L'auteur met en récit deux cents ans d’histoire de la privation de liberté et de l’exploitation humaine dans la région de l’actuel Tchad
Apres un tome 2 qui m'a agréablement surpris je décide de poursuivre cette série bien qu'elle soit loin de mes standards de Bat'lecture habituels.
Et finalement la prise de risque ne s'avère pas payante au moment de clore cet arc j'en ressort déçu...je suis passé complètement à côté.
Les choix narratifs s'éparpillent encore plus au point de simplement survoler certains points. Ca va clairement trop loin pour moi dans le Bat'delire ... d'autant que les explications choisi ne me convainquent pas plus que cela au contraire me voilà avec encore plus d'interrogations...
Ajoutez à cela les récits parallèle qui s'enchaînent sans forcément toujours d'explication logique...me voilà définitivement largué...
Heureusement graphiquement la patte Capullo est toujours aussi plaisante, j'aurai au moins eu ce plaisir la !
En bref je me suis définitivement perdu dans le méandre du multivers noir... ce qui ne m'a pas permis d'apprécier comme il se doit cette suite du Run Metal...pour moi l'aventure s'arrête là...
Après Batman métal, Snyder continue l'exploration du multivers noir à travers cet affrontement entre Batman et le Batman qui rit.
S'appuyant sur les différentes versions de Bruce Wayne des terres parallèles, le Batman qui rit va pousser Batman dans une folie autodestructrice à la limite du chaos mental. En gros c'est ça.
En parallèle, Snyder développe l'histoire du grim knight, ce Batman surarmé, tueur implacable, qui en veut à Jim Gordon. Là c'est plus simple et expéditif.
Visuellement, Jock fait un travail impeccable, arrivant à retranscrire l'horreur du récit avec son style graphique sombre et brutal. Sur un chapitre, Eduardo Risso se charge du visuel et j'adore son taf donc c'est un sans faute.
Une lecture encore un peu prise de tête comme souvent avec Snyder, mais relevé par des planches exquises.
Le Batman jokerisé continue son plan afin d'ouvrir un portail entre le multivers noir et notre dimension. Pour cela, il va corrompre 6 héros de notre terre qui vont affronter superman et Batman.
Scott Snyder laisse le bébé à Joshua Williamson pour écrire cette suite. En ressort un scénario beaucoup moins compliqué et plus classique dans son développement, ce qui n'est pas pour me déplaire après la trilogie métal et le tome 1 du Batman qui rit, qui m'auront donné beaucoup de mal de crâne.
Visuellement, on est également sur un style plus traditionnel, moins personnel mais plus lisible bien que certaines planches sont très inégales.
Le gros point fort de ce tome se trouve dans les interludes, qui s'attardent sur chaque héros corrompu. Au nombre de 6, ils sont écrit et dessiné par un duo différent pour chaque héros. En dehors de 2 qui sont nettement en dessous des autres, l'ensemble est digne d'intérêt et très beau visuellement.
Contrairement au précédent tome, ce récit ne peut se lire sans les 4 tomes précédents, et ouvre sur death métal. La fin est donc frustrante, pour moi qui ne suis pas intéressé par Death métal.
Une fois nest pas coutume c'est par le dessin que je vais commencer ma chronique.
Car oui, graphiquement je nai pas été seduit plus que cela par la patte Jock.
Les traits qu'il prete à Batman comme aux autres protagonistes me dérangent. Je les trouve inexpressif, très peu précis et inégaux. Il en va de même pour les arrières plans, qui soufrent clairement d'un soucis du détails.De mon point de vue, cela dessers complètement le scénario.
Malgré tout son sens de la mise en scène est à souligner.
Par contre les chapitres sur Gordon eux sont dessinés par Francavilla. Son style graphique est plus agréable et j'apprécie cette prédominance du Noir et Rouge qui apporte un grain de folie à ces interludes.
Concernant l'histoire, Bruce est absent de Gotham et sa relève à fort a faire. Alors que dans un même temps nous allons nous attarder sur la famille Gordon et leurs sombres secrets.
Le choix scénaristique se porte ainsi sur des personnages adeptes des second rôles et qui sont là mis en avant, et il faut reconnaître que ce nest pas déplaisant bien au contraire.
En bref, nous avons deux tomes au scénario prenant avec un traitement des personnage intéressant. Malgre tout, je n'aurais pas réussi à passer outre les dessins pour apprécier ce comics à sa juste valeur.
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