"On peut avoir un fou rire alors qu’on croule sous les questionnements existentiels"
Et si on voyait la vie comme un gigantesque jeu d’échecs ? C’est le pari réussi de ce récit choral où tous les personnages évoluent, sans le savoir, autour de Samir et Mme Dubois. Et s’il était nécessaire d’échouer pour mieux avancer ? C’est ce qui arrive à tous les personnages qui sont en situation d’échec au niveau personnel et c’est finalement cela qui permet que les choses changent.
C’est une bande dessinée feel-good, dont la lecture est très agréable. Je la qualifierai d’un joyeux mélange entre la bande dessinée « Malgré tout » et un livre de développement personnel. Un très bon moment de lecture !
Et si les échecs étaient la clé du bonheur ?
Extrait : « L ‘échec peut arriver à tout moment. Mais même si tu échoues…il faut jouer pour créer une opportunité. »
Avec Échecs, Victor Pinel propose une nouvelle histoire chorale, avec des personnages aux destins croisés, l'amouuur et les relations humaines, une thématique qui touche tout le monde.
L'originalité du récit se base sur les particularités / complexités des mouvements des pièces du jeu d'Echecs. Des parallèles sont développés avec les attitudes des protagonistes.
Plutôt bien vu.
Rentrée littéraire 2023.
Belle réussite ce roman graphique signé Victor L. Pinel ! Courageusement, il a relevé un défi particulièrement difficile : démontrer que plusieurs vies se déroulent comme dans une partie d’échecs.
Dans cette BD intitulée tout simplement Échecs, les personnages sont nombreux. Les rencontres sont fugaces mais les couleurs sont belles et chacune, comme chacun, est bien dessiné avec beaucoup de personnalité.
Dans Le plongeon, BD réalisée avec Séverine Vidal, j’avais déjà adoré Victor L. Pinel qui traitait des personnes en fin de vie. Ici, d’emblée, il place son histoire dans un Ehpad, une résidence pour personnes âgées et c’est madame Dubois qui tient la vedette. Elle est grincheuse, peste car on lui refuse la moindre cigarette ou une goutte de Cognac…
La Directrice, avec son petit nez en trompette, intervient pour faire respecter les règles mais elle constate que madame Dubois reste constamment devant son échiquier, seule, dans sa chambre.
C’est Samir, le premier à lancer l’histoire, qui intervient dès la première page. Dans une station de métro, il flashe sur une jeune femme qui marche sur le quai, hésite mais, trop tard, les portes se sont refermées et la rame est repartie. Cet événement hante Samir, jeune homme au premier plan, sur la couverture de la BD. Il est debout sur une case noire d’un échiquier géant sur lequel se déplacent d’autres personnes que je vais rencontrer au cours de ma lecture.
Je vous laisse le plaisir de faire connaissance avec tous les autres protagonistes pour revenir à madame Dubois qui accepte enfin la compagnie de Samir. Ce dernier, bénévolement, rencontre les résidents.
Maladroitement, il renverse le jeu d’échecs de madame Dubois. Voulant remettre tout en place, il exacerbe la mauvaise humeur de « la vieille grincheuse ». Comme il ne connaît pas les règles du jeu d’échecs, il demande à apprendre à jouer.
Étonnamment patiente, madame Dubois commence à former le « gamin » aux échecs. C’est passionnant, instructif et donne envie car, en même temps, entrent en scène tous les autres personnages dont la vie, les amours, les ruptures, les espoirs, les rencontres s’apparentent au jeu d’échecs.
Habilement, dans les dernières pages, Victor L. Pinel reprend quelques scènes importantes, non pas en noir et blanc mais plutôt en bleu et blanc, sans les couleurs chatoyantes qui m’ont charmé tout au long de ma lecture.
Au passage, je signale une superbe double page mettant en scène les principaux personnages avec, pour chaque cas, de brefs commentaires rappelant le fou, le cavalier, la tour, la dame, le pion et leur rôle dans chaque partie. Quant au roi…
De nombreux conseils pour bien jouer aux échecs sont donnés par madame Dubois. Que c’est bien mené ! Samir est captivé par cette leçon de vie : non seulement pour jouer aux échecs mais pour réussir sa vie sans se bloquer sur… un échec, une merveilleuse leçon d’optimisme.
Un grand merci à Babelio et à Grand Angle pour ces bons moments d’une lecture superbement illustrée et s’adressant à tous les âges de la vie, une vie qui passe bien trop vite…
chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/08/victor-l.pinel-echecs-4.html
Un bonbon de bonheur.
Est-ce que c'est parce que dès la première case, j'ai eu l'impression d'être place de la Victoire, à Bordeaux ou parce que le trait de Victor Pinel nous charme immédiatement, je ne sais pas, mais une chose est sûre j'ai eu envie de m'y plonger avec empressement.
Mais comme chaque chose qui doit s'apprécier à sa juste valeur, il vaut mieux prendre son temps pour en déguster chaque partie.
"Échecs" est comme son nom ne l'indique pas, un récit choral dans toute sa splendeur.
Galerie de personnages, banales, atypiques, âgées, plus jeunes, taciturnes ou plein de vie, chacun et chacune apporte leur pierre à l'édifice. Dans un doux ballet, iels se déploient, se mettent en place et en fil conducteur, le récit en voix-off d'une partie d'échecs grandeur nature.
Victor Pinel réussit le pari osé de nous proposer une histoire multiple de destins croisés, tout en renouvelant un genre connu et en nous surprenant.
J'ai beaucoup aimé que les méchants n'aient pas leurs places dans ce récit, ici, les personnes sont belles, certes certains ou certaines peuvent êtres l'ennemi de l'autre mais simplement car cette partie est terminée.
Un récit qui trouvera sans peine sa place dans nos cœurs, d'ores et déjà un cadeau idéal pour penser à la fin d'année.
Un one-shot sensible, très beau et si plein d'humanité.
Bravo Victor Pinel pour ce 1er album complet (scénario et dessin), une partie maîtrisée et réussie !
Tous nos étés - histoire complète
Échecs : histoire complète
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