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Jack London

Jack London

Jack London naît le 12 janvier 1876 à San Francisco (Californie). Autodidacte, il a fait son éducation par les livres en fréquentant assidument la bibliothèque publique d'Oakland.

Après une enfance misérable dans le ranch de son beau-père, il entame dès l'âge de quinze ans une vie d'errance. Il ...

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Jack London naît le 12 janvier 1876 à San Francisco (Californie). Autodidacte, il a fait son éducation par les livres en fréquentant assidument la bibliothèque publique d'Oakland.

Après une enfance misérable dans le ranch de son beau-père, il entame dès l'âge de quinze ans une vie d'errance. Il exerce une multitude de métiers : ouvrier, marin ( ce qui l'amènera jusqu'au Japon et Sibérie), blanchisseur, pilleur d'huîtres, chasseur de phoques...

Il adhère au socialisme après avoir participé à une marche de chômeurs vers Washington. Devenu vagabond, il est arrêté fin 1894 - il n'a alors que 18 ans - et passe un mois dans un pénitencier à Buffalo, dans l'État de New York. En 1897, il participe à la ruée vers l'or du Klondike mais atteint du scorbut, il est rapatrié. Il entame alors une carrière d'écrivains largement inspirée de ses voyages et aventures. À sa mort à 40 ans en 1916, des suites d'un empoisonnement du sang, il laisse derrière lui quelque cinquante ouvrages, les plus célèbres étant sans doute L'Appel de la forêt (1903), Croc-Blanc (1906) et Martin Eden (1909).

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Jack London (4)

Avis sur cet auteur (112)

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    Couverture du livre « Martin Eden » de Jack London aux éditions Folio

    Annie Boucher sur Martin Eden de Jack London

    Un homme du bas peuple, sensible, bon et droit qui par amour force et volonté va s'élever. Il découvre la société bourgeoise étriquée, le rejet. Ses lectures le poussent à en savoir toujours plus, sur tout les sujets, à s'améliorer, se bonifier, se métamorphoser. Il commence à écrire et...
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    Un homme du bas peuple, sensible, bon et droit qui par amour force et volonté va s'élever. Il découvre la société bourgeoise étriquée, le rejet. Ses lectures le poussent à en savoir toujours plus, sur tout les sujets, à s'améliorer, se bonifier, se métamorphoser. Il commence à écrire et ne peut plus s'arrêter. Une vraie drogue! Malgré tout, le succès ne vient pas. Il désespère et crève de faim. Son amour l'abandonne.
    Il finira par être reconnu et encensé mais hélas cela le perdra.
    Une critique acide et implacable de la société américaine, du monde éditorial, de la bourgeoisie et du monde ouvrier toujours d'actualité. Un livre magnifique.

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    Couverture du livre « Martin Eden » de Jack London aux éditions Folio

    Teabooksandbubbles sur Martin Eden de Jack London

    « L’avenir parut à Martin moins noir. Le succès tremblotait au bout, comme une étoile ».

    Martin Eden, marin bagarreur et sans le sou, s’éprend de Ruth, une jeune fille bourgeoise. Par amour, il cherche par tous les moyens à se cultiver et s’élever au dessus de sa condition. Mais, très vite, «...
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    « L’avenir parut à Martin moins noir. Le succès tremblotait au bout, comme une étoile ».

    Martin Eden, marin bagarreur et sans le sou, s’éprend de Ruth, une jeune fille bourgeoise. Par amour, il cherche par tous les moyens à se cultiver et s’élever au dessus de sa condition. Mais, très vite, « puissamment conscient des beautés universelles », il s’éprend de littérature. Il aime toujours Ruth mais la petite bourgeoisie étriquée et ignorante dans laquelle elle évolue ne le fait plus rêver. Martin veut plus désormais. Fort de son agilité intellectuelle et guidé par une ambition qui le dévore, il veut devenir un grand écrivain et s’arrime à cette tache comme si sa vie toute entière en dépendait. Un jour, il le pressent, il écrira des chefs-d’oeuvre...

    Jack London livre ici la chronique enchanteresse d’un jeune homme qui découvre la lecture, les mots et en tombe amoureux. C’est également une plongée passionnante dans le processus créatif, loin du mythe inépuisable de l’écrivain qui écrit un chef d’oeuvre en un tour de main. Martin Eden - comme Jack London lui-même puisque le roman est très fortement autobiographique - se tue à la tâche. Il lit et écrit dix-neuf heures par jour et vit dans une misère crasse, rejeté par sa famille et ses amis qui le traitent de fainéant et de doux rêveur.

    Mais si Martin Eden a les allures d’un roman d’apprentissage et que son intrigue tourne autour d’un amour impossible, il est avant tout un pamphlet politique. Nul autre décrira si bien l’abrutissement causé par un travail manuel harassant ou encore le sentiment terrible de n’appartenir à aucune classe. Devenu trop cultivé pour le milieu social auquel il appartenait, il n’a aucune envie d’entrer dans les affaires et de devenir un petit bourgeois comme le lui demande Ruth et sa famille. Il devient alors un électron libre, un temps attiré par la politique et le socialisme puis irrémédiablement seul…

    Un roman d’apprentissage fiévreux et universel.

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    Couverture du livre « Le peuple d'en bas » de Jack London aux éditions Libretto

    Madame Tapioca sur Le peuple d'en bas de Jack London

    « On ne peut pas faire travailler un homme comme un cheval, le faire vivre et le nourrir comme un porc, et dans le même élan, lui demander d’avoir des aspirations saines et des vues pleines d’idéal. »

    Une plongée au fond de l’Abîme…
    En 1902 Jack London part vivre le quotidien des habitants...
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    « On ne peut pas faire travailler un homme comme un cheval, le faire vivre et le nourrir comme un porc, et dans le même élan, lui demander d’avoir des aspirations saines et des vues pleines d’idéal. »

    Une plongée au fond de l’Abîme…
    En 1902 Jack London part vivre le quotidien des habitants des quartiers de l’East End à Londres. Là tout n’est que désolation. L’extrême misère au cœur de l’Angleterre. Travailleurs pauvres, chômeurs, famine, maladie, alcool, violence, prostitution, logements insalubres et surpeuplés, suicides. Le plus grand Empire de l’époque est aussi la plus inégalitaire des terres. D’un côté l’opulence, de l’autre le dénuement le plus complet.
    London s’immerge dans cet enfer et relate des scènes inimaginables.
    On ressent une colère extrême à la lecture du combat de chacun pour simplement survivre. Et la colère augmente parce que l’auteur montre bien que c’est peine perdue. Jamais ils ne pourront s’en sortir. Le système les a ramené à l’état de bête. La civilisation a faillit à sa mission.

    Traduction de François Positif, revue par Noël Mauberret

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    Couverture du livre « Martin Eden » de Jack London aux éditions Folio

    Madame Tapioca sur Martin Eden de Jack London

    Il serait gonflé de faire en quelques lignes une critique de ce roman, inutile également d'en faire un résumé. Voici juste mon expérience de lecture.

    Je n'étais pas pressée de lire ce classique. Je savais que ce serait une évidence, je pensais que ma rencontre avec Martin serait immédiate et...
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    Il serait gonflé de faire en quelques lignes une critique de ce roman, inutile également d'en faire un résumé. Voici juste mon expérience de lecture.

    Je n'étais pas pressée de lire ce classique. Je savais que ce serait une évidence, je pensais que ma rencontre avec Martin serait immédiate et totale.
    Mais ça ne s'est pas passé exactement comme ça…
    Pendant un peu plus de 200 pages, la lecture a été presque laborieuse et je me voyais déjà en train de me justifier devant les Babeliotes de ne pas avoir aimé Martin.
    Oui, je dois avouer que j'ai trouvé ce long début verbeux, conventionnel, presque plat. Ruth et Martin me tapaient sur les nerfs.
    J'ai eu peur d'être trop vieille, plus assez idéaliste pour cette lecture.
    Il fallait malgré tout que j'aille au bout pour comprendre pourquoi ce roman était devenu culte.

    Et j'ai bien fait, et je comprends, et je rejoins la foule des admirateurs.
    Rien n'est conventionnel, rien n'est plat dans ce roman d'apprentissage.
    D'un coup l'histoire a pris de l'ampleur, les personnages de la consistance, les réflexions une profondeur incroyable.
    Jamais un livre ne m'a fait changer de jugement aussi radicalement en quelques pages. Mon intérêt n'a fait que s'accroitre de page en page jusqu'à ce que je puisse conclure par « j'ai lu un chef-d'oeuvre ».

    Au risque d'utiliser une expression toute faite, j'ose dire que je ne sors pas indemne de cette lecture.
    Récit d'un désenchantement, du refus catégorique de se conformer à la vision commune de l'élite. Récit de l'échec d'une vie toute entière tournée vers l'idéal de la reconnaissance sociale qui reposerait sur le seul mérite. Il y a tant de choses dites dans ce roman que la force de Martin Eden réside sans doute, hormis son style parfait, dans les multiples lectures qu'on peut en faire. Son retentissement est surement différemment pour chaque lecteur. Moi j'en ressors plus jeune, plus exaltée, moins résignée.

    Traduit par Philippe Jaworski.