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Jean-Luc Aubarbier

Jean-Luc Aubarbier
Libraire à Sarlat, ville où il est né en 1955, Jean-Luc Aubarbier est également conférencier et chroniqueur littéraire. Passionné par la philosophie et l'histoire des religions, il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont La France des Templiers, et a publié plusieurs romans, dont Les Démons de s?... Voir plus
Libraire à Sarlat, ville où il est né en 1955, Jean-Luc Aubarbier est également conférencier et chroniqueur littéraire. Passionné par la philosophie et l'histoire des religions, il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont La France des Templiers, et a publié plusieurs romans, dont Les Démons de s?ur Philomène.

Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Le champ des martyrs » de Jean-Luc Aubarbier aux éditions Presses De La Cite

    Calimero29 sur Le champ des martyrs de Jean-Luc Aubarbier

    Nous voilà en Dordogne, en 1994; un journaliste, lassé de sa vie parisienne, s'installe dans le Périgord; en voulant acheter un terrain adjacent à sa propriété pour y construire une piscine, le Champ des Martyrs, il s'aperçoit que les villageois cachent des secrets. Le meurtre d'un allemand...
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    Nous voilà en Dordogne, en 1994; un journaliste, lassé de sa vie parisienne, s'installe dans le Périgord; en voulant acheter un terrain adjacent à sa propriété pour y construire une piscine, le Champ des Martyrs, il s'aperçoit que les villageois cachent des secrets. Le meurtre d'un allemand installé dans le village, qui enquêtait sur les soldats allemands morts au cours de la deuxième Guerre Mondiale afin de les identifier et de rendre leurs restes aux familles et l'arrivée de Greta, proche du défunt, vont mettre au jour de bien terribles faits.
    L'auteur alterne le récit en 1994 avec des flash-back en 1944 alors que le village a été le théâtre d'un terrible drame.
    Nous sommes plongés dans un roman dit de "terroir" avec un arrière-plan historique fort bien documenté. En effet, l'auteur s'appuie sur des faits réels s'étant passés dans un autre village, au nord de Bergerac mais ses personnages sont pure fiction. Il sait retranscrire avec talent cette période terrible où se sont affrontés non seulement les Français et les Allemands mais aussi les Français entre eux (les résistant gaullistes et les résistants communistes). Il sait aussi donner du rythme à son roman, en particulier à partir du meurtre de 1994; les découvertes et les révélations sur 1944 s'accélèrent alors.
    Ce roman est un hommage au Périgord de la Deuxième Guerre Mondiale et à ses nombreux maquis qui ont résisté courageusement; c'est aussi une ode sympathique à son bien-vivre et à sa gastronomie roborative dont les descriptions font venir l'eau à la bouche mais l'auteur ne cache cependant pas un côté plus sombre, celui du rejet des étrangers.
    Le style est fluide, le fonds historique est bien documenté (ce qui m'a permis, par exemple, de découvrir Otto Abetz), sans être écrasant ce qui permet de passer un très bon moment de lecture. Cela a aussi été l'occasion de découvrir un auteur qui en est à son 31ème livre et dont je n'avais jamais entendu parler.
    #LeChampdesMartyrs #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Le champ des martyrs » de Jean-Luc Aubarbier aux éditions Presses De La Cite

    CATHIE LOUVET sur Le champ des martyrs de Jean-Luc Aubarbier

    Le Champ des Martyrs a été publié par les éditions Les Presses de la Cité dans la collection Terres de France en 2022. Le style de l'auteur est chaleureux comme savent l'être les terres périgourdines et vigoureux : "Tout a commencé avec cette histoire de piscine. Les enfants en voulaient une...
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    Le Champ des Martyrs a été publié par les éditions Les Presses de la Cité dans la collection Terres de France en 2022. Le style de l'auteur est chaleureux comme savent l'être les terres périgourdines et vigoureux : "Tout a commencé avec cette histoire de piscine. Les enfants en voulaient une pour notre maison de vacances. Je la leur avais promise, mais je me heurtais au refus obstiné de mon voisin, propriétaire du champ des Martyrs, de me vendre ce bout de terre dont il ne faisait rien. Ils sont comme ça, les gens d’ici. Têtus. Le père Léonard aurait préféré perdre un bras plutôt que de se séparer du moindre arpent. Je demeurais désemparé, avec ma promesse non tenue, et le sentiment que je ne reverrais pas mes deux adolescents de sitôt." (Page 10)3Je n’avais encore jamais vu ma métairie si tôt dans l’année. Au mois de mars, le bout de jardin et les pentes herbues qui montaient à l’assaut de ma demeure s’étaient couverts de violettes, de pervenches et de primevères. La maison, blottie contre son rocher, se chauffait au soleil printanier par réverbération, de manière naturelle. Les arbres, tout autour, bourgeonnaient. Le réveil de la nature correspondait à ma nouvelle existence. Je consacrai mes premières semaines au jardinage et aux aménagements, avant de me mettre sérieusement au travail."(Page 19).
    L'intrigue:
    Suite à son divorce, Julien Leclerc, journaliste, prend un long congé afin d'écrire un roman. Coupé du monde turbulent, dans sa métairie nichée au fin fond du Périgord. Antoine et Eric, ses deux fils adolescents, refusent de venir passer leurs vacances chez lui. Trop loin de leurs distractions habituelles. Julien promet alors de faire creuser une piscine.
    Julien décide d'écrire un roman sur la baronne de Montastruc qui vécut au château à partir de 1934. De son vrai nom Gilberte Destal, la baronne était une ancienne actrice qui, une fois devenue veuve, avait beaucoup œuvré pour le village de Saint-Pierre de Vitrac et son château. Au fur et à mesure de ses recherches Julien comprend que les villageois protègent un secret: "J’avais déjà constaté que la communauté semblait frappée par une malédiction : beaucoup de célibataires, de couples sans enfant. Elle paraissait condamnée à une mort lente. Ce sombre mystère excitait mon imagination. Le silence taiseux des villageois, l’obstination de mon voisin à refuser de me vendre le champ des Martyrs m’intriguaient. Le maire me prit à nouveau par le bras et m’entraîna vers la fête." (Page 54).
    Un secret qui remonterait aux événements qui ont ensanglanté Saint-Pierre pendant la seconde guerre mondiale. Mais la mort du père Léonard, en juillet, révèle une nouvelle qui fait sensation dans le village: Karl Hauser, l'avocat allemand, a acheté les terres du vieil homme. Hauser est retrouvé mort quelques jours plus tard. Ce meurtre serait-il lié à celui d'Amédée Duval survenu à Barcelone en 1960? Ou avec l'attaque que le village a subie le 9 août 1944. Julien, en quête de documentation historique en vue d'étayer son roman, se lance dans une quête passionnante, secondé par Greta, parente de Karl.
    Cinquante ans plus tard, la communauté de Saint-Pierre est toujours marquée par les stigmates de l'Occupation dans les cœurs et les esprits. Ceux qui ont perdu un mari, un fils, un frère, ne les oublient pas. Julien est bien décidé à percer le mystère qui nimbe le château et les agissements de la défunte baronne, révélant une personnalité bien plus complexe que ce que les villageois en disent.

    Un récit passionnant basé sur des faits réels, même si l'auteur a choisi de les situer dans un village fictif. Car son propos n'est pas tant de raconter une tragédie comme il y en eut malheureusement tant pendant la seconde guerre mondiale, mais de proposer une réflexion sur le rapport à la mondialisation, sur l'accueil fait aux "étrangers", représentés par les nombreux touristes, qui sillonnent le Périgord, bousculant ses habitants de leur torpeur et de leur routine. 
    Une écriture claire et soignée met en lumière ce roman que l'on lit d'une traite, emporté par la verve de Jean-Luc Aubarbier, et par le savant tricotage qu'il construit entre passé et présent. Loin de juger les actes de chacun pendant cet épisode tragique, il se contente de nous mettre face aux événements: confronté à des situations extrêmes, comment réagit-on? Comment gère-t-on lorsque l'on se retrouve en danger de mort, face à des forces que l'on ne peut maîtriser? Devient-on un héros par la force des choses...ou un lâche?

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    Couverture du livre « Le testament noir » de Jean-Luc Aubarbier aux éditions City

    Yv Pol sur Le testament noir de Jean-Luc Aubarbier

    San Diego, Californie, le 10 septembre 2001, un homme âgé qui profite de son jacuzzi se fait assassiner. Le lendemain, ce sont les tours jumelles de Manhattan qui tombent.

    1920, Jérusalem, les services secrets britanniques engagent un jeune homme, juif, qui parle plusieurs langues pour...
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    San Diego, Californie, le 10 septembre 2001, un homme âgé qui profite de son jacuzzi se fait assassiner. Le lendemain, ce sont les tours jumelles de Manhattan qui tombent.

    1920, Jérusalem, les services secrets britanniques engagent un jeune homme, juif, qui parle plusieurs langues pour espionner les chefs musulmans islamistes qui sont approchés par les membres de la secte allemande Thulé, celle-ci même qui forgea les bases du nazisme.

    Retour en 2001 où Pierre Cavaignac et Marjolaine Karadec, archéologues se retrouvent embarqués dans une histoire qui lie ces deux dates.

    Pour ne rien cacher, c'est le deuxième livre de Jean-Luc Aubarbier que je lis, le premier (qui est le troisième tome des aventures des deux archéologues), intitulé La vengeance de Gaïa s'intéressait à la Préhistoire, et ne m'avait pas emballé. Pour Le testament noir -qui est chronologiquement la deuxième aventure du couple-, ma sensation est toute autre. J'ai beaucoup aimé. Sans doute l'époque, le contexte m'ont-ils concerné davantage puisque la construction des deux livres est la même.

    Avant d'entrer dans le vif du sujet, je précise que JL Aubarbier est historien des religions, libraire et franc-maçon -personne n'est parfait, ça doit arriver à plein de gens bien ; plaisanterie mise à part, ce détail est important car la maçonnerie est très présente dans ses livres. Il a aussi écrit des essais sur le Périgord, les Cathares, les Templiers, autant de sujets qui me plaisent bien.

    La bonne idée de ce roman est de parler des origines de l'islamisme, très fortement lié au nazisme "L'islamisme est à l'islam ce que le nazisme fut à l'Allemagne." (p.154), de déplacer notre regard d'occidentaux sur la seconde guerre mondiale, vers le Moyen Orient. J'ai appris une foultitude de choses. En bon Européen moyen, je n'avais jamais cherché vraiment à savoir comment le conflit avait pu s'étendre là-bas. Certes, j'avais bien notion de Rommel en Egypte et de divers fronts, mais pas à ce point. La secte Thulé qui cherche à étendre son pouvoir de nuisance, la naissance des Frères musulmans : "Dans les années 1920, le grand mufti de Jérusalem et la secte des Frères musulmans se sont mis au service d'Hitler. Après la défaite de 1945, de nombreux dignitaires nazis ont gagné les pays arabes et ont poursuivi la lutte clandestinement. Sans eux, le conflit israélo-arabe n'aurait jamais eu lieu. "Celui qui s'en prend à un juif trouvera en moi un ennemi le jour du jugement dernier", a dit Mahomet. Mais comment faire la paix quand le ministre de l'information de Nasser se nomme Hans Appler, collaborateur de Goebbels ?" (p.194). J'ai trouvé ça passionnant, JL Aubarbier semble très documenté et connaisseur, il s'appuie sur des ouvrages et des faits cités en fin de volume. Son livre donne une autre ouverture sur le monde dans lequel on vit actuellement, très loin de ce que l'on apprenait à l'école sur cette période. Il est vrai que la colonisation et le découpage des territoires en frontières créées de toutes pièces n'étaient pas au programme.

    Et l'intrigue, celle qui lie tous les éléments entre eux et fait intervenir des personnages fictionnels au milieu de ceux qui ont réellement existé ? Un rien fantastique : une relique de deux mille ans en est la clef de voûte. Elle se suit très bien et même plus puisque l'envie d'arriver à l'épilogue et de comprendre toute l'histoire est très forte et tient en haleine jusqu'aux ultimes pages. Pierre Cavaignac et Marjolaine Karadec sont obstinés, têtus, fins et très calés dans leur domaine professionnel, ce qui nous en apprend également pas mal sur la ville de Toulouse -que je ne connais pas encore, mais j'ai de bonnes idées de visites et même un restaurant s'il existe encore. Ils pourraient paraître un peu "justes" mais le fait est qu'ils ne sont pas enquêteurs ni flics et donc leurs limites sont excusables, et puis les héros tout-puissants, ce n'est pas trop mon truc.

    En résumé, une excellente lecture que je conseille pour cette fin d'été -ou après- et si vous aimez la Préhistoire, laissez-vous tenter également par La vengeance de Gaïa (City poche) qui devrait fonctionner tout pareillement. Et pour être complet, la première aventure du duo d'archéologues s'intitule L’échiquier du temple.

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    Couverture du livre « L'échiquier du temple » de Jean-Luc Aubarbier aux éditions City

    Nathalie cez sur L'échiquier du temple de Jean-Luc Aubarbier

    Un très bon livre alliant enquête sur fond d'archéologie et histoire du Périgord.
    L'intrigue est passionnante !
    Un bon moment de lecture !

    Un très bon livre alliant enquête sur fond d'archéologie et histoire du Périgord.
    L'intrigue est passionnante !
    Un bon moment de lecture !

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