Au moment où les regards se tournent vers l'Eurovision de la chanson, on vous propose l'Eurovision des romans !
Auteur du best-seller, La formule de Dieu, José Rodrigues dos Santos, écrivain et présentateur vedette du JT au Portugal, répond à nos questions sur la création d'un roman, "Autour d'un verre". La chronique de La Formule de Dieu Son nouveau roman,...
Au moment où les regards se tournent vers l'Eurovision de la chanson, on vous propose l'Eurovision des romans !
La saison estivale, on le sait bien laisse un peu plus de temps à la lecture et le polar y tient une bonne place. Alors, petit récap des succès de l'année et des incontournables. Entre les blockbuster et les petites pépites, que d'univers à explorer, qu'ile se situent aujourd'hui ou dansl es sièclesp assés, les intrigues vont toujours bon train. Ne nous laissons pas impressionner ou plustôt si : dans quel esprit les psychopathes on encore frappé ?
Chaque été révèle son cru de polars . Il y a les auteurs de best-sellers que l'on attend avec la hâte de retrouver un héros récurrent qui saura contre toute attente dénouer l'écheveau d'une intrigue complexe. L'éventail proposé confirme le talent de ces auteurs la plupart du temps plébiscités par la critique internationale.
Parus en 2013, ces romans ont tenu le haut du pavé et poursuivent leur succès dans ce format qui augure d'une longue vie !
« Un millionnaire à Lisbonne » fait suite à « L'homme de Constantinople » que j'avais lu à sa parution (et par hasard un mois avant de découvrir Lisbonne pour la première fois). J'attendais donc ce second opus avec impatience. Dans cette saga, nous quittons Tomas Noronha et ses enquêtes pour lire un roman inspiré de la vie de Calouste Sarkis Gulbenkian, un financier multi-millionaire du siècle dernier, dénommé dans le livre Kalouste Sarkisian.
Ce livre démarre où s'était arrêté le précédent. Kalouste se meurt et son fils Krikor (re-) découvre son père à la lecture de ses journaux intimes qui retracent la vie du grand homme mais aussi celle de sa famille et de Krikor lui-même. le second tome démarre donc avec le deuxième carnet. Krikor est devenu un jeune homme amoureux d'une belle arménienne qui, au début de la première guerre mondiale, a dû quitter Londres et repartir en Arménie avec sa famille.
Krikor en jeune homme amoureux part la rejoindre sans l'accord de sa famille.
Démarre une partie du roman « horreur » dédiée au génocide arménien. Une partie très dure à lire et qui m'a fait découvrir cette tranche méconnue de l'histoire.
La deuxième partie du roman « Beauté » nous ramène à l'art, la grande passion de Kalouste. A comment choisir et se procurer des chefs d'oeuvre et à comment ne pas se les faire substituer pendant la seconde guerre mondiale. Un Leitmotiv de cet ouvrage est la recherche éternelle de la beauté par Kalouste. La beauté sous toutes ses formes. Il y consacre l'argent gagné dans le secteur du pétrole grâce à son don des affaires et des relations (des premiers ministres, des shah, …de tous les pays influents).
Avec la seconde guerre mondiale arrive « l'exil » à Lisbonne, ville découverte par Krikor, un hâvre de paix très proche de Constantinople par bien des côtés.
La consécration de sa vie : une fondation pour ses oeuvres… toujours la beauté.
Encore une fois l'auteur nous offre un ouvrage fouillé dont chaque référence historique peut être vérifiée.
Un très beau livre, dédié à une vie extraordinaire, à lire bien sur après « l'homme de Constantinople ».
Karoust Sarkisian est né en 1869. Il est le fils unique de Vahan Sarkisian qui a fait fortune dans le commerce du tapis d’Orient. Un père dur et intolérant, qui exige de sa progéniture qu’elle excelle en toutes matières, voire qu’elle soit la meilleure de son école arménienne. Ils vivent à Trebizonde (en Turquie)
Lorsque Vahan Sarkisian va découvrir l’existence de la lampe à pétrole, progrès infiniment précieux de l’époque, son fils Karoust va avoir son premier contact avec le fruit de sa future ascension professionnelle et sociale : « l’or noir » … Élevé dans des conditions particulièrement strictes, il deviendra un homme d’affaires impitoyable, ne se reconnaissant qu’une seule et unique faiblesse : une immense passion pour l’art et la beauté qu’il engendre …
JR Dos Santos a construit les deux tomes de façon identique : Krikor apprend que son père est mourant et se remémore à cette occasion les années écoulées.
Un bon roman découvert avec grand plaisir – même si j’ai eu une petite préférence pour le second opus (« un millionnaire à Lisbonne ») lu juste avant. Une enfance qui m’a finalement éclairée sur les causes de l’intransigeance de « Monsieur 5% » à l’égard de Krikor, son propre fils.
Tout d’abord, je tiens à remercier Babelio pour l’envoi de ce roman dans le cadre d’une prochaine rencontre avec l’auteur !
Jusqu’à présent, je n’avais lu de lui que son roman le plus célèbre (« la formule de Dieu ») que j’avais d’ailleurs plutôt apprécié. Cette fois il s’agit d’une magnifique fresque (c’est le deuxième tome, mais je me suis offert le premier opus sans plus attendre !) inspirée de personnages réels et de faits historiques.
1955. Kaloust Sarkisian, (« Monsieur 5% », surnom dû au capital détenu sur la Turkish Petroleum Company par notre héros – l’homme le plus riche de la planète) vient tout juste de mourir. Son fils unique, Krikor, est à son chevet. Il vient d’achever la lecture du premier tome de la biographie de son père (« l’homme de Constantinople ») et s’apprête à en lire le second volet (« un millionnaire à Lisbonne »)
JR Dos Santos s’est librement inspiré de l’histoire peu commune du multimillionnaire – et mécène – arménien, Calouste Sarkis Gulbenkian, en se basant sur des confidences obtenues directement de son petit-fils, Michael Gulbenkian. L’intrigue nous mène sur les chemins de l’exode durant les deux guerres mondiales, notamment en plein coeur du bouleversant et inhumain génocide arménien, perpétré par les turcs durant la « grande guerre » de 14-18 (et auquel survivra par miracle Krikor Sarkisian, le fils du millionnaire). Extermination qui se renouvellera, hélas, pour le peuple juif en 39-45 … L’auteur nous fait également découvrir les méandres complexes d’un business intraitable, celui du commerce pétrolier … Et surtout l’amour inconditionnel porté par le principal protagoniste pour l’art et sa beauté.
Un roman percutant qu’on n’a vraiment pas envie de lâcher avant la dernière ligne. Je suis également impatiente de lire « l’homme de Constantinople », afin d’y découvrir la jeunesse de Kaloust Sarkisian et celle de son fils Krikor …
A la place 204 de ma pal depuis le 6 Octobre 2018 - Deuxième livre du challenge #nothrillerindecember - J'ai choisis ce livre que j'ai empruntée à la médiathèque depuis un moment, mais je voulais pas le rendre, car je souhaitais vraiment le lire - Je me suis dit ce challenge c'est la période propice.
Tomas Noronha, cryptologue se trouve au Caire pour une conférence et rencontre Ariana Pakravan, une iranienne, qui lui propose très vite, une mission pour décrypter une formule d'un livre écrit par Einstein. Cette aventure commence par cela, la CIA vont mettre leur grain de sel, puisque dans ce qui doit déchiffrer, peut être aussi la recette pour fabriquer une bombe et vis à vis des états unis que l'Iran a cette arme et tout simplement impensable
J'ai vraiment adoré ce livre qui nous parle d'Einstein et beaucoup de données scientifiques compose cet ouvrage, ce savant explique comment Dieu peut exister ou pas.
Mais aussi c'est une aventure qui va entraîner Tomas et Ariana pour découvrir ce que veut dire vraiment cette formule, c'est vraiment addictif, beaucoup de rebondissements, complétement pris entre la CIA et l'Iran et son amour pour Ariana
Il y a aussi une partie ou on le suit avec ses parents, ou son père est en train de mourir d'un cancer des poumons, qui as était professeur de Mathématiques, on reste dans la science, mais surtout, on ressent les retrouvailles d'un père et son fils a l'ombre de la fin de sa vie. Ils n’ont jamais réussi à se parler, et justement à ce moment précis de leur existence, ils se parlent à cœur ouvert. C'est vraiment très émouvant.
C'est un livre complet, même s’il n’y a pas de meurtres, cela parle d'ésotérique, l'existence de dieu, de sentiment, et beaucoup d’actions.
Pour moi cet ouvrage il as vraiment tout ce qu'il faut, pour que je sois très vite embarquée, j'avoue que le caractère scientifique du livre par moments m’a paru compliquer, heureusement que j'ai lu il y a quelques années la théorie du chaos, cela m'as aider à comprendre certaines notions.
Surtout je trouve cela très habile, de mêler cette quête de cette formule et la fin de la vie de son père et comment l'accompagner ?
Ce sont deux sujets qui m'ont beaucoup intéressé et surtout qui vont très bien ensemble, c'est mon premier livre de cet auteur, et j'ai très envie de trouver d'autres livres dans cet univers si captivant.
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