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Jerome Attal

Jerome Attal

Jérôme Attal est né en 1970. Il a choisi très tôt la poésie devenant l'un des paroliers les plus prisés de la scène musicale française (Florent Pagny, Johnny Hallyday, Pierre Guimard, Mareva Galanter). Parallèlement, il poursuit une carrière d'auteur, compositeur, interprète avec deux albums dont...

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Jérôme Attal est né en 1970. Il a choisi très tôt la poésie devenant l'un des paroliers les plus prisés de la scène musicale française (Florent Pagny, Johnny Hallyday, Pierre Guimard, Mareva Galanter). Parallèlement, il poursuit une carrière d'auteur, compositeur, interprète avec deux albums dont le très remarqué Comme elle se donne (clipé par Frédéric Taddéï). Auteur de nouvelles dans la revue Bordel. L'amoureux en lambeaux, en 2007 Le rouge et le bleu ou comment les chansons des Beatles infusent dans l'existence aux éditions Le Mot et le Reste. Le garçon qui dessinait des soleils noirs, en 2008.

 

Crédit photo : Wikipédia

Articles en lien avec Jerome Attal (1)

Avis sur cet auteur (68)

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    Couverture du livre « Neuf rencontres et un amour » de Jerome Attal aux éditions Fayard

    Dominique Sudre sur Neuf rencontres et un amour de Jerome Attal

    Qu’est-ce qui fait qu’en ce jour de mars, Antonin Artaud décide de se rendre la soirée à laquelle il a été invité. En retard, coiffé de son habituelle casquette, quoi-que, peut-être pas si habituelle que ça, cette casquette des New-York Yankees, attendu parce que différent sans doute, hésitant...
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    Qu’est-ce qui fait qu’en ce jour de mars, Antonin Artaud décide de se rendre la soirée à laquelle il a été invité. En retard, coiffé de son habituelle casquette, quoi-que, peut-être pas si habituelle que ça, cette casquette des New-York Yankees, attendu parce que différent sans doute, hésitant entre fuir et entrer. Antonin et ses allures de Dandy, ses yeux clairs, son cœur de poète et ses déséquilibres mentaux qui font tout le sel de sa créativité singulière. Car Antonin Artaud est définitivement celui qui sort du cadre, de tous les cadres.

    Qu’est-ce qui fait que la belle et désirable Anaïs Nin se trouve déjà là. Décidée, adulée, écoutée par tous, elle est immédiatement séduite par ce jeune homme différent, timide, apeuré. Libre comme l’air mais plus mariée que certains, plus accompagnée que d’autres par Arthur, son amant écrivain, un peu âgé mais tellement inspiré, attachant, américain.

    Entre lui et elle, le coup de foudre est immédiat. Mais, car il y a un mais, pour Antonin, l’amour ne peut être véritable qu’après neuf rencontres, ni plus, ni moins. Alors il convient d’attendre, d’aider le ciel et leur destin, de provoquer ces rencontres, d’imaginer pour savoir où cela va les mener, quel amour leur est promis. Parce que bien évidement, s’il doit y en avoir un, il ne pourra être que grand, magique, unique, comme eux.

    Que peuvent-ils faire alors ? Se rencontrer, se plaire, se chercher, se découvrir, se refuser, s’espérer, se fuir, se perdre, s’en désoler.

    C’est à l’ombre de cet amour naissant que l’auteur nous entraîne dans les méandres de la création littéraire et artistique de l’époque. Le journal d’Anaïs Nin y tient toute sa place, toute comme la créativité d’Arthur Miller. Les affres d’Antonin Artaud aussi, sa maladie et ses troubles psychologiques implicites, mais réels en filigrane. On y rencontre les artistes qu’ils ont côtoyés avec leurs extravagances et leur talent. Il nous mène aussi vers de réflexions qui restent très actuelles sur le désir, l’amour, l’envie et la fidélité. Sur ces autres que l’on rencontre, aime, avec qui on vit.

    https://domiclire.wordpress.com/2024/02/20/neuf-rencontres-et-un-amour-jerome-attal/

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    Couverture du livre « Neuf rencontres et un amour » de Jerome Attal aux éditions Fayard

    Les livres de K79 sur Neuf rencontres et un amour de Jerome Attal

    La jeune femme et le jeune homme de cette histoire se croisent, se tournent autour, se cherchent, sans jamais arriver à conclure leur relation. Le lecteur assiste aux différentes péripéties de leurs rencontres, après leur coup de cœur évident.

    A travers ces entrevues à répétition, Jérôme...
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    La jeune femme et le jeune homme de cette histoire se croisent, se tournent autour, se cherchent, sans jamais arriver à conclure leur relation. Le lecteur assiste aux différentes péripéties de leurs rencontres, après leur coup de cœur évident.

    A travers ces entrevues à répétition, Jérôme Attal nous plonge dans les milieux artistiques du Paris du début du 20ème siècle. Il nous dépeint un portrait passionnant de ce monde à part et de ses singularités. Dans les salons où se réunit toute l’intelligentsia de la capitale, le libertinage se mêle au snobisme et à l’excentrique. Les deux personnages sont à la fois acteurs et victimes de ce contexte. Cette magie fantasque est le berceau de leur attirance réciproque mais elle va finalement devenir un des obstacles à leur bonheur.

    J’ai pris beaucoup de plaisir aux côtés de ces individus surprenants. On sent qu’ils s’aimantent mutuellement mais ils continuent à jouer au chat et à la souris. Ce petit jeu malicieux démontre que l’amour peut être léger et complexe à la fois. En tant qu’observateur, j’ai adoré assister à ses parades amoureuses et les regarder papillonner.

    Je trouve que ce texte, à l’écriture pétillante, dégage un charme fou. Georges Clémenceau disait que « Le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier », le duo Anaïs et Antonin en est une parfaite démonstration.

    Ayant une culture limitée, je ne connaissais pas les personnages réels dont l’auteur s’est inspiré et je n’ai découvert leur existence qu’à la postface du livre (je me suis renseigné depuis !). Mais cette lacune ne m’a pas empêché d’apprécier l’éclat de cette histoire. J’ai plongé tête baissée dans cet univers saugrenu où la folie côtoie la délicatesse. « Neuf rencontres et un amour » est empreint de cet assemblage et c’est assez réjouissant !

    C’était mon premier Jérôme Attal, ce ne sera pas le dernier !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/02/22/915-jerome-attal-neuf-rencontres-et-un-amour/

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    Couverture du livre « Neuf rencontres et un amour » de Jerome Attal aux éditions Fayard

    kitaro sur Neuf rencontres et un amour de Jerome Attal

    Je suis sévère sur ma note car j'attendais de retrouver la petite sonneuse de
    de cloches et les jonquilles de Green Park hélas.....
    J ai retrouvé 37 étoiles filantes et les amours égoïstes. Les mêmes bobos, artistes plutôt pervers, adultères entre soi. bourges qui s'ennuient etc....

    Encore...
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    Je suis sévère sur ma note car j'attendais de retrouver la petite sonneuse de
    de cloches et les jonquilles de Green Park hélas.....
    J ai retrouvé 37 étoiles filantes et les amours égoïstes. Les mêmes bobos, artistes plutôt pervers, adultères entre soi. bourges qui s'ennuient etc....

    Encore une fois il se sert de personnages celebres et de leurs histoires et il brode autour.
    Je me suis ennuyée.

    Heureusement il reste le style épistolaire qui est toujours parfait, on ferme les yeux et on se retrouve dans les lieux et situations du roman

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    Couverture du livre « La petite sonneuse de cloches » de Jerome Attal aux éditions Robert Laffont

    Christlbouquine sur La petite sonneuse de cloches de Jerome Attal

    Professeur de littérature française, Joe J. Stockholm travaillait à un livre sur les amours de Chateaubriand lorsqu’il est décédé. Son fils, Joachim, retrouve cette œuvre inachevée que son père a laissé alors qu’il évoquait une petite sonneuse de cloche rencontrée par Chateaubriand au moment où...
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    Professeur de littérature française, Joe J. Stockholm travaillait à un livre sur les amours de Chateaubriand lorsqu’il est décédé. Son fils, Joachim, retrouve cette œuvre inachevée que son père a laissé alors qu’il évoquait une petite sonneuse de cloche rencontrée par Chateaubriand au moment où il était en exil à Londres en 1793. Joachim décide alors de reprendre l’histoire là où son père l’a arrêtée et d’aller enquêter sur cette petite sonneuse de cloche pour savoir qui elle était et qu’elle a été sa place dans le cœur et la vie de Chateaubriand.

    Jérôme Attal part d’un détail minuscule, qui aura sans doute échappé à bons nombres de lecteurs de Chateaubriand, pour nous raconter une double histoire. Ce détail figure dans les Mémoires d’Outre-Tombe à l’issue d’un chapitre où l’auteur évoque un baiser donné dans l’Abbaye de Westminster par une jeune sonneuse de cloche.

    Sur cette base qui peut paraître bien anecdotique, Jérôme Attal va nous entraîner à Londres dans les pas, à la fois de Joachim et du jeune Chateaubriand. Ce double récit va ainsi entremêler ses fils pour tisser une intrigue assez captivante.

    Les deux époques se répondent, dans un jeu de miroir habilement construit qui met en parallèle le séjour de Joachim et ses rencontres avec les aventures du Chateaubriand de 1793. L’ensemble est très original, très vivant et plein d’humour. On est très intrigué par cette petite sonneuse de cloche et par l’enquête de Joachim et on espère bien découvrir avec lui le fin mot de l’histoire. Toutefois, le roman s’estompe assez vite de la mémoire du lecteur même s’il a passé un bon moment lors de la lecture. Il manque quelques aspérités auxquelles s’accrocher pour que le récit reste ancré sur la durée.

    A recommander pour la balade Londonienne et l’évocation pleine de vie d’un Chateaubriand exilé, en proie à une rage de dents et à la poursuite de l’image d’une jeune fille entraperçue comme dans un songe.