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Contre-Courants est un récit de voyage mais se présente comme un carnet grand format d'images dans l'absence presque totale du langage. Seuls des mots épars, des dessins (à l'encre et au scotch japonais) accompagnent des photos prises en deux temps, durant la traversée de la Russie orientale en transsibérien, et à Tokyo, rejoint par avion de Vladivostok, où Sylvie Bonnot a, pendant un mois marché, pris le métro, les bus, les trains, traversé rues, parcs et gares à nouveau. Le Japon était le but initial.
Le transsibérien est apparu après, alors qu'il se situe finalement au début du projet effectif...
Pour elle, il s'agissait de « ralentir le voyage », de retarder le début des prises de vue à Tokyo.
J'ai voulu créer un ensemble photographique défilant, comme une partition, où l'on oscille entre le dedans et le dehors, rythmé par les personnes ; par exemple au moyen de ces portraits rapprochés dans le train et de ces minuscules silhouettes parfois difficilement identifiables et floues. Sylvie Bonnot S'il y a deux temps du voyage que semble respecter le déroulé du livre, il y a aussi deux temps du travail artistique qui unifie le voyage hors de sa temporalité dans l'expérience et la vision du voyageur. Il y a la prise de vue pendant le voyage proprement dit - c'est le temps du dehors. Il y a le temps du dedans - c'est le travail du développement des photographies, des dessins ou des « mues ».
Contre-courants unifie ces temps dans la durée d'un seul et même récit d'image.
Evénement : Exposition de Sylvie Bonnot au Musée des Urselines (Mâcon) du 23 novembre 2016 à mars 2017.
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