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Brice Matthieussent

Brice Matthieussent
Brice Matthieussent est traducteur de plus de deux cents livres, notamment de Jim Harrison, Thomas Pynchon et Bret Easton Ellis. Il a publié cinq romans dont Vengeance du traducteur, prix du Style.

Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Les jours noirs ; nous nous retrouverons à Saint-Pétersbourg » de Brice Matthieussent aux éditions Arlea

    Bono Chamrousse sur Les jours noirs ; nous nous retrouverons à Saint-Pétersbourg de Brice Matthieussent

    LES JOURS NOIRS, nous nous retrouverons à Saint-Pétersbourg

    de Brice Matthieussent

    Éditions Arléa

    Grâce à Masse Critique de Babelio, j'ai découvert Brice Matthieussent sous un registre que je ne connaissais pas, celui de l'écrivain... et, pas de doute, le bougre sait écrire et il écrit...
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    LES JOURS NOIRS, nous nous retrouverons à Saint-Pétersbourg

    de Brice Matthieussent

    Éditions Arléa

    Grâce à Masse Critique de Babelio, j'ai découvert Brice Matthieussent sous un registre que je ne connaissais pas, celui de l'écrivain... et, pas de doute, le bougre sait écrire et il écrit bien !

    Si vous ne le savez pas, Brice Matthieussent est un traducteur de grand talent (celui de Jim Harrison entre autres) mais il est aussi un des chefs-de-file de la nouvelle génération de traducteurs et traductrices... un de ceux qui redonnent de la noblesse aux traductions ! Fini de tronquer, d'arranger et de réécrire selon son bon vouloir, on respecte enfin le texte original pour le lecteur français !

    Mais fini le bavardage et parlons plutôt du livre LES JOURS NOIRS...

    En décembre 2006, Brice Matthieussent se rend à Saint-Pétersbourg pour animer des ateliers d'écriture à l'Académie polaire (université fondée en 1991 afin de former des cadres issus du grand nord sibérien et de l'Extrême-Orient soviétique). De ce séjour, il tire un magnifique portrait de la ville de Saint-Pétersbourg en l'opposant au roman de Dostoïevski, "Les nuits blanches".

    On se doute qu'il fait très froid à Saint-Pétersbourg mais on y apprend que les habitants ont aussi très faim ; les animaux qui s'aventurent dans la ville (chiens, chats, corneilles, lapins, renards, loups, ...) se retrouvent souvent dans les assiettes. Et Brice Matthieussent parle à merveille de ce peuple russe... un peuple qui a perdu l'estime de soi et le cache sous les traits de l'arrogance tout en gardant une ferveur pour la littérature et la poésie. Face cette misère, Brice Matthieussent mets en parallèle les lieux prestigieux de Saint-Pétersbourg qui, eux, sont flambants neufs et brillent de mille Ors pour satisfaire les touristes.

    Aussi inimaginable que cela paraisse, Saint- Pétersbourg est une ville sans panneaux publicitaires, mis à part quelques écrans plasma dans le centre-ville (toujours à destination des seuls touristes car c'est seulement dans le métro aux heures de pointe que l'on peut croiser les saint-pétersbourgeois).

    Mais Brice Matthieussent évoque aussi la littérature pour nous parler d'autres villes, américaines celles-là, et qui portent le même nom : St Petersburg en Floride où mourra un certain Jack Kerouac, une St-Petersburg (fictive) située dans le Missouri (où naîtra Tom Sawyer et Huckleberry Finn) et une St-Perterburg (sans le S mais bien réelle) en Virginie Occidentale. Et à ma grande joie, il n'oublie pas de mentionner Michel Strogoff.

    Bref, j'ai adoré ! Et je remercie les éditions Arléa et Babelio pour cette lecture.

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    Couverture du livre « Le joueur et son ombre » de Brice Matthieussent aux éditions Phebus

    Colette LORBAT sur Le joueur et son ombre de Brice Matthieussent

    Chris Piriac est un modèle à présenter dans toutes les écoles de tennis… Tout au moins au début de sa fulgurante carrière, pour son fair-play devenu légendaire. Après, surtout pas !!
    Chris Piriac est le génie tennistique de son époque. Il bosse, trime sous la férule de son père qui, se...
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    Chris Piriac est un modèle à présenter dans toutes les écoles de tennis… Tout au moins au début de sa fulgurante carrière, pour son fair-play devenu légendaire. Après, surtout pas !!
    Chris Piriac est le génie tennistique de son époque. Il bosse, trime sous la férule de son père qui, se rembourse sur la bête en paradant sur les courts faisant le paon devant l’ascension de son fils.
    Chris, d’un milieu modeste, ne résiste pas aux sirènes des soirées mondaines avec son cocktail soûlographie, drogue, sexe qui fait de lui une loque sur les terrains de tennis. Il perd, perd et… perd tout. Comme d’autres joueurs dans n’importe quel sport, il s’est brûlé les ailes
    Grandeur et décadence, un thème souvent abordé dans la littérature mais qui, dans ce livre, ne m’a pas convaincu. Un match que je n’ai pas apprécié, un jeu ennuyeux dans lequel je n’ai pu m’introduire. Que du fond de court, pas de montée au filet.
    Le style de l’auteur est impeccable, pourtant je me suis ennuyée. Je pense que d’autres lecteurs y trouveront un peu du sel de la terre battue qui m’a manquée.
    Comme son héros, le livre ne relève pas l’attente que j’y ai mis.

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