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Journal du droit des jeunes n 363 collectif aede mars 2017

Couverture du livre « Journal du droit des jeunes n 363 collectif aede mars 2017 » de  aux éditions Jeunesse Et Droit
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Action sociale
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

À l'exception de quelques statistiques sur le chômage des jeunes et de commentaires sur l'école, sans trop s'appesantir sur le bilan de l'équipe qui arrive à son terme, les seules «promesses» se focalisent sur la justice des enfants, notamment par la suggestion de porter la «majorité pénale» à... Voir plus

À l'exception de quelques statistiques sur le chômage des jeunes et de commentaires sur l'école, sans trop s'appesantir sur le bilan de l'équipe qui arrive à son terme, les seules «promesses» se focalisent sur la justice des enfants, notamment par la suggestion de porter la «majorité pénale» à 16 ans (Fillon) ou l'ouverture de Centres éducatifs fermés (CEF) pour arriver à une centaine (Macron). L'un se fiche bien que son idée de faire juger les ados comme des adultes heurterait les valeurs constitutionnelles (rappelées par le Conseil constitutionnel) et conventionnelles (notamment la Convention des droits de l'enfant). L'autre ne s'est pas encore rendu compte que la promesse de Hollande de doubler le nombre de CEF s'est heurtée à l'impossibilité de les remplir et à l'inadéquation de ce type d'établissement à tous les «enfants délinquants». Au moins, la ministre de la justice, Christiane Taubira l'avait compris, tout comme la directrice de la PJJ, Catherine Sultan. Déjà, au-delà des candidats se revendiquant de la gauche (Hamon, Mélenchon, etc.), la consultation citoyenne et la démocratie participative ne font guère recette. Alors, s'agissant la participation des enfants aux décisions qui les concernent, on n'entend guère d'échos. Il faudra encore à l'avenir s'appuyer sur des initiatives locales, comme les Projets éducatifs territoriaux (PEDT), le plus souvent focalisés sur l'organisation des temps «périscolaires» à la charge des communes... plutôt que de s'en prendre aux inégalités. La participation démocratique des enfants aux décisions qui les concernent se développe très modestement, à l'instar de quelques initiatives locales qui incitent à ce dialogue avec les jeunes et leurs familles. Bien trop souvent, on la limite à une discussion avec ceux qui sont chargés de leur éducation sans la faire sortir des projets d'école ou d'activités annexes. Il y a du chemin à faire, et ceux qui le tracent ne sont guère entendus, ce pourquoi nous avons fait le choix de publier le cahier de revendication de l'AEDE qui regroupe plus de 50 organisations soucieuses du progrès des droits de l'enfant.

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