Dans ce premier roman graphique très intimiste, Edith Chambon explore avec talent l'héritage émotionnel, le passé qui ressurgit...
La particularité de ce récit, c'est de placer l'action le temps d'une seule et unique nuit. Une chasse à l'homme lancée sous forme de course contre la montre rythmée par les indications d'horaires que nous donne Jock tout au long du récit et qui accentue le déroulement rapide, angoissant et stressant de l'histoire.
Le scénario paraît simpliste au premier regard mais une seconde histoire de corruption et vengeance vient agrémenter l'ensemble.
Visuellement c'est très beau, violent, brutal. Sombre. Peut être même trop. J'ai trouvé l'action difficilement lisible par moment.
Un premier one shot réussi, qui je l'espère aura donner envie à Jock de nous en donner plus souvent.
Jock nous propose avec ce one shot une grosse dose d'action et d'adrénaline digne d'un film de Mickeal Bay.
Cette course-poursuite entre Batman et les multiples gangs qui gangrène Gotham donne un rythme effréné au récit laissant peu de répit à Batman. Bon il est clair que ce n'est pas pour la profondeur du scénario que ce titre va nous marquer, mais il assume pleinement son côté de pure divertissement, et ça marche !
Graphiquement cest percutant,explosif et le choix des couleurs sombres/bleutées accentu la pénombre et la froideur qui anime la ville pour donner du volume à cette traque. Mention particulière pour les mises en scène, Jock utilise pleinement le format de l'album pour nous proposer de spectaculaires et savoureuses mises en page.
En bref un très beau comics bourré d'action et d'adrénaline qui joue pleinement son rôle de pur divertissement.
Après Batman métal, Snyder continue l'exploration du multivers noir à travers cet affrontement entre Batman et le Batman qui rit.
S'appuyant sur les différentes versions de Bruce Wayne des terres parallèles, le Batman qui rit va pousser Batman dans une folie autodestructrice à la limite du chaos mental. En gros c'est ça.
En parallèle, Snyder développe l'histoire du grim knight, ce Batman surarmé, tueur implacable, qui en veut à Jim Gordon. Là c'est plus simple et expéditif.
Visuellement, Jock fait un travail impeccable, arrivant à retranscrire l'horreur du récit avec son style graphique sombre et brutal. Sur un chapitre, Eduardo Risso se charge du visuel et j'adore son taf donc c'est un sans faute.
Une lecture encore un peu prise de tête comme souvent avec Snyder, mais relevé par des planches exquises.
Le Batman jokerisé continue son plan afin d'ouvrir un portail entre le multivers noir et notre dimension. Pour cela, il va corrompre 6 héros de notre terre qui vont affronter superman et Batman.
Scott Snyder laisse le bébé à Joshua Williamson pour écrire cette suite. En ressort un scénario beaucoup moins compliqué et plus classique dans son développement, ce qui n'est pas pour me déplaire après la trilogie métal et le tome 1 du Batman qui rit, qui m'auront donné beaucoup de mal de crâne.
Visuellement, on est également sur un style plus traditionnel, moins personnel mais plus lisible bien que certaines planches sont très inégales.
Le gros point fort de ce tome se trouve dans les interludes, qui s'attardent sur chaque héros corrompu. Au nombre de 6, ils sont écrit et dessiné par un duo différent pour chaque héros. En dehors de 2 qui sont nettement en dessous des autres, l'ensemble est digne d'intérêt et très beau visuellement.
Contrairement au précédent tome, ce récit ne peut se lire sans les 4 tomes précédents, et ouvre sur death métal. La fin est donc frustrante, pour moi qui ne suis pas intéressé par Death métal.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce premier roman graphique très intimiste, Edith Chambon explore avec talent l'héritage émotionnel, le passé qui ressurgit...
De l’imaginaire, de l’inattendu, de l’aventure : vos ados vont adorer ces romans !
La poésie se réinvente : découvrez ses nouveaux talents !
Fort de son expérience de médecin, Claire Vesin pose un constat accablant sur la dégradation de l'hôpital public