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Shehan Karunatilaka

Shehan Karunatilaka

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Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « Les sept lunes de Maali Almeida » de Shehan Karunatilaka aux éditions Calmann-levy

    Mes écrits d'un jour sur Les sept lunes de Maali Almeida de Shehan Karunatilaka

    Une lecture exigeante dont la forme particulière est assez déstabilisante. L’aspect historique se mêle à l’imaginaire accompagné d’un humour noir grinçant. Couac ! Il faut s’accrocher à ce contenu très riche, rapide et ne pas espérer tout y comprendre, folklore et mythologie se côtoyant dans une...
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    Une lecture exigeante dont la forme particulière est assez déstabilisante. L’aspect historique se mêle à l’imaginaire accompagné d’un humour noir grinçant. Couac ! Il faut s’accrocher à ce contenu très riche, rapide et ne pas espérer tout y comprendre, folklore et mythologie se côtoyant dans une réalité meurtrière glaçante.
    Un texte obscur avec une multitude de thèmes abordés. Étonnante lecture qui marque l’esprit.
    http://www.mesecritsdunjour.com/2024/04/les-sept-lunes-de-maali-almeida-shehan-karunatilaka.html

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    Couverture du livre « Les sept lunes de Maali Almeida » de Shehan Karunatilaka aux éditions Calmann-levy

    Marie Kirzy sur Les sept lunes de Maali Almeida de Shehan Karunatilaka

    Sacré roman, et ce dès les premières pages : 1989, le photographe sri lankais Maali Almeida se réveille dans un Au-delà bureaucratique et surpeuplé. Il n'a aucun souvenir de sa mort, mais il a sept lunes pour errer dans cet Entre-deux. Après, la porte de la Lumière ( le paradis de l'oubli ) se...
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    Sacré roman, et ce dès les premières pages : 1989, le photographe sri lankais Maali Almeida se réveille dans un Au-delà bureaucratique et surpeuplé. Il n'a aucun souvenir de sa mort, mais il a sept lunes pour errer dans cet Entre-deux. Après, la porte de la Lumière ( le paradis de l'oubli ) se refermera pour toujours. Maali Almeida ne veut pas oublier, pas encore. Il a donc sept lunes pour découvrir qui l'a tué et pourquoi, sept lunes pour guider ses amis vers une série de photographies qui selon lui pourraient changer le cours des choses.

    Le rythme est trépidant, la course folle dans Colombo étourdissante même tellement le roman est peuplé de mille fantômes, goules et démons, de vivants aussi qui ont croisé la route du photographe; tellement l'histoire de la guerre civile sri lankaise démarrée en 1983 est inextricablement compliquée avec toutes ses factions adverses pour lesquelles Maali Almeida travaillé : les nationalistes cinghalais de l'UNP au pouvoir, les Tigres tamouls des LTTE, les communistes du JVP, les forces spéciales du gouvernement, les Forces indiennes de l'ONU, tous pourris, tous capables des pires exactions et crimes, tous potentiellement capables d'avoir fait assassiner Maali.

    Il m'a fallu un peu de temps pour me poser sur cette intrigue fort touffue, mais j'y suis arrivée, quelque peu aidée par le recensement inaugural qui liste tous les personnages, absolument nécessaire. Je suis allée également m'informer sur la guerre civile sri lankaise ( achevée en 2009 ) pour mieux appréhender ma lecture. Sans cela, je pense que j'aurais vraiment galéré.

    Pour apprécier cette lecture, il faut donc un petit coup de pouce et surtout accepter de ne pas tout comprendre ( les références au folklore et mythes sri lankais sont nombreuses ) pour se laisser porter par la verve virtuose et généreuse de l'auteur.

    Derrière chaque page, on sent la puissance narrative de Shehan Karunatilaka, à commencer par son choix d'un narrateur à la deuxième personne. Maali Almeida est mort. Son « tu » qui s'adresse à lui-même incarne parfaitement le son d'une voix sans corps, une voix survivante qui chuchote à l'oreille de son mort, comme si Maali Almeida doutait lui-même que c'était sa propre voix qui parlait pour l'accompagner dans sa quête de vérité.

    Lorsqu'on a recours au réalisme magique, il faut l'assumer jusqu'au bout, sinon cela a un goût de gadget épate bourgeois qui ne sert à rien. Ici l'auteur joue la carte à fond. Il a réussi à créer un monde cohérent oscillant entre le surréalisme de cet Entre-deux ( dans lesquels les fantômes se déplacent à volonté grâce à des courants d'air qui les conduisent dans n'importe quels lieux qu'ils ont fréquenté de leur vivant ) et un Sri Lanka réel absolument terrifiant.

    Le ton est à un humour noir sardonique qui côtoie le grotesque comme la tragédie. C'est sale et mordant mais jamais gratuit. Car cette farce irrévérencieuse confronte le lecteur à la terrifiante et absurde réalité de la guerre civile sri lankaise, ses escadrons de la mort, ses acteurs dégueulasses, ses attentats, assassinats, exécutions sommaires, tortures, enfants sacrifiés. Certaines scènes sont mémorables comme celles mettant un marche une armée de fantômes vengeurs haranguée par une goule marxiste.

    La lecture est parfois un peu longue pour absorber le flux bouillonnant d'informations, mais jamais ennuyeuse, portée par une écriture inventive extrêmement séduisante d'un auteur dont on sent à quel point il juge important de ne surtout pas céder à l'amnésie collective maintenant que la guerre civile est finie. Et si l'on permettait aux 100.000 morts de la guerre civile de parler ? Chiche semble dire Shehan Karunatilaka.

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    Couverture du livre « Les sept lunes de Maali Almeida » de Shehan Karunatilaka aux éditions Calmann-levy

    silencieuse sur Les sept lunes de Maali Almeida de Shehan Karunatilaka

    Peut-être trop dense ou écrit sur plusieurs registres dans lesquels je me suis perdue : est-ce une enquête policière, un texte qui appelle le fantastique ou une analyse politique d'un pays en guerre ? L'auteur s'adresse à un mort à qui il parle, lui demandant de résoudre les circonstances de sa...
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    Peut-être trop dense ou écrit sur plusieurs registres dans lesquels je me suis perdue : est-ce une enquête policière, un texte qui appelle le fantastique ou une analyse politique d'un pays en guerre ? L'auteur s'adresse à un mort à qui il parle, lui demandant de résoudre les circonstances de sa mort. C'est étrange et parfois réellement dérangeant. Reste que le Sri Lanka n'est souvent connu que pour ses temples et ses plages, il est intéressant d'ouvrir de nouvelles portes mais ici cela ressemble à une course éreintante qui épuise le lecteur le plus motivé.

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    Couverture du livre « Les sept lunes de Maali Almeida » de Shehan Karunatilaka aux éditions Calmann-levy

    Calimero29 sur Les sept lunes de Maali Almeida de Shehan Karunatilaka

    Maali Almeida, photographe de presse sri-lankais, homosexuel, de 35 ans a été assassiné à Colombo, en décembre 1989; il se retrouve dans l'Entre-Deux, où il bénéficie de sept lunes pour découvrir qui l'a tué et pour rendre publiques des photos qu'il a faites et qui pourraient changer le cours de...
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    Maali Almeida, photographe de presse sri-lankais, homosexuel, de 35 ans a été assassiné à Colombo, en décembre 1989; il se retrouve dans l'Entre-Deux, où il bénéficie de sept lunes pour découvrir qui l'a tué et pour rendre publiques des photos qu'il a faites et qui pourraient changer le cours de la guerre civile qui ravage le pays.
    Nous évoluons alternativement parmi les vivants, au milieu de la guerre civile et parmi les morts qui errent, essayant de rentrer en contact avec ceux qui leur étaient chers, de revenir sur terre dans une autre enveloppe, de rejoindre la Lumière. Parmi eux, comme ici-bas, les luttes pour le pouvoir, le mensonge, la violence règnent en maître.
    Ce roman très singulier, qui mêle roman noir, enquête policière, fantastique gore, analyse et critique politiques, sort totalement des sentiers battus et ne peut que surprendre le/la lecteur/trice.
    Sous le vernis loufoque, déjanté, gore, l'auteur décrit avec une ironie noire et grinçante, la situation de son pays dans les années 80. le Sri Lanka était en proie depuis 1972 à une guerre civile qui a duré jusqu'en 2009 faisant entre 80 000 et 100 000 morts. La majorité cinghalaise bouddhiste faisait face à la minorité tamoule hindoue qui luttait pour un état indépendant dans l'est et le nord du pays où ils étaient majoritaires et aux communistes. de terribles atrocités ont été commises par tous les belligérants, prenant la population comme cible. L'auteur ne nous épargne d'ailleurs pas des scènes d'une violence inouïe, difficiles à lire.
    Il se livre à une critique en règle de l'ONU et de ses troupes de soit-disant maintien de la paix et des puissances qui jouent leur partition sur le dos du pays : les Indiens, les Américains, les Britanniques.
    L'auteur s'appuie sur les légendes, les croyances et le folklore sri-lankais pour nous livrer un texte haut en couleurs, parfois amusant, exubérant, extravagant. J'en ai apprécié la verve et l'originalité au début mais j'ai fini par me lasser des fantômes, des âmes errantes, des goules qui envahissent les 507 pages du roman, malgré la gravité sous-jacente et l'intérêt du propos. Ce roman, lauréat du prestigieux Booker Prize en 2022, n'était pas vraiment pour moi

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