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Création d'un atelier d'écriture en ligne. Accroche du jour:

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  • Bravo aussi
  • Cymone a dit :
    Bienvenue dans nos ateliers d'écriture. Votre accroche est sympa. J'y répondrai dès que possible. Merci.


    Une histoire vraie pour répondre à Riton

    Il était deux cosmonautes dans leur capsule extra-temporelle.
    Le voyage était long mais agréable : nourriture de qualité, couchette confortable, le seul inconvénient c’est qu’ayant pris du poids leur espace vital commençait à se rétrécir et qu’il allait être urgent de faire une sortie hors capsule. Enfin le jour vint où ils furent expulsés de leur habitacle.
    Selon la procédure ils furent énergiquement nettoyés mais hélas ils ne purent ouvrir les yeux car la lumière était si crue en ce premier jour.
    Cependant ils entendirent des bruits tout près d’eux : des voix qui disaient :
    - Des chatons !
    - C’était à prévoir ! Je te rappelle ta promesse : pas de chat à la maison !
    - Mais leur mère n’est jamais entrée chez nous !
    - Pas question et je sais ce qu’on va faire, vas chercher un sac de voyage.
    - Ah! Non,on ne les tue pas !
    - Je ne le ferai pas mais j’ai ma petite idée.
    C’est ainsi qu’à la sortie de l’office dominical des gens de bonne volonté découvrirent un sac au pied des marches de l’église, un sac contenant la mère chatte et ses chatons en bonne santé.
    Aux dernières nouvelles la mère et ses petits ont été adoptés par une association qui leur assurera une vie heureuse.
  • Riton a dit :
    Bravo, super texte!

    Merci à vous
  • Bonjour à tous . Si nous continuions sur le principe de Riton nos petites histoires
    Un lieu : un désert de pierres
    Des personnages: une fée et un homme riche
    Un objet : une poêle à frire
    J’attends avec impatience vos belles histoires dans le style que vous voulez comme nous l’avait si gentiment proposé Riton: science fiction, romance , historique , etc ...
    Belle journée . Prenez soin de vous
  • BERNARD DOMINIQUE a dit :
    Bonjour à tous . Si nous continuions sur le principe de Riton nos petites histoires
    Un lieu : un désert de pierres
    Des personnages: une fée et un homme riche
    Un objet : une poêle à frire
    J’attends avec impatience vos belles histoires dans le style que vous voulez comme nous l’avait si gentiment proposé Riton: science fiction, romance , historique , etc ...
    Belle journée . Prenez soin de vous


    La fêe tapa sur l'homme riche avec une poêle à frire car elle en avait marre de manger un désert de pierres.
  • Bonjour à tous,

    Désolée pour la longueur de mon texte mais quand on aime on ne compte pas !

    Un homme riche et puissant d’origine Egyptienne ordonna un jour à son majordome de lui organiser une excursion dans le désert de pierres de la Vallée de la Mort. Il voulait, lui dit-il, vérifier de ses propres yeux si ce reg était à la hauteur de sa réputation. N’avons-nous pas les plus beaux déserts en Egypte ? En fait, c’était un homme qui, malgré son immense richesse, était aigri et jaloux de tout et de tous. A ses yeux son pays était le plus merveilleux de tous les pays du monde et il comptait bien en faire la preuve en se rendant aux Etats-Unis (l’ennemi ultime).
    Le majordome fit mine d’acquiescer aux directives de son maître car en réalité il détestait cet homme qu’il trouvait orgueilleux et arrogant. Néanmoins il se plia aux ordres et quelques jours plus tard ils embarquèrent en direction de la Californie, prêts à fouler le sol aride de la Vallée de la Mort. Pendant tout le vol le majordome resta silencieux, écoutant d’une oreille distraite le flot de paroles ininterrompu de son maître. Pour tout dire ce voyage ne lui disait rien qui vaille mais il lui était totalement impossible d’y déroger car le dirigeant exigeait qu’il soit toujours à ses côtés, où qu’il ait décidé d’aller ou de faire. Une fois sur place les deux hommes commencèrent leur périple. Il faisait très chaud et le serviteur, suant à grosses gouttes, évoluait difficilement sur ce terrain accidenté en raison du poids d’un énorme sac à dos. Indifférent à l’épuisement de son employé, le businessman le réprimanda d’un ton acerbe, lui reprochant d’être trop lent et de lui faire perdre son temps. Au bout de deux heures de marche il consentit toutefois à faire une pause. Le majordome s’écroula alors sur le sol, hors d’haleine, moulu de fatigue. C’en était trop pour lui. Il fallait qu’il agisse sinon il risquait bien d’y laisser sa peau cette fois-ci. Pourtant il en avait vécu des situations loufoques avec son maître, ce dernier n’ayant de cesse de relever des défis stupides. Cela faisait plus de vingt-ans qu’il était à son service mais, l’âge venant, il avait de plus en plus de mal à le suivre dans ses élucubrations. Après s’être rapidement sustenté l’homme d’affaires voulut se remettre en route. Le majordome lui proposa alors de partir devant pour ne pas lui faire perdre de temps pendant que lui rangerait les affaires dans le sac. Cela ne prendrait que quelques minutes, il le rejoindrait rapidement. Comme il s’en doutait son maître ne se fit pas prier et reprit la route d’un pas alerte. Au bout d’un quart d’heures le milliardaire s’enquit enfin de la présence de son fidèle serviteur. Il se retourna afin d’essayer de deviner sa silhouette dans le lointain. La chaleur intense rendait le paysage flou et l’horizon semblait nimbé d’un voile de lumière flavescent. Bien que chaussé de lunettes de soleil dernier cri et d’une casquette il ne parvint pas à distinguer quoi que ce soit. Fort contrarié il décida malgré tout de rebrousser chemin. Une fois revenu au point de départ il ne trouva sur place que le sac à dos qui l’attendait sagement. Soit, se dit l’homme d’affaires, conscient de l’acte de rébellion de son factotum, je vais prouver à cet incapable que je peux me passer de lui et à mon retour je le limoge. Sur ces paroles, le voilà reparti, son barda sur les épaules. La journée tirait à sa fin et bientôt la nuit s’étendrait, tel un oiseau déployant ses ailes, sur ce paysage désertique. Tout à coup l’atmosphère devint lugubre et la nature alentour hostile. Soudain ce qu’il refusait d’admettre depuis plusieurs heures maintenant lui éclata au visage : il était bel et bien perdu. Lui, l’homme puissant et influent, se sentit tout à coup infiniment petit face à cette immensité sauvage. Sans s’en rendre compte il s’était mis à prier, invoquant la clémence d’un dieu auquel il n’avait jamais cru pourtant. Il était encore jeune et ne voulait pas mourir ici comme un vulgaire animal. Il avait tant de choses à accomplir, il était impossible que sa vie prenne fin aujourd’hui. Sans compter sa fortune, lui qui n’avait pas d’enfant, qui allait en hériter ? Tourmenté par des pensées plus terribles les unes que les autres il se mit subitement à sangloter comme un petit enfant. Les larmes coulaient et coulaient au point qu’elles formèrent une flaque d’où émergea en quelques secondes une tige au bout de laquelle une fleur aux couleurs de feu s’épanouit. N’en croyant pas ses yeux l’homme s’approcha doucement de la fleur au cœur de laquelle il aperçut une minuscule fée ailée qui se prélassait. D’une voix fluette elle se présenta :
    - Je suis la fée du désert de pierres et j’aide les hommes et les femmes qui le méritent à sortir indemnes des griffes de la Vallée de la Mort.
    Aussitôt le milliardaire rétorqua :
    - Je suis prêt à faire tout ce que vous voulez pour réchapper à cette mort atroce.
    - D’accord, répondit la fée. Je vais te lancer un défi et si tu parviens à le relever tu auras la vie sauve.
    - Oui, répondit fébrilement l’homme, je vous écoute, quel est ce défi.
    - Demain, lorsque le jour se lèvera, tu devras suivre le chemin que je t’indiquerai une poêle à frire sur la tête, présenter des excuses à ton majordome et rendre une partie de l’argent que tu as acquis illégalement aux pauvres que tu as spolié tout au long de ta vie. Si tu ne respectes pas à la lettre ces trois instructions, tu mourras.
    L’homme baissa la tête encore sous le choc de ce qu’il venait d’entendre. Mais il n’avait pas le choix, s’il voulait vivre il devait absolument faire ce que la fée lui ordonnait. Après un repas des plus frugal il déplia son sac de couchage et s’endormit assommé par la fatigue et par la scène irréaliste qu’il venait de vivre. Au petit matin il jeta un œil circonspect autour de lui et ne trouva aucune trace ni de la fleur ni de la fée si bien qu’il s’imagina avoir été victime d’hallucinations. Ce qui n’était pas, somme toute, incompatible avec les mésaventures de la veille. Plein d’ardeur il se remit sur pieds prêt à rentrer chez lui c’est alors qu’il remarqua que quelque chose d’inhabituel dépassait de son sac à dos. Il empoigna l’objet qui n’était autre qu’une poêle à frire. Les paroles de la fée lui revinrent instantanément en mémoire mais maintenant qu’il était revigoré par une bonne nuit de sommeil, pas question pour lui de se laisser mener par le bout du nez par une fée de rien du tout ! D’un geste brusque il envoya valdinguer l’ustensile au loin mais celle-ci, tel un boomerang, lui revint en pleine figure l’assommant au passage. Au bout de plusieurs essais infructueux il dut se rendre à l’évidence, il n’en viendrait pas à bout. De plus, à chaque fois qu’il lançait la poêle, d’une part le chemin devant lui s’effaçait comme par enchantement si bien qu’il ne savait plus quelle direction il devait prendre et, d’autre part il sentait ses forces l’abandonner. Finalement il dut s’avouer vaincu et c’est coiffé d’un drôle de couvre-chef qu’il atteignit enfin son but. Quelle ne fut pas la surprise du majordome lorsqu’il vit son maître apparaître une poêle à frire sur la tête en guise de casquette. La situation prêtait vraiment à rire mais il n’en fit rien paraître. Non seulement il était ridicule mais en plus, une fois arrivé à sa hauteur, il se hâta de lui présenter des excuses pour son comportement ignoble à son égard depuis tant d’années. Puis il lui demanda de faire le nécessaire pour prélever une forte somme d’argent sur un de ses comptes afin de le distribuer aux plus démunis de son village et qu’ils puissent ainsi racheter les terres qu’il avait acquises illégalement. Avant de rentrer définitivement dans son pays, l’homme d’affaires reçut la visite de la petite fée.
    - Tu vois, lui dit-elle, ce n’était pas si difficile que ça. J’espère que tu sauras tirer profit de cette expérience à l’avenir. Si, comme je le pense, la leçon aura été profitable, tous tes vilains défauts comme l’orgueil, la vanité, l’arrogance, le mépris, la malhonnêteté… vont s’effacer au profit de l’humilité, le respect, la déférence, la générosité… si tu prends enfin le temps d’écouter et de voir les autres tels qu’ils sont, sans les juger de manière arbitraire, ta vie n’en sera que plus belle, crois-moi.
    Sur ce la petite fée disparut dans un tourbillon de poussières d’étoiles. Depuis ce jour le milliardaire a quitté le monde de la finance pour prêcher la bonne parole dans le monde. Il vit chichement dans une maison toute simple en compagnie de son fidèle majordome dont il est devenu l’humble serviteur.
  • BERNARD DOMINIQUE a dit :
    Bonjour à tous . Si nous continuions sur le principe de Riton nos petites histoires
    Un lieu : un désert de pierres
    Des personnages: une fée et un homme riche
    Un objet : une poêle à frire
    J’attends avec impatience vos belles histoires dans le style que vous voulez comme nous l’avait si gentiment proposé Riton: science fiction, romance , historique , etc ...
    Belle journée . Prenez soin de vous



    La 4ème de Mahler

    Il était une fée de conte de fée qui, n’aimant pas la célébrité, hésita longtemps avant de choisir sa résidence. Après avoir était tentée par un désert de pierres puis par les solitudes glacées du Grand Nord elle s’installa dans les montagnes autrichiennes.
    En ces temps-là les montagnes étaient peuplées de pauvres gens qui furent bien heureux d’avoir une fée à portée de main. Au fil des siècles notre fée rendit de grands services : elle aida un homme riche et malheureux à se défaire de sa trop grande fortune au profit des paysans de ses montagnes. Ainsi, la vieille Raymonde reçut en cadeau la poêle à frire de ses rêves tandis que les bûcherons furent équipés de bonnes cognées bien plus efficaces pour abattre les fiers sapins de la forêt autrichienne et il y eut beaucoup d’autres cadeaux.
    Les siècles passèrent et notre fée s’ennuyait fort jusqu’au jour où un homme étrange fit construire une belle maison près d’un lac. Dans cette maison il y avait de la musique et des rires du matin au soir et même la nuit !
    La fée était ravie.
    Cependant le maître de la maison n’avait pas l’air heureux : il parcourait les bois du matin au soir tout en chantonnant mais il semblait que rien de ce qu’il chantait ne lui plaisait. La fée se dit qu’il fallait l’aider et, magiquement, elle retoucha les bois, le lac ainsi que les fleurs des sentiers.
    Ainsi, grâce à notre fée, Gustav Mahler réussit enfin à terminer le 4ème mouvement de sa 4ème Symphonie dont les critiques disent encore aujourd’hui que c’est un moment féerique.
  • WAOUH !

    Désolée pour la longueur de mon texte mais quand on aime on ne compte pas !

    Un homme riche et puissant d’origine Egyptienne ordonna un jour à son majordome de lui organiser une excursion dans le désert de pierres de la Vallée de la Mort. Il voulait, lui dit-il, vérifier de ses propres yeux si ce reg était à la hauteur de sa réputation. N’avons-nous pas les plus beaux déserts en Egypte ? En fait, c’était un homme qui, malgré son immense richesse, était aigri et jaloux de tout et de tous. A ses yeux son pays était le plus merveilleux de tous les pays du monde et il comptait bien en faire la preuve en se rendant aux Etats-Unis (l’ennemi ultime).
    Le majordome fit mine d’acquiescer aux directives de son maître car en réalité il détestait cet homme qu’il trouvait orgueilleux et arrogant. Néanmoins il se plia aux ordres et quelques jours plus tard ils embarquèrent en direction de la Californie, prêts à fouler le sol aride de la Vallée de la Mort. Pendant tout le vol le majordome resta silencieux, écoutant d’une oreille distraite le flot de paroles ininterrompu de son maître. Pour tout dire ce voyage ne lui disait rien qui vaille mais il lui était totalement impossible d’y déroger car le dirigeant exigeait qu’il soit toujours à ses côtés, où qu’il ait décidé d’aller ou de faire. Une fois sur place les deux hommes commencèrent leur périple. Il faisait très chaud et le serviteur, suant à grosses gouttes, évoluait difficilement sur ce terrain accidenté en raison du poids d’un énorme sac à dos. Indifférent à l’épuisement de son employé, le businessman le réprimanda d’un ton acerbe, lui reprochant d’être trop lent et de lui faire perdre son temps. Au bout de deux heures de marche il consentit toutefois à faire une pause. Le majordome s’écroula alors sur le sol, hors d’haleine, moulu de fatigue. C’en était trop pour lui. Il fallait qu’il agisse sinon il risquait bien d’y laisser sa peau cette fois-ci. Pourtant il en avait vécu des situations loufoques avec son maître, ce dernier n’ayant de cesse de relever des défis stupides. Cela faisait plus de vingt-ans qu’il était à son service mais, l’âge venant, il avait de plus en plus de mal à le suivre dans ses élucubrations. Après s’être rapidement sustenté l’homme d’affaires voulut se remettre en route. Le majordome lui proposa alors de partir devant pour ne pas lui faire perdre de temps pendant que lui rangerait les affaires dans le sac. Cela ne prendrait que quelques minutes, il le rejoindrait rapidement. Comme il s’en doutait son maître ne se fit pas prier et reprit la route d’un pas alerte. Au bout d’un quart d’heures le milliardaire s’enquit enfin de la présence de son fidèle serviteur. Il se retourna afin d’essayer de deviner sa silhouette dans le lointain. La chaleur intense rendait le paysage flou et l’horizon semblait nimbé d’un voile de lumière flavescent. Bien que chaussé de lunettes de soleil dernier cri et d’une casquette il ne parvint pas à distinguer quoi que ce soit. Fort contrarié il décida malgré tout de rebrousser chemin. Une fois revenu au point de départ il ne trouva sur place que le sac à dos qui l’attendait sagement. Soit, se dit l’homme d’affaires, conscient de l’acte de rébellion de son factotum, je vais prouver à cet incapable que je peux me passer de lui et à mon retour je le limoge. Sur ces paroles, le voilà reparti, son barda sur les épaules. La journée tirait à sa fin et bientôt la nuit s’étendrait, tel un oiseau déployant ses ailes, sur ce paysage désertique. Tout à coup l’atmosphère devint lugubre et la nature alentour hostile. Soudain ce qu’il refusait d’admettre depuis plusieurs heures maintenant lui éclata au visage : il était bel et bien perdu. Lui, l’homme puissant et influent, se sentit tout à coup infiniment petit face à cette immensité sauvage. Sans s’en rendre compte il s’était mis à prier, invoquant la clémence d’un dieu auquel il n’avait jamais cru pourtant. Il était encore jeune et ne voulait pas mourir ici comme un vulgaire animal. Il avait tant de choses à accomplir, il était impossible que sa vie prenne fin aujourd’hui. Sans compter sa fortune, lui qui n’avait pas d’enfant, qui allait en hériter ? Tourmenté par des pensées plus terribles les unes que les autres il se mit subitement à sangloter comme un petit enfant. Les larmes coulaient et coulaient au point qu’elles formèrent une flaque d’où émergea en quelques secondes une tige au bout de laquelle une fleur aux couleurs de feu s’épanouit. N’en croyant pas ses yeux l’homme s’approcha doucement de la fleur au cœur de laquelle il aperçut une minuscule fée ailée qui se prélassait. D’une voix fluette elle se présenta :
    - Je suis la fée du désert de pierres et j’aide les hommes et les femmes qui le méritent à sortir indemnes des griffes de la Vallée de la Mort.
    Aussitôt le milliardaire rétorqua :
    - Je suis prêt à faire tout ce que vous voulez pour réchapper à cette mort atroce.
    - D’accord, répondit la fée. Je vais te lancer un défi et si tu parviens à le relever tu auras la vie sauve.
    - Oui, répondit fébrilement l’homme, je vous écoute, quel est ce défi.
    - Demain, lorsque le jour se lèvera, tu devras suivre le chemin que je t’indiquerai une poêle à frire sur la tête, présenter des excuses à ton majordome et rendre une partie de l’argent que tu as acquis illégalement aux pauvres que tu as spolié tout au long de ta vie. Si tu ne respectes pas à la lettre ces trois instructions, tu mourras.
    L’homme baissa la tête encore sous le choc de ce qu’il venait d’entendre. Mais il n’avait pas le choix, s’il voulait vivre il devait absolument faire ce que la fée lui ordonnait. Après un repas des plus frugal il déplia son sac de couchage et s’endormit assommé par la fatigue et par la scène irréaliste qu’il venait de vivre. Au petit matin il jeta un œil circonspect autour de lui et ne trouva aucune trace ni de la fleur ni de la fée si bien qu’il s’imagina avoir été victime d’hallucinations. Ce qui n’était pas, somme toute, incompatible avec les mésaventures de la veille. Plein d’ardeur il se remit sur pieds prêt à rentrer chez lui c’est alors qu’il remarqua que quelque chose d’inhabituel dépassait de son sac à dos. Il empoigna l’objet qui n’était autre qu’une poêle à frire. Les paroles de la fée lui revinrent instantanément en mémoire mais maintenant qu’il était revigoré par une bonne nuit de sommeil, pas question pour lui de se laisser mener par le bout du nez par une fée de rien du tout ! D’un geste brusque il envoya valdinguer l’ustensile au loin mais celle-ci, tel un boomerang, lui revint en pleine figure l’assommant au passage. Au bout de plusieurs essais infructueux il dut se rendre à l’évidence, il n’en viendrait pas à bout. De plus, à chaque fois qu’il lançait la poêle, d’une part le chemin devant lui s’effaçait comme par enchantement si bien qu’il ne savait plus quelle direction il devait prendre et, d’autre part il sentait ses forces l’abandonner. Finalement il dut s’avouer vaincu et c’est coiffé d’un drôle de couvre-chef qu’il atteignit enfin son but. Quelle ne fut pas la surprise du majordome lorsqu’il vit son maître apparaître une poêle à frire sur la tête en guise de casquette. La situation prêtait vraiment à rire mais il n’en fit rien paraître. Non seulement il était ridicule mais en plus, une fois arrivé à sa hauteur, il se hâta de lui présenter des excuses pour son comportement ignoble à son égard depuis tant d’années. Puis il lui demanda de faire le nécessaire pour prélever une forte somme d’argent sur un de ses comptes afin de le distribuer aux plus démunis de son village et qu’ils puissent ainsi racheter les terres qu’il avait acquises illégalement. Avant de rentrer définitivement dans son pays, l’homme d’affaires reçut la visite de la petite fée.
    - Tu vois, lui dit-elle, ce n’était pas si difficile que ça. J’espère que tu sauras tirer profit de cette expérience à l’avenir. Si, comme je le pense, la leçon aura été profitable, tous tes vilains défauts comme l’orgueil, la vanité, l’arrogance, le mépris, la malhonnêteté… vont s’effacer au profit de l’humilité, le respect, la déférence, la générosité… si tu prends enfin le temps d’écouter et de voir les autres tels qu’ils sont, sans les juger de manière arbitraire, ta vie n’en sera que plus belle, crois-moi.
    Sur ce la petite fée disparut dans un tourbillon de poussières d’étoiles. Depuis ce jour le milliardaire a quitté le monde de la finance pour prêcher la bonne parole dans le monde. Il vit chichement dans une maison toute simple en compagnie de son fidèle majordome dont il est devenu l’humble serviteur.[/quote]
  • Extrait, tiré du livre « POUR CLARA » et de la nouvelle « AMNESIQUE ».
    « Je ne voulais plus
    J’en avais assez
    Je ne résistais plus
    Je fermais les yeux
    Et je tombais… »
    Complétez cet extrait avec vos pensées à vous. Sortez du contexte de l’amnésie.
  • MON TEXTE :
    Je ne voulais plus être harcelée par mes collègues de travail.
    J’en avais assez de leur attitude et de leurs grossièretés.
    Je ne résistais plus à l’envie de leur mettre des baffes !
    Je fermais les yeux en rêvant d’un monde beaucoup plus sain.
    Et je tombais sur des hommes galants et romantiques.

Ma réponse