"Je voulais écouter du rap opaque, dans des bras déraisonnables ».
Une petite fille a disparu pendant la guerre en Tchétchénie. Depuis, elle se cherche, elle attend, elle écrit.
Eva Abdoul - KHADJIEVA a 21 ans. Avec À mon fantôme, elle nous confie un récit particulier, récit en quête de sens dans lequel elle part à la recherche de sa vie, de l'histoire des siens et de son pays.
Comme dans toute identité brisée par la douleur, les souvenirs n'affluent pas, ils forment un puzzle, ils sont comme des lambeaux. C'est une reconstruction que tente la mémoire pour retrouver le goût de vivre.
L'auteur réalise, dans cette " expérience littéraire ", un travail difficile.
Le lecteur devient " le confident " d'une écriture poétique et divisée entre " le moi du passé " et " le moi du présent ", écriture qui prend toute la force d'une interrogation sur la vie et sur la mort. Une réussite chargée de promesses ...
" Je fais partie de ceux qui ont eu une chance de voir autre chose que la guerre et le terrorisme. J'essaye de saisir cette opportunité de mon mieux, et je trouve important d'apporter un témoignage de ce qu'est la guerre pour un enfant, à travers mes propres souvenirs. "
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"Je voulais écouter du rap opaque, dans des bras déraisonnables ».
L'auteur met en récit deux cents ans d’histoire de la privation de liberté et de l’exploitation humaine dans la région de l’actuel Tchad
Du soleil, du repos et des livres !
La liste idéale pour alimenter vos lectures estivales !