Avec ce premier roman, l’autrice a remporté le concours organisé pour les vingt ans de la collection Folio SF
Avec ce premier roman, l’autrice a remporté le concours organisé pour les vingt ans de la collection Folio SF
Qu’est-ce qu’il était bien ce bouquin ! Tout le monde en parlait et je me méfie généralement des commentaires élogieux, mais j’ai tout aimé ici sans que ce soit pourtant un coup de cœur. Je le sais rarement de suite, plus tard peut-être si j’y repense, s’il me hante ou non. Pourtant, je l’ai qualifié de parfait à mon acolyte de lecture commune. Et “parfait” dans ma bouche, ce n’est vraiment pas souvent. C’est qu’elle est difficile la dame (et chieuse, certes) ! Néanmoins il y avait un écho parfait lié à ma propre histoire personnelle qui explique certainement cela.
J’ai aimé la narration qui brise le quatrième mur en nous confiant une sacrée histoire familiale, de filiation, de reflets et de miroirs, tout cela avec beaucoup de thé - je suis déjà théolique… - en usant de métaphores pour notamment évoquer la maltraitance et le rejet. Et le cheminement derrière pour remonter l’histoire - Peut-on dire que l'on
connaît bien ses parents ? - comprendre, accepter et pardonner pour enfin s’autoriser à vivre, à être soi. J’ai également aimé les troupeaux de théières - je m’abstiens depuis des années d’en faire une collection (on en achète une, puis deux, puis… Non mais tu comprends, elles sont trop jolies, et…) - l’idée est cocasse et originale ; ainsi que les outrenoms, ou encore les papillons et fleurs étranges. Le personnage de Vera aussi, qui a su s’affranchir et trouver sa place dans le monde, exemple concret de résilience. Enfin, Nice et ses environs : décor mais également personnage et témoin à part entière.
Pour conclure et être honnête, lire les aventures de Marine me plairait assez. Voilà, c'est dit.
Sympathique lecture donc pour le pumpkin autumn challenge 2023 que j’avais instinctivement mis dans la catégorie Automne des bois et au-delà : “pomme alors[...]” pour le mot “thé”, mais qui colle également à “mémoire” et “intergénérationnel”.
Très très intéressant et nouveau dans ce style que je connais pourtant pour avoir lu beaucoup de romans fantasy. Cependant, le style d'écriture peut ne pas plaire à tout le monde, moi même j'ai du m'accrocher aux 1ers chapitres car je n'aime pas, à priori, qu'on me tutoie dès les 1eres pages et que cela démarre un "peu foutoir". Après les choses s'installent et c'est parti : une inventivité folle, des personnages déments et c'est peu de le dire et surtout une belle intrigue qui nous tient jusqu'au bout, j'ai d'ailleurs versé ma larme finale sur le destin de ces femmes fortes d'aujourd'hui et demain. Merci Me @Chris.Vuklisevic d'avoir enchan-thé ma dernière nuit !
l'Univers est extrêmement riche, mais pas de longue exposition sur toutes ses spécifiés ou de pages qui t'expliquent pendant des plombes les tenants et les aboutissants de chaque institution, chaque personnage ... non non tout est clair et limpide. Ca se passe sur Sheltel donc, île au centre du monde, dont la population se croit dernière survivante ... SAUF QUE un jour des pirates (qui eux croyaient toute cette mer complètement vide) arrivent sur l'île. Et c'est la DEBANDADE voilà, j'en dis pas plus mais les répercussions de ne plus être Seuls au Monde sont terribles.
Je ne m'y connais pas trop en SF mais j'ai trouvé ça super FRAIS et original (bon en même temps c'est Très noir et cruel donc Fais Attention des fois ça pique un peu héhé). Il y a Plein de rebondissements et de secrets, les personnages sont super cools (c'est à noter mais beaucoup de femmes, qui ont des rôles importants, on aime).
J'arrivais pas à en décrocher (et ça ça n'arrive jamais).
Merci à lecteurs.com de m'avoir fait découvrir cet ouvrage.
Il y a un peu du Bene Gesserit dans Les Hérétiques de Dune de Frank Herbert, et comme dans cette autre communauté, on se laisse emporter à suivre des événements régis par des règles et des codes que l'on ne comprend pas forcément de prime abord.
De la même façon, j’ai mis du temps à entrer dans le roman, mais une fois happé, je n’ai pas lâcher jusqu’à la conclusion.
Bravo pour ce premier roman.
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