L'adaptation du roman de Jack London promet de grands moments d'émotion en famille !
La "Story littéraire", c'est une vidéo dans laquelle une personnalité qui ne fait pas partie du milieu littéraire se confie sur une un livre qui l'a particulièrement marquée. Pour cette première story, nous sommes partis à la rencontre du...
L'adaptation du roman de Jack London promet de grands moments d'émotion en famille !
Gagnez le roman qui a bouleversé le rapport de Thierry Marx à la littérature !
La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
Des Etats-Unis à l’Inde, de l’Asie centrale à la Chine, David Lefèvre, infatigable globe-trotter, ne pose ses valises que pour écrire ses voyages. Cet inconditionnel de Nicolas Bouvier vient de publier Aux quatre vents de la Patagonie : en route pour la Terre de Feu, aux éditions Transboréal. Deux autres ouvrages paraîtront d’ici à la fin de l’année : La Vie en cabane, Petit discours sur la frugalité et le retour à l’essentiel et Solitudes australes, Chronique de la cabane retrouvée… Rencontre.
Courte nouvelle qui se lit comme avec l’épaisseur d’un excellent roman.
On ne lâche pas ce récit de combat en deux parties : La révolution mexicaine à l’époque de Diaz et un match de boxe talentueusement illustré symbolisant l'engagement sans failles et les ressources profondes d’un peuple opprimé.
Ce texte traduit la volonté, la force aveugle, le courage voire l’inconscience des faibles quand acculés, quand ils n’ont plus rien à perdre, se retrouvent habités par une conscience politique de combat sans merci face à l’injustice sociale et la corruption.
En avant-propos, la notice du traducteur Philippe Mortimer et la postface de Larry Portis nous révèlent les écrits et la biographie de Jack London qu’ils nous font découvrir en tant que romancier mais aussi en fervent militant de gauche bien que ‘pétri de contradictions’.
Leurs notes ainsi que le récit nous apprennent beaucoup sur l’actualité sociale du Mexique en 1911 et son rapport aux États-Unis complice du régime tyrannique de Porfirio Diaz avant que Washington finisse par se retourner sur son rival réformiste Francisco Madero.
Une écriture forte et sous tension, ramassée comme un muscle sans gras pour vous décocher un bel uppercut !
Du Jack London,
Talentueux
Remarquable
Admirable.
Beauté triste
Il fallait que j'aille au bout et je ne cache pas que ce fut long et pénible, comme la vie de Martin Eden, sortie de l'imagination du grand Jack London (1876 – 1916), de son vrai nom John Griffith Chaney, dont je me souviens avoir lu Croc-Blanc, il y a bien longtemps…
C'est le film superbe de Pietro Marcello que j'ai vu dans le cadre du Festival international du Premier film d'Annonay, qui a motivé la lecture du roman. Durant celle-ci, j'ai eu l'image de Luca Marcinelli qui campe un formidable Martin Eden. Mais quelle belle idée d'avoir situé l'histoire en Italie, à Naples, en lieu et place d'Oakland, de l'autre côté de la baie de San Francisco où Jack London a vu le jour et a vécu ! J'aurais adoré que le roman se passe dans ce cadre napolitain qui offre tellement plus de ressources à l'imaginaire et au rêve.
Malgré tout, je reconnais que le tableau de la société californienne du début du XXe siècle, dressé par l'auteur de L'Appel de la forêt, est fort instructif et éloquent. le peuple se débat dans la misère, constituant une classe laborieuse exploitée au maximum alors que la bourgeoisie étale insolemment sa richesse tout en méprisant celles et ceux qui créent cette richesse par leur travail. Ah bon ? Ça n'a pas beaucoup changé ?...
Même si Philippe Jaworski, professeur émérite à l'Université Paris Diderot, qui préface longuement le livre et assure un dossier complet, le conteste, il est certain que Jack London a mis beaucoup de son vécu dans son récit.
Avec une verve incroyable, un débit littéraire abondant, il campe un homme parti de rien, issu des plus basses couches du peuple, qui tente de se faire une place dans la littérature par la seule force de son travail, de l'étude solitaire. Il réussit à écrire, met sa santé en danger, souffre de la faim, se prive de sommeil pour réussir à parvenir au bout de son rêve fou.
Martin Eden était marin, se battait facilement pour se faire respecter mais, pour avoir porté secours à un jeune bourgeois, découvre un autre monde qui le fascine au début et tombe amoureux de Ruth qui l'éblouit et l'émerveille.
Séduit d'abord par les idées socialistes, ses lectures le poussent vers toujours plus d'individualisme. L'argent lui manque terriblement. Il tente de faire publier ses textes dans des magazines mais tous refusent. Malgré tout, il continue, écrit sans cesse, rêve de succès, suit les conseils de Russ Brissenden, un poète social et suicidaire.
Dans Martin Eden, Jack London montre toute la vanité du succès littéraire. Un écrivain de grand talent peut rester méconnu jusqu'au bout si personne ne lui donne sa chance. le succès peut survenir par le plus grand des hasards et un phénomène de mode s'empare alors du public, phénomène que les médias et les réseaux sociaux aujourd'hui tentent toujours d'amplifier.
À ce moment-là, que devient l'homme ? Ici, Jack London se montre très pessimiste. Dès que le succès tant attendu arrive, Martin Eden est incapable d'écrire. Il ne rédige plus une ligne et j'ai trouvé cela la pire chose qui puisse arriver à un homme qui a tout sacrifié à la littérature.
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Buck a hérité de la force de son père, un gigantesque terre-neuve, et de l'élégance de sa mère, une colley écossaise. Il vit une jeunesse agréable de chien de compagnie au sein de la famille du juge Miller, au sud de la Californie. Jusqu'au jour où un domestique indélicat le vend pour éponger ses dettes de jeu.
Débute alors pour Buck un long voyage vers le grand nord, jusqu'en Alaska, au cours duquel il apprendra un nouveau métier, chien de traîneau, découvrira la jalousie et la violence au sein d'un équipage puis en deviendra le chef, et côtoiera le pire et le meilleur chez ses maîtres successifs, avant de retrouver ses racines profondes.
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Jack London a consacré le dernier chapitre de ce court roman à une réponse aux critiques que reçut cet oeuvre, venant notamment du président Roosevelt lui-même et de John Burroughs, un scientifique dont le nom est aujourd'hui ignoré : les aventures de Buck auraient été, en différents points, impossibles !
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Jack, je pense que tu as eu tort d'essayer de te justifier. Oublions le réalisme et ne gardons que la fable : celle qui nous fait rêver, avec nos enfants et petits-enfants, de grands espaces, d'aventures et de vies sauvages. Tu les décrits tellement bien ! Pourquoi faudrait-il que nous sacrifiions notre plaisir de lecteur à la véracité scientifique ?
J'avais aimé ton Croc-Blanc au cinéma ; je suis tombé sous le charme de Buck, ton héro dans L'appel de la forêt, et m'en vais de ce pas en conseiller la lecture à l'aîné de mes petits-enfants !
http://michelgiraud.fr/2020/09/12/lappel-de-la-foret-jack-london-bibebook-une-fable-qui-fait-rever/
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