance dans l'histoire plus la tension est grande, la violence et la noirceur s'expriment avec une force incroyablement convaincante. On devine que quelque chose va finir par se passer mais jamais je ne me serai attendu à la surprise au choc final. Un coup de cœur pour cet excellent thriller dont je suis curieuse de découvrir la version cinématographique avec Kevin Costner et Diane Lane dans les rôles principaux. On se retrouve dans une histoire intemporelle à laquelle nous pouvons tous nous identifier. Bonne lecture.

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    Couverture du livre « Montana 1948 » de Larry Watson aux éditions Gallmeister

    Madame Tapioca sur Montana 1948 de Larry Watson

    [ ATTENTION GRAND ROMAN ]

    Quand on est shérif, doit-on être loyal à la justice où à sa famille ?
    Est-ce trahir son sang que de vouloir appliquer la loi ?
    Voilà le dilemme auquel le père de David devra faire face durant l'été 1948.
    La grande famille Hayden n'en sortira pas indemne. Il n'y...
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    [ ATTENTION GRAND ROMAN ]

    Quand on est shérif, doit-on être loyal à la justice où à sa famille ?
    Est-ce trahir son sang que de vouloir appliquer la loi ?
    Voilà le dilemme auquel le père de David devra faire face durant l'été 1948.
    La grande famille Hayden n'en sortira pas indemne. Il n'y aura pas de vainqueur.

    David Hayden est un homme d'âge mur quand il nous raconte les évènements. Il avait 12 ans cet été là, l'été de l'innocence perdue, l'été où il va découvrir que la vérité n'est pas toujours celle que l'on croit, que le pouvoir peut être mal utilisé, l'été qui va totalement modifié sa vision des membres de sa famille.
    À une époque empreinte de racisme sous-jacent, cette histoire parle de la lutte entre les liens qui unissent une famille et le code moral qui exige que justice soit rendue.

    Magnifique roman pour lequel je pourrais ne pas tarir d'éloges.
    Il n'y a pas un seul mot de trop; il n'y a pas d'effet de style ; il n'y a que la pureté de la prose d'un grand écrivain qui raconte une histoire d'une immense complexité morale. Les personnages sont si tangibles, l'ambiance si palpable qu'il est littéralement impossible d'arrêter sa lecture. Ce livre a toutes les marques d'un classique. C'est juste un roman parfait.

    Traduit par Bertrand Péguillan

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    Couverture du livre « Montana 1948 » de Larry Watson et Pitz Nicolas aux éditions Sarbacane

    Yv Pol sur Montana 1948 de Larry Watson - Pitz Nicolas

    David est un jeune garçon qui vit dans le Montana. Son père y est shérif. C'est un coin paisible qui ne nécessite que peu d'interventions. L'oncle de David, le frère de son père, héros de la guerre, médecin est soupçonné d'abuser de ses patientes indiennes. Le shérif, qui n'a pas l'aura de son...
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    David est un jeune garçon qui vit dans le Montana. Son père y est shérif. C'est un coin paisible qui ne nécessite que peu d'interventions. L'oncle de David, le frère de son père, héros de la guerre, médecin est soupçonné d'abuser de ses patientes indiennes. Le shérif, qui n'a pas l'aura de son frère, réformé suite à un accident qui l'oblige à user d'une canne, doit intervenir. Il tergiverse.

    Je ne connais pas le roman de Larry Watson, ce que je peux dire c'est que cette bande dessinée est très bien. L'histoire paisible au départ s'active et les tensions montent ainsi que les haines et peurs entre blancs et Indiens. David est au milieu de tout cela, qui entend et voit et ne peut agir. il voit son père hésiter entre la justice et l'amour pour son frère et la volonté de ne pas se mettre sa famille et toute la ville à dos.

    Le dessin a des côtés naïfs qui me plaisent beaucoup, une douceur même pour raconter des faits terribles. C'est un bel album, une BD à découvrir, et peut-être même le roman.

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