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Ahmed Tiab

Ahmed Tiab
Ahmed Tiab, né à Oran (Algérie) en 1965, vit
aujourd'hui à Nyons, en France, depuis le début des
années 1990. Il y enseigne l'anglais et l'espagnol. Il a
publié son premier roman, Le Français de Roseville, en
janvier 2016 chez le même éditeur, point de départ de
cette série autour du personnage de Kém... Voir plus
Ahmed Tiab, né à Oran (Algérie) en 1965, vit
aujourd'hui à Nyons, en France, depuis le début des
années 1990. Il y enseigne l'anglais et l'espagnol. Il a
publié son premier roman, Le Français de Roseville, en
janvier 2016 chez le même éditeur, point de départ de
cette série autour du personnage de Kémal Fadil,
commissaire à Oran. Il se consacre désormais à l'écriture
du troisième volume.

Avis sur cet auteur (12)

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    Couverture du livre « Vingt stations » de Ahmed Tiab aux éditions Editions De L'aube

    Evlyne Léraut sur Vingt stations de Ahmed Tiab

    « Je m’installe pour un voyage sans destination à travers les rues et les boulevards de cette ville obsédante et cruelle. Je cesse d’exister et contemple le monde. »
    L’incipit prend place dans un renom émouvant.
    « J’ignore pourquoi je me retrouve là »
    « Vingt stations » est une déambulation...
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    « Je m’installe pour un voyage sans destination à travers les rues et les boulevards de cette ville obsédante et cruelle. Je cesse d’exister et contemple le monde. »
    L’incipit prend place dans un renom émouvant.
    « J’ignore pourquoi je me retrouve là »
    « Vingt stations » est une déambulation exutoire, un chef-d’œuvre à l’aube-née. Un voyage empreint d’intériorité, mais il n’est pas l’heure encore pour la renaissance. Ahmed Tiab observe, en quête du geste, du regard qui retiendra son attention pour le faire sien. Chacune des stations symbolisent le pays où il vit et qui va connaître des jours sombres. Ce récit kaléidoscope dévoile un homme éprouvé, blessé dans sa chair qui s’épanche station après station. Prenez le temps de l’écouter. Ahmed Tiab devient le reflet des confidences, de ce qui va advenir subrepticement. Ne doutez jamais. Ne vous arrêtez pas avant la dernière station. Nous sommes près de lui, en assise dans les paysages, les mouvements, les êtres et la ville qui s’agite. « Vingt stations » et l’errance travaille sa pierre, avance l’œuvre infinie d’un auteur qui se heurte aux drames d’un pays chaotique.
    « Les consolations où les écoliers quittent la chaleur réconfortante des lits et les foyers aux odeurs douces. »
    L’homme relie ses pensées aux roulements du tramway, en proie à la guerre civile. Les extrémismes religieux, les interdits, sa vue se brouille. Le périple sonne le glas de l’irréversible. Son enfance meurtrissure, une mère rejetée du foyer dont les écarts n’étaient que la libre-pensée, l’attrait pour l’impalpable. Trop âgée, elle disparaît, reniée. Le vide est comble d’une petite cousine qui veille sur l’enfant. Jusqu’au jour où son père se remarie avec elle. Trente ans d’écart, la jeunesse fauchée en plein vol. Nedjma, colombe aux ailes brisées.
    « J’ai claqué derrière moi la porte de l’enfance et il n’en subsiste que de fulgurantes douleurs. Un feu de Bengale de picotements sur la peau. C’est parce que je ne lâchais rien que les adultes me dressèrent à céder, à tout accepter. »
    L’enfant grandit. Nedjma est l’ultime horizon. La pureté de l’innocence, le pays côté ciel, les respirations salvatrices, l’Ode à la joie. La guerre sournoise fait des ravages. L’Algérie franchit la ligne rouge. Le frère est un ennemi, terroriste, le voisin, un traître. Plus de rires, d’embrassades, de musique. Les maisons ont les persiennes en larmes, les femmes baissent les yeux, oppressions, la liberté anéantie. « L’homme est loup pour l’homme » à l’instar de Pline. Que se passe-t-il dans cet initiatique voyage qui se heurte au réel immanquablement ? Sans destination, la solitude qui tresse les pavloviens rappels. Douleurs d’un peuple ravagé par les horreurs, les corruptions, les meurtres et les petits arrangements.
    « Un moment de répit où la rue vit le miracle du vide. Dès mon, enfance où la meute établissait déjà sa loi aux abords de l’école. Premier à prendre les coups et dernier à les voir venir. »
    « Vingt stations », Nedjma l’espérance. Le tramway s’enfonce dans un gouffre parabolique.
    « Nos assassins sont encore de ce monde. Ils sont en liberté. Ils peuvent vivre tout près de nous. On pourrait leur sourire et leur dire merci. Merci d’avoir causé notre malheur. »
    « Ils se sont remis à tout mélanger dans nos esprits. Qui étaient les bons ? Qui étaient les mauvais ? »
    « Vingt stations » est engagé, sociétal, bleu-nuit, loyal. Que va-t-il se passer au terminus ?
    « Les consolations les plus infimes font oublier les plus grandes tragédies. »
    Une urgence de lecture. Piédestal de la littérature !
    Publié par les majeures Éditions de l’Aube.

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    Couverture du livre « Le Francais de Roseville » de Ahmed Tiab aux éditions Editions De L'aube

    Framboise sur Le Francais de Roseville de Ahmed Tiab

    J'ai beaucoup aimé ce livre...l'intrigue est excellente et son aspect historique vraiment intéressant. Je ne connaissais pas cet auteur..Je vais le relire avec grand plaisir.Une belle découverte

    J'ai beaucoup aimé ce livre...l'intrigue est excellente et son aspect historique vraiment intéressant. Je ne connaissais pas cet auteur..Je vais le relire avec grand plaisir.Une belle découverte

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    Couverture du livre « Adieu Oran » de Ahmed Tiab aux éditions Editions De L'aube

    Claudia Charrier sur Adieu Oran de Ahmed Tiab

    L'avis de Claudia


    J'ai reçu ce roman dans le cadre des Explorateurs du polar Lecteurs.com que je remercie vivement car j'ai passé un TRÈS bon moment de lecture !

    Je ne connaissais pas du tout cet auteur et je suis ravie d'avoir pu découvrir son écriture et son univers.

    Quelle belle...
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    L'avis de Claudia


    J'ai reçu ce roman dans le cadre des Explorateurs du polar Lecteurs.com que je remercie vivement car j'ai passé un TRÈS bon moment de lecture !

    Je ne connaissais pas du tout cet auteur et je suis ravie d'avoir pu découvrir son écriture et son univers.

    Quelle belle surprise avec ce livre passionnant qui m'a fait voyager...

    Ça parle de quoi ?

    Entre la découverte de plusieurs corps sans vie, membres de la communauté chinoise installée à Oran et la disparitions d'enfants où il serait question de trafics d'êtres humains, le commissaire Faril enquête sur ces deux affaires très tendues et délicates.
    Mais qu'alors, sa fiancée Fatou se fait enlever, la tension est à son paroxysme !
    Y aurait-il un lien entre l'enlèvement de Fatou et ces deux enquêtes en cours ?


    J'ai été happée de suite par ce récit, l'histoire de ces d'enfants abandonnés et emprisonnés, de ces migrants maltraités et exploités, il m'a été impossible de lâcher cette lecture.

    Des sujets fortement bien traités et ce, dans une fiction non loin de la réalité !


    Une intrigue habilement construite

    Une enquête haletante

    Une ambiance glaçante

    Une intensité crescendo

    m'ont complètement séduites et convaincues !


    Un tout petit bémol, pour la fin de l'histoire, elle m'a semblé un peu simpliste mais cela n'enlève en rien la réussite de ce polar.

    J'espère que j'aurai prochainement l'occasion de découvrir d'autres romans de cet auteur.



    https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2019/06/adieu-oran.html

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    Couverture du livre « Adieu Oran » de Ahmed Tiab aux éditions Editions De L'aube

    leslivresdemargot sur Adieu Oran de Ahmed Tiab

    Dans Adieu Oran, j'ai été directement plongé dans l'histoire. L'histoire commence dans une casse crasseuse, habitée par des personnes que l'on découvre plutôt malhonnêtes, au fur et à mesure des pages. On découvre ensuite des enfants, attachés dans leur garage. Puis, en parallèle, on rencontre...
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    Dans Adieu Oran, j'ai été directement plongé dans l'histoire. L'histoire commence dans une casse crasseuse, habitée par des personnes que l'on découvre plutôt malhonnêtes, au fur et à mesure des pages. On découvre ensuite des enfants, attachés dans leur garage. Puis, en parallèle, on rencontre le Commissaire Fadil, avec son amie et sa mère. On se rend compte que son passé est encore légèrement présent. Y-a-t'il un lien entre tous ces personnages? Lequel est-il?

    J'ai reçu ce roman dans le cadre des Explorateurs du polar, et je dois dire que cet auteur est une belle découverte. Ahmed Tiab m'a fait voyager en Oran, je me suis vue dans cette casse, et aux côtés de Fadil. La plume de l'auteur est belle, avec des jolies descriptions des lieux, pourtant bien sinistres. Je me suis également attachés aux personnages, à ses enfants qui tentent de survivre face à la misère de leur pays. C'est bien triste, mais je trouve qu'il y a également un message d'espoir.

    Un roman touchant, attachant, et qui nous fait voyager. Je pense me procurer un autre roman de cet auteur, voire plusieurs ! :)

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