Séverine Vidal et Kim Consigny racontent la création de cette bande dessinée magistrale
Séverine Vidal et Kim Consigny racontent la création de cette bande dessinée magistrale
Nous voici embarqué dans un conte qui fait réver.
Une petite fille de huit ans élevé par son père et sa belle mère se retrouve en pension.
Jusqu'au jour ou se dernier décide d'aller la chercher, sur le chemin un incident va les contraindre a s'arreter et a passer une nuit dans un chateau très proche.
Mais celui ci est en ruine, abandonné a une réputation de revenants, d'apparitions, de fantomes...
Très vite cette petite fille va resentir une connection avec ce chateau mais surtout avec les statues qui y demeure.
Sans rentrer dans l'histoire, il s'avère que cette petite fille va enfin pouvoir faire la lumière sur ses origines et découvrir sa propre histoire.
Un conte merveilleux ou j'ai aimé me plonger, entre nature champètre, esprits et poésie, cette courte histoire m'a fait passer un agréable moment de lecture et de légereté.
Un premier roman de cette autrice prolifique qui donne bien le ton de son œuvre ultérieure, son souci de contribuer à l’émancipation de la femme de la tutelle sociale dans laquelle elle est bien installée ! Une histoire d’amour au charme suranné racontée avec un style brillant convoquant avec bonheur toute la panoplie d’une conjugaison sophistiquée de la langue Française.
C'est une correspondance poussive et inégale. Il y a de très beaux moments avec des belles envolées (excessives ?) d'Alfred de Musset et de réflexions plus critiques de George Sand sur leur relation, la vie, la tristesse aussi.
Les débuts sont plein d'entrain, de douce folie amoureuse. Très vite, au retour de Venise où Alfred est revenu seul à Paris pendant que George est restée avec son nouvel amant qu'elle considère comme son père (elle a parle un moment dans la correspondance où elle dit qu'elle aurait aimé un couple à trois pour l'équilibre) leur correspondance oscille entre entre mauvaise foi, faux bonheur (je vais au bordel vs Pagello est un homme parfait) et probablement tristesse profonde d'être séparé. Mais aucun des deux ne veut l'avouer suggérant que le bonheur de l'autre en amour lui ferait du bien, et prêchant ainsi le faux pour savoir le vrai.
Quand George revient à Paris, là où est Alfred, tout semble de nouveau possible. Elle renvoie son Pagello en Italie, et c'est la plus belle partie de leur correspondance. Ils s'aiment et se déchirent, ils s'exposent aussi un peu. On referme leur correspondance en restant en suspend : cette nuit promise va-t-elle de nouveau redonner de l'élan à leur relation ? [un temps oui et puis c'est la rupture définitive].
On comprend le besoin de se nourrir l'un de l'autre. Ils parlent de leurs projets, ils se corrigent leurs épreuves, ils s'écrivent comme des brouillons pour leurs oeuvres. Mais l'ensemble à dû mal à prendre. D'ailleurs, cette correspondance est relue selon la préface de ce livre, et Alfred a même mis des coups de ciseaux dans certains mots pour les faire disparaitre.
Leur correspondance me laisse un coup de déception peut-être aussi parce que j'ai lu, il y a peu de temps, la solaire correspondance d'Albert Camus et de Maria Casarès...
C'est une très belle oeuvre, dure et sans concession sur le portrait des personnages, de ceux mis au ban par la société tout en ayant l'injonction de vivre sous son regard, de la pauvreté (apparente ici car Fanchon va pouvoir s'extraire de ce milieu grâce à l'argent caché du décès - dans le Morvan on dirait la goyotte - puis à une éducation à la ville),
La protagoniste ne gagne "le droit" d'être nommée par son vrai prénom (et non plus son surnom) quand elle devient un membre à part entière de cette société. L'amour que lui voue l'un des deux jumeaux est beau, triste, sans mièvrerie, silencieux d'une certaine façon un peu comme pour la Princesse de Clèves : ce sont des sociétés qui actuellement ne nous parlent peut-être plus mais l'individualité n'était pas autorisée, pas plus que l'amour s'il n'avait pas l'aval parental + sociétal.
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