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Philippe Hayat

Philippe Hayat
Philippe Hayat entreprend depuis vingt ans. Il a créé ou repris plusieurs activités dans les domaines de l'industrie, des technologies, des services et du financement d'entreprises. En 2007, il fonde l'association 100.000 entrepreneurs, visant à transmettre la culture d'entreprendre aux jeunes pa... Voir plus
Philippe Hayat entreprend depuis vingt ans. Il a créé ou repris plusieurs activités dans les domaines de l'industrie, des technologies, des services et du financement d'entreprises. En 2007, il fonde l'association 100.000 entrepreneurs, visant à transmettre la culture d'entreprendre aux jeunes par l'organisation de témoignages d'entrepreneurs dans les établissements scolaires. Il est également administrateur de la Fondation Entreprendre, reconnue d'utilité publique. Avec son frère Serge, il crée la filière Entrepreneuriat de l'ESSEC dans les années 90, puis celle de Sciences Po en 2008. Ils sont coauteurs du livre L'entreprise, un acteur clé de la société (Autrement, 2006).

Articles en lien avec Philippe Hayat (1)

Avis sur cet auteur (30)

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    Couverture du livre « La loi du désordre » de Philippe Hayat aux éditions Calmann-levy

    MAPATOU sur La loi du désordre de Philippe Hayat

    Rentrée Littéraire 2022

    Un frère et une soeur, Charles et Jeanne. Nés dans la petite bourgeoisie grâce au travail acharné de leur père qui, parti de rien, a construit une usine de châssis d’automobiles, les prospères Ets Fulbert Rougier.

    Charles, le baccalauréat en poche, ne rêve que de...
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    Rentrée Littéraire 2022

    Un frère et une soeur, Charles et Jeanne. Nés dans la petite bourgeoisie grâce au travail acharné de leur père qui, parti de rien, a construit une usine de châssis d’automobiles, les prospères Ets Fulbert Rougier.

    Charles, le baccalauréat en poche, ne rêve que de devenir journaliste et de parcourir le monde grâce à ses reportages.

    Jeanne poursuit des études brillantes à Paris malgré les réticences de son père. La jeune femme a du caractère et n’hésite pas à s’opposer à lui contrairement à Charles qui abandonne ses rêves pour obéir à la volonté paternelle de le voir reprendre l’usine plus tard.

    Jeanne, à Paris, fréquente les milieux artistiques et adhère aux idées socialistes portées par Jean Jaurès.

    En Juillet 1914, à quelques semaines de la déclaration de la Première Guerre Mondiale, Jeanne constate que son frère, contraint à une vie pour laquelle il n’est pas fait, est en train de sombrer dans une forme de dépression. La confrontation avec ses parents la pousse à abandonner tout contact avec eux.

    Quand elle apprend que Charles a été mobilisé et qu’il a été envoyé sur le front, Jeanne décide de le retrouver coûte que coûte pour être auprès de lui.

    C’est une peinture à différents niveaux que Philippe Hayat brosse avec grand talent :

    celle d’une famille aisée et des relations entre ses membres
    l’engagement politique de Jeanne et de l’assassinat de Jean Jaurès
    l’incrédulité de certains face à la menace de guerre ( » Comment l’homme épris d’art et de sciences, plus progressiste que jamais, pourrait-il causer sa perte ? »
    L’absurdité et les horreurs de cette guerre

    Le tout donne un tableau complet de cette époque et un formidable roman que j’ai quasiment lu d’une traite.

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    Couverture du livre « La loi du désordre » de Philippe Hayat aux éditions Calmann-levy

    Gerry sur La loi du désordre de Philippe Hayat

    Je suis mitigée sur ce livre.
    L’histoire est intéressante. On est emporté par elle et se déroule sur très peu de jours avant et au tout début de la première guerre mondiale.
    On suit avec plaisir la vie de Jeanne, jeune fille indépendante.
    L’écriture est fluide et prenante.
    Le problème est...
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    Je suis mitigée sur ce livre.
    L’histoire est intéressante. On est emporté par elle et se déroule sur très peu de jours avant et au tout début de la première guerre mondiale.
    On suit avec plaisir la vie de Jeanne, jeune fille indépendante.
    L’écriture est fluide et prenante.
    Le problème est que l’on connaît la fin dès le départ et qu’après j’avais un peu moins d’intérêt à poursuivre ma lecture.
    Si cette construction marche bien pour certains livres (je pense notamment au fameux « chanson douce »), là cela m’a embêté.
    Mais bon livre quand même.

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    Couverture du livre « La loi du désordre » de Philippe Hayat aux éditions Calmann-levy

    Chantal YVENOU sur La loi du désordre de Philippe Hayat

    Paris 1914. Jeanne est en conflit avec son père. Pour ce directeur d’une usine de productions de pièces automobiles, aucune question ne se pose, son fils prendre la suite et Jeanne se mariera. Peu lui chaut les excellents résultats scolaires et les ambitions de la jeune fille, on ne déroge pas...
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    Paris 1914. Jeanne est en conflit avec son père. Pour ce directeur d’une usine de productions de pièces automobiles, aucune question ne se pose, son fils prendre la suite et Jeanne se mariera. Peu lui chaut les excellents résultats scolaires et les ambitions de la jeune fille, on ne déroge pas à ce qui est évident. C’est donc la rupture, premier élément d’une suite de catastrophes. L’assassinat de Jean Jaurès, que Jeanne côtoie dans les locaux de l’Humanité, puis la mobilisation et la guerre. Les destinées volent en éclat : le frère aimé de Jeanne est envoyé sur le front. Pour le retrouver, elle s’engage comme infirmière…

    Philippe Hayat rend très bien compte de cette ambiance si tendue de cette année 1914, entre les revendications du peuple et la menace d’un conflit en Europe. Jaurès était partisan de la paix. La France n’est pas armée pour se lancer dans la guerre. Malgré cela, Poincarré engage le pays dans ce qui sera la Grande Boucherie.

    On revit la guerre à hauteur de tranchée, les blessures atroces, les morts innombrables, les absurdités du fonctionnement militaire….

    Le roman dresse ainsi le portrait d’une jeune femme aux convictions fermes, insensible au socialement correct, et prête à tout pour défendre ses opinions.

    Roman féministe, planté dans un décor où cette notion n’avait pas de sens, porté par une écriture sans compromis.

    Un bémol cependant, pourquoi avoir immolé le frère de Jeanne en l’affligeant d’une blessure en tout point similaire au personnage d’Au-revoir là-haut ?

    367 pages Aout 2022 Calmann Lévy

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    Couverture du livre « La loi du désordre » de Philippe Hayat aux éditions Calmann-levy

    Christlbouquine sur La loi du désordre de Philippe Hayat

    Juillet 1914, la France est encore gaie et optimiste. Malgré les signes qui s’accumulent tous veulent croire que la guerre n’aura pas lieu. Parmi eux, Jeanne, jeune femme libre, féministe, militante et socialiste. Entêtée aussi. Contre l’avis de son père, elle s’est installée à Paris pour...
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    Juillet 1914, la France est encore gaie et optimiste. Malgré les signes qui s’accumulent tous veulent croire que la guerre n’aura pas lieu. Parmi eux, Jeanne, jeune femme libre, féministe, militante et socialiste. Entêtée aussi. Contre l’avis de son père, elle s’est installée à Paris pour poursuivre ses études, a trouvé un poste dans les équipes du journal L’Humanité de Jean Jaurès et même s’il est difficile de se faire une place au milieu de tous ces hommes, elle est aux premières loges du combat. Elle le sera encore quand la guerre éclate finalement, engagée comme infirmière, à la recherche de son frère Charles au cœur même du conflit.

    Magnifique roman que ce livre de Philippe Hayat, qui nous plonge dans les premières heures de la première guerre mondiale, dans les pas d’une héroïne terriblement attachante. L’auteur retrace avec précision l’état d’esprit de la France à l’aube d’un conflit mondial qui se révèlera particulièrement meurtrier. A travers le prisme de l’histoire de Jeanne, il nous raconte une époque où on attendait des garçons qu’ils reprennent l’affaire familiale et des filles qu’elles se marient et certainement pas qu’elles décident d’aller étudier et travailler et encore moins qu’elles aient des convictions.

    Si le personnage de Jeanne est intéressant, le descriptif de ces premières semaines de conflit l’est tout autant. C’est vivant (si on peut dire s’agissant d’un conflit qui fit autant de mort), vibrant. Les personnages de soldats mis en scène et les dialogues vont indéniablement chercher dans les écrits d’un Barbusse ou d’un Genevoix.

    C’est cru, violent, sombre, parfois éclaboussé d’un trait d’espoir ou de lumière mais la plupart du temps sanglant, tranchant, désespéré. Le récit éclaire sur le quotidien des soldats, pour la plupart condamnés à la mort ainsi que sur celui des équipes en charge de soigner ceux qui retournent à l’arrière blessés aussi bien physiquement que moralement.

    En choisissant de faire porter son roman par une femme, Philippe Hayat donne un autre angle à la thématique de la guerre. Celui d’une femme engagée aux côtés des soldats, dans les tranchées, le courage chevillé au corps malgré les moments terribles de solitude, de doute, de terreur. Cela replace aussi très justement le rôle des femmes dans une page d’histoire qui est très souvent décrite d'un point de vue masculin et rend un bel hommage à ses “anges blancs” venus porter secours et réconfort aux blessés.

    Encore une fois, après le très beau Où bat le cœur du monde, Philippe Hayat sait amener son lecteur en totale immersion dans un récit profond, réaliste, très bien construit et très prenant. Une réussite.