Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Eric Reinhardt

Eric Reinhardt

Eric Reinhardt, né à Nancy en 1965, vit et travaille à Paris. Il est l'auteur des romans "Demi-sommeil" (Actes Sud, 1998), "Le moral des ménages" (Stock, 2002), "Existence" (Stock, 2004), "Cendrillon" (Stock, 2007), "Le système Victoria" (Stock, 2011).

"L'Amour et les forêts", paru aux éditions ...

Voir plus

Eric Reinhardt, né à Nancy en 1965, vit et travaille à Paris. Il est l'auteur des romans "Demi-sommeil" (Actes Sud, 1998), "Le moral des ménages" (Stock, 2002), "Existence" (Stock, 2004), "Cendrillon" (Stock, 2007), "Le système Victoria" (Stock, 2011).

"L'Amour et les forêts", paru aux éditions Gallimard en 2014, salué par l'ensemble de la critique, a reçu le prix Renaudot des lycéens 2014 et le prix roman France Télévision.

 

Eric Reinhardt a aussi signé le livret d'un ballet d'Angelin Preljocaj pour l'Opéra Bastille, "Siddharta" (2010), des entretiens avec Christian Louboutin (Rizzoli New York 2011), ainsi que plusieurs livres illustrés autour de l'architecture. Sa première pièce de théâtre, "Elisabeth ou l'équité" (Stock, 2013), a été créée au théâtre du Rond-Point par Frédéric Fisbach en novembre 2013. Adepte des croisements artistiques, il a participé à des lectures-spectacles avec la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot, le chanteur Bertrand Belin et le groupe Feu ! Chatterton.

 

En 2012, il reçoit le Globe de Cristal d'honneur pour l'ensemble de son oeuvre.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Eric Reinhardt (2)

Avis sur cet auteur (64)

  • add_box
    Couverture du livre « L'amour et les forêts » de Eric Reinhardt aux éditions Folio

    Chantal Lafon sur L'amour et les forêts de Eric Reinhardt

    Quand la vie dévisse
    Ce livre attend d’être lu depuis sa sortie. Mais le battage médiatique était tel que j’avais différé. C’est en écoutant la lumineuse Virginie Efira que j’ai eu enfin l’envie de m’y plonger.
    Plonger est le terme, failli m’y noyer car décontenancée par l’écriture ampoulée et...
    Voir plus

    Quand la vie dévisse
    Ce livre attend d’être lu depuis sa sortie. Mais le battage médiatique était tel que j’avais différé. C’est en écoutant la lumineuse Virginie Efira que j’ai eu enfin l’envie de m’y plonger.
    Plonger est le terme, failli m’y noyer car décontenancée par l’écriture ampoulée et ce « Bénédicte Ombredanne » assené comme une litanie qui me laissait à distance d’une histoire pourtant intéressante.
    Une fois accepté ces obstacles, j’ai pu apprécier quelques phrases ciselées.
    Certaines scènes, comme la séquence Meetic, la rencontre avec Christian, m’ont décrispée même si le tout oscille entre obscénités et mièvreries qui parfois créent le malaise.
    Les dialogues avec les enfants sonnent juste et interrogent : « Tu sais ça prend du temps de savoir qui on est, il faut y réfléchir et dans ce but il faut apprendre à penser, oui, penser, tu m’as bien entendue, donc s’équiper des outils adéquats, acquérir une culture, exercer sa sensibilité et son intelligence. C’est à ça que ça sert, les études, figure-toi, et pas à formater les esprits […] Si tu renonces dès aujourd’hui au collège pour pouvoir garder intact cet état originel où tu crois identifier ce qui fait ta singularité, eh bien dans quelques années tu te réveilleras un matin en te découvrant prisonnière d’une situation que tu n’avais pas vue, tu découvriras un système établi là où toi pensais qu’il y avait un immense territoire de liberté… »
    Ce dialogue entre Bénédicte et sa fille Lola, 12 ans, ne fait qu’approfondir le gouffre qu’il y a sous les pieds de Bénédicte qui a tout, en théorie, pour ne pas subir cette situation et le fait qu’elle la subisse sans mettre de mots sur ses maux, le déni total.
    Le lecteur se dit que cette femme éduquée et qui a les moyens de son émancipation a en mains les atouts pour mettre en pratique ce qu’elle essaie d’inculquer à sa fille.
    Le pourquoi, reste une grande interrogation avec un embryon d’explication donné par sa jumelle à la fin du livre.
    L’atout de ce livre est, indéniablement, de montrer au lecteur, pas à pas, le processus de destruction. Ici, la transformation physique de la victime, consumée par la violence, se voit. Le lecteur observe cette déliquescence, Bénédicte devient son ombre, telle une sculpture contemporaine en matières périssables. Elle se dissout sous nos yeux.
    L’histoire dit aussi beaucoup sur les gens qui sont dans son entourage, qui la voit chaque jour, qui se doute et n’approfondisse pas nécessairement, la vie qui file pour chacun…
    Mais l’ensemble me laisse une impression ambiguë de « trop plein » de mots et du vide de l’inachevé, comme si le style de l’écriture et la construction n’épousait pas son sujet.
    L’adaptation cinématographique semble avoir pris un autre parti narratif, mais pas sûre d’aller en salle malgré la présence de Virgine Efira et Melvil Poupaud.
    ©Chantal Lafon
    https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/05/26/lamour-et-les-forets/

  • add_box
    Couverture du livre « L'amour et les forêts » de Eric Reinhardt aux éditions Folio

    Salix_alba sur L'amour et les forêts de Eric Reinhardt

    Un sujet profondément sociétal, quand on connait le nombre de femmes mortes sous les coups de leurs conjoints ; mais ceux-ci peuvent – au-delà de la force physique –, faire vivre un véritable cauchemar à leurs compagnes, pour aboutir au même résultat.

    Si la quatrième de couverture nous...
    Voir plus

    Un sujet profondément sociétal, quand on connait le nombre de femmes mortes sous les coups de leurs conjoints ; mais ceux-ci peuvent – au-delà de la force physique –, faire vivre un véritable cauchemar à leurs compagnes, pour aboutir au même résultat.

    Si la quatrième de couverture nous spécifie que le livre de Éric Reinhardt sera " un texte fascinant", je dois reconnaître que dès le début j'ai souffert devant le style affecté voire à certains moments emphatiques de ce récit. Pourtant, j'ai insisté, diantre, pour espérer que Bénédicte Ombredanne (une anagramme ; une ombre damnée ?) arrive à trouver l'issue de sa forêt bien épaisse ou trouver la paix loin de son mari tyrannique.

    Que dire de son mari Jean-François : un homme humiliant, un harceleur féroce, un adepte du chantage avec les enfants et un individu malsain, névrosé.

    Enfin, Bénédicte, qui considère avoir une existence délabrée, et se désigne comme un objet mis au rebut, et donc une femme abandonnée. Une femme qui se voulait libre, et éviter les sempiternelles notions de conformisme, d'ordre établi et d'étroitesse d'esprit. Et qui ne trouvera, malheureusement, que d'ineffables coercitions.

    Elle aura un seul moment dans ce lourd destin ; celui de jouir d'un instant unique, où le temps suspend la tombée des feuilles et lui octroi cet instant uniquement pour elle ; se sentir enfin désirée ; mais pour un bien court laps de temps ; pour derechef retrouver son sentiment de déréliction du ménage !

    En résumé: j'ai la très nette impression d'être resté à l'orée du bois et de ne pas avoir trouvé le départ du sentier de grande randonnée de l'amour. Déçu, je suis, déçu je reste, car je n'ai pas eu l'appel de la forêt.

  • add_box
    Couverture du livre « L'amour et les forêts » de Eric Reinhardt aux éditions Folio

    Anne Vacquant sur L'amour et les forêts de Eric Reinhardt

    La construction du récit sous forme de témoignage reçu par l’auteur lui-même opère un mouvement de recul à chaque fois : on part d’un entretien pendant lequel Bénédicte Ombredanne raconte une partie des faits passés et lorsqu’on revient dans le présent, c’est pour repartir dans le récit de la...
    Voir plus

    La construction du récit sous forme de témoignage reçu par l’auteur lui-même opère un mouvement de recul à chaque fois : on part d’un entretien pendant lequel Bénédicte Ombredanne raconte une partie des faits passés et lorsqu’on revient dans le présent, c’est pour repartir dans le récit de la sœur sur la jeunesse de sa jumelle. Ceci procure une impression vertigineuse d’impuissance à agir sur les événements, à chaque fois révolus.
    La cruauté se développe comme une plante vénéneuse. Elle terrorise et détruit petit à petit la jeune épouse qui face à ce déferlement de méchanceté, n’oppose rien que sa perte d’illusion et son besoin de dépendance affective.
    Lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/12/07/eric-reinhardt-lamour-et-les-forets/

  • add_box
    Couverture du livre « Comédies françaises » de Eric Reinhardt aux éditions Gallimard

    NATHALIE BULLAT sur Comédies françaises de Eric Reinhardt

    Chronique Nathalie Bullat
    Si vous êtes passionné d'informatique et par l'histoire d'internet, quand ce n'était que des balbutiements, que personne n'y croyait, ce livre, basé sur des faits réels, est pour vous. Il évoque les années 70 à travers quelques grandes figures du monde de la...
    Voir plus

    Chronique Nathalie Bullat
    Si vous êtes passionné d'informatique et par l'histoire d'internet, quand ce n'était que des balbutiements, que personne n'y croyait, ce livre, basé sur des faits réels, est pour vous. Il évoque les années 70 à travers quelques grandes figures du monde de la politique, de l'industrie et des affaires. L'ingénieur Louis Pouzin et l'homme d'affaires Ambroise Roux , vous connaissez ? Je les découvre .
    Mais il n'y a pas que cela, le sentiment amoureux, le hasard, le moment où la vie bascule, où l'on passe à côté d'un événement ou d'une rencontre importante façonnent aussi cette histoire.
    La plume d'Eric Reinhardt est riche mais la construction du roman m'a parue complexe, tissée comme un patchwork où s'imbriquent deux histoires. J'ai dû le décortiquer. Trop long, trop alambiqué (envie de sauter des paragraphes, serai-je la seule ?) j'ai bien failli laisser tomber et
    pourtant j'ai découvert un évènement important et intéressant que je ne connaissais absolument pas. Le fait qu'un des pères d'Internet était français, Louis Pouzin, et qu'en 1974/75 le gouvernement de l'époque (Giscard) poussé par un puissant homme d'affaires, Ambroise Roux, a interrompu son programme de recherche et l'a laissé filer aux USA alors que la France devait les devancer : être le première !! Elle a préféré le minitel à Internet !!!
    Dimitri, jeune homme de 27 ans, meurt dès la première page ! C'était un idéaliste, plutôt très à gauche, travaillant à l'AFP, toujours dans l'attente d'un nouvel amour ! Il aimerait écrire des livres dont un sur le peintre Max Ernst. Il est surtout fasciné par la révolution numérique.
    A Madrid, en pleine lecture des Essais , il est subjugué par une jeune fille ( qu'il avait d'abord pris pour un garçon!), il la suit , s'invente des histoires, la retrouve à Bordeaux. Dimitri tombe très souvent amoureux, collectionne les expériences, passe sans cesse à autre chose . Et surtout il est impressionné par les personnages de Pouzin et Roux, s'interroge et mène son enquête : pourquoi, à cause de qui et à quel moment la France est passée à côté de l'aventure d' Internet . Reinhardt au passage égratigne le Pouvoir en place à cette époque qui n'a pas su et pas voulu faire face aux puissants lobbyings en ne laissant à la France, jouer aucun rôle dans cette aventure du numérique.
    Roman difficile mais qui trouvera et passionnera son public !