Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Je n'ai pas résisté à l'appel de l'imaginaire d'Aurélie Wellenstein ! À l'image de ses précédents récits, l'univers dépeint dans La Venise des Louves est atypique et sombre, néanmoins une lueur d'espoir perce toujours l'obscurité.
Le style de l'auteure s'allie très bien à celui de l'illustrateur qui propose des planches absolument sublimes, certes empreintes de violence (vous êtes prévenu !), mais aussi de courage, de tendresse et de d'émotion.
Seul petit bémol selon moi : puisqu'il est aussi riche, l'univers aurait mérité davantage d'approfondissement. Je trouve notamment que l'histoire manque un tantinet de transitions, même si cela n'affecte en rien la compréhension du lecteur. Mais, au moins, on n'a pas le temps de s'ennuyer !
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Le dieu du random - celui qu'on invoqué à jet de dé pour sortir des livres poussiéreux de sa pile à lire quand on manque d'inspiration ou qu'on est en panne de lecture - m'a amené en mers mortes, et si le voyage ne fut pas de tout repos, la pêche fut pourtant bonne… Enfin, je veux dire, la pioche !
Sachant que c'est un livre orienté jeune adulte, le récit - autant de la fantasy (voire du conte), que de la science-fiction - tient la route avec une fin douce-amère en même pas 300 pages. Personnages crédibles, et une imagination se rapprochant des studios Ghibli, ou d'autres créations japonaises. Probablement pour cela que mon cinéma intérieur a vraiment imagé le tout avec des personnages et une ambiance aquarellés. Pour finir, l'histoire parvient à un équilibre satisfaisant pour pousser à la réflexion, et potentiellement à la prise de conscience.
On est dans un univers savamment construit, et j'ai nettement préféré cette histoire, là où j'avais nettement moins accroché avec “La mort du temps” à l'époque. L'autrice semble continuer sur sa lancée en abordant l'expansion des déserts, via le désert des couleurs. Cela m'a instantanément fait penser à l'histoire sans fin de par son titre et résumé, même si l'ambiance sera très certainement différente. Tout cela pour dire que je me pencherai sur cet autre roman avec plaisir avant que ne sonne une fin du monde déjà bien amorcée.
Nous sommes dans un Paris futuriste post apocalyptique où les mers et les océans ont disparus, dévorés, avalés, acidifiés, pollués, étouffés par les plastiques , hydrocarbures et métaux lourds. L’eau s’est évaporée et tous les animaux sont morts. La plupart des gens n’avaient pas mesuré la relation intime qui liait la santé des océans et la leur. Les survivants s’accrochaient de toutes leurs forces dans ce monde qui tombait en poussière entre deux « marées hautes ». Massacré avec violence, le fantôme des mers mortes revenait hanter les hommes lors de phénomènes baptisés « les marée hautes », aléatoires, parfois courtes , parfois longues, mais toujours mortelles. La mer fantôme se jouait des murs et des distances, elle engloutissait le monde et personne n’était épargné. Ses eaux ne noyaient pas les humains mais elles portaient ses soldats: les animaux fantômes unis par la vengeance qui se nourrissaient de l’âme des survivants.
C’est lors d’une marée haute que Bengale, personnage au passé trouble, va rencontrer Chrysaora qui danse avec les méduses et ne semble bizarrement pas en danger. Ils sont toutefois sauvés par une bande d’exorcistes qui les emmènent dans les ruines de l’Opéra Garnier où ils jouent pour une grande baleine blanche afin qu’elle rende l’âme de Jonas, le fils d’Herman leur chef, âme qu’elle lui a en partie siphonné. Mais, quels vont être les rôles de Bengale et Chrysaora dans cette aventure ?
Olivier Boiscommun illustre ici le roman d’Aurélie Wellenstein « Mers mortes » qui mêle subtilement fantasy, récit postapocalyptique et drame écologique.
Son dessin est magnifique et pare ce futur cauchemardesque de couleurs directes, intenses, chatoyantes sans rien enlever de la violence et de l’émotion contenues dans le récit. On retrouve également la patte graphique d’Olivier Boiscommun dans ses personnages aux traits légèrement elfiques.
L'épée, la famine et la peste deuxième partie.
Toujours poursuivis par l'inquisition, nos trois compères font face et se battent sans relâche.
Partie centrée sur les personnages , on revient sur le passé de chacun. Ce que l'on croyait la vérité était mensonge. Tout s'explique et chacun raconte comment son pouvoir est arrivé, garou, tarenta, lionne. Pourquoi Conrad et Sulyvahn, deux amis et frères d'armes sont-ils devenus des ennemis.
Une fin un peu trop facile, mais la lecture reste prenante.
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