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Nicolas d'Estienne d'Orves

Nicolas d'Estienne d'Orves
Nicolas d'Estienne d'Orves, né en 1974, a collaboré pendant cinq ans au Figaro Littéraire et à Madame Figaro. Il a également travaillé sur France Musique. Il est aujourd'hui critique musical au Figaro et à Classica, et chroniqueur au Figaroscope. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages do... Voir plus
Nicolas d'Estienne d'Orves, né en 1974, a collaboré pendant cinq ans au Figaro Littéraire et à Madame Figaro. Il a également travaillé sur France Musique. Il est aujourd'hui critique musical au Figaro et à Classica, et chroniqueur au Figaroscope. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont "Le Sourire des enfants morts" (Les Belles lettres, 2001), "Othon ou l'Aurore impossible" (Les Belles lettres, Prix Roger Nimier 2002), "Jacques Offenbach" (Actes Sud, 2010), "Fin de Race" (Flammarion - Prix Jacques Bergier 2002), "Les Orphelins du mal" (XO, 2007), ou encore "Je pars à l'entracte" (NiL éditions, 2011).

Articles en lien avec Nicolas d'Estienne d'Orves (1)

  • Le roman se met à table : quand la cuisine inspire les écrivains
    Le roman se met à table : quand la cuisine inspire les écrivains

    Outre la variété des livres de cuisine qui emplissent avec succès les rayons des librairies, l’art culinaire inspire plus d’un auteur avec des ouvrages à vocation autobiographie, historique ou policière  Que de souvenirs sont réveillés par une recette qui vous replonge dans l’enfance, vous fait revivre un moment grave, joyeux ou vous rappelle quelqu’un. La cuisine est, en effet, un véritable catalyseur au cœur de nos cultures et de nos identités. Aussi, il n’est pas étonnant que sa diversité nourrisse des écrivains plongeant jusqu’aux tréfonds de l’Histoire pour nous mitonner des intrigues souvent surprenantes d’inventivité et réveillant nos papilles tout comme notre imagination. La destination est souvent très inattendue mais on finit par y prendre goût !

Avis sur cet auteur (29)

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    Couverture du livre « Arletty, un coeur libre » de Nicolas d'Estienne d'Orves aux éditions Calmann-levy

    Squirelito sur Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves

    La vie d’Arletty, née Léonie Bathiat, est un roman, un destin que nul romancier aurait pu imaginer : en 1898, à Courbevoie, dans une masure, Léonie voit le jour en pleine nuit face à la Seine - mot quasi polysémique pour la future femme de théâtre qu’elle sera. Souffrant de problèmes...
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    La vie d’Arletty, née Léonie Bathiat, est un roman, un destin que nul romancier aurait pu imaginer : en 1898, à Courbevoie, dans une masure, Léonie voit le jour en pleine nuit face à la Seine - mot quasi polysémique pour la future femme de théâtre qu’elle sera. Souffrant de problèmes respiratoires, elle part chez sa grand-mère en Auvergne et y garde, malgré son jeune-âge, un souvenir inoubliable. À peine deux ans plus tard, retour au bercail, ou presque. À Puteaux, dans un appartement un peu plus digne. Adolescente, elle verra son père mourir sous ses yeux lors d’un accident de tramway puis montera sur les planches : un grand théâtre de la vie qui sera la sienne. Jusqu’au jour où la nuit deviendra son seul domaine : fin des années 60, elle perd définitivement la vue.

    Pourtant, elle a cru en un « Ciel », celui de son premier amour qui sera happé par le feu de la guerre en 1914. Cet amour platonique restera celui de sa vie et elle ne cessera de penser à cet homme, celui qui aurait pu devenir son mari. En apprenant sa mort, elle s’est jurée de ne jamais prendre un homme pour époux. Ce qu’elle fit. Libre elle a décidé, libre elle mourra.

    Sa voix de crécelle et ses répliques dignes d’Audiard lui porteront chance pour trouver ses premiers engagements sur scène jusqu’au jour où le succès et la renommée l’entourent de ses bras avec Fric-Frac. Elle n’aime guère le cinéma mais il faut gagner sa vie. C’est avec lui qu’elle deviendra éternelle, depuis l’Hôtel du Nord jusqu’aux Enfants du Paradis, film qui la marquera pour les difficultés de tournage et sa mise à l’écart lors de la sortie : elle est suspectée de trahison avec l’ennemi. En cause : sa relation passionnée avec Hans Jürgen Soehring, un officier de la Luftwaffe.

    Elle n’a jamais pactisé avec le diable et a même pu sauver de ses griffes Tristan Bernard (sauvetage que Sacha Guitry ramenait exclusivement à lui). Beaucoup d’artistes ont eu des soucis avec la période de l’épuration, le fait de jouer pendant la guerre étant synonyme de collaboration. Pourtant, certains y échappent comme Edith Piaf qui, pourtant, faisait plus que chanter du côté de la rue Lauriston… Toujours se méfier des indignations à géométrie variable et des effets de masse.

    Jeux de scène, amours plus ou moins fugaces, la ligne d’Arletty a été bien sinueuse pour cette femme restée toujours droite dans ses bottes. Sans fard, avec sa gouaille, son franc-parler, elle se fichait des jugements que d’aucuns portaient sur elle : un cœur en morceaux mais une âme libre.

    Nicolas d’Estienne d’Orves a pris les habits de l’actrice pour narrer son histoire, cette biographie se lit logiquement comme un roman, flamboyante comme la couleur garance. Et puis un livre où un écrivain qui énumère les titres d’une pièce dont « L’école des cocottes » et écrit au paragraphe suivant que « le succès est volatil » ne peut être qu’excellent !

    Le Domaine de Squirelito ==> https://squirelito.blogspot.com/2023/12/une-noisette-un-livre-arletty-un-cur.html

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    Couverture du livre « Les fidélités successives » de Nicolas d'Estienne d'Orves aux éditions Le Livre De Poche

    Mangeur_de_livre sur Les fidélités successives de Nicolas d'Estienne d'Orves

    Guillaume Berkeley habite sur l’île anglo-normande de Maldeney où il vit en vase clos et hors des réalités du monde extérieur avec son frère Victor, sa mère et son beau-père, et surtout la fille de ce dernier, Pauline. Celle-ci devient rapidement l’objet de la discorde entre les deux frères....
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    Guillaume Berkeley habite sur l’île anglo-normande de Maldeney où il vit en vase clos et hors des réalités du monde extérieur avec son frère Victor, sa mère et son beau-père, et surtout la fille de ce dernier, Pauline. Celle-ci devient rapidement l’objet de la discorde entre les deux frères. Forcé à l’exil et déraciné, Guillaume débarque à Paris en plein début de la seconde guerre mondiale. Là, il va tracer son destin, se laissant porter a gré des rencontres, des hasards, entre mensonges et vérités, collaboration et résistance. « Le destin d’un homme à cheval entre deux cultures, deux mondes, deux pays, deux rives, deux aspirations, deux familles d’esprit, deux rêves de gloire, deux amours (celui de Pauline, celui de Victor ».

    Une claque. Je viens de prendre une claque en lisant ce livre qui m’a tenu en haleine d’un bout à l’autre (sur 750 pages quand même !). A la fois peinture des mœurs, fresque historique et chronique sociale de la France sous l’Occupation, il y en a pour tous les goûts ! Guillaume Berkeley en est un héros marquant, un peu pathétique, ballotté par des choix faits au gré des circonstances et des influences. Choix qui s’avèrent beaucoup moins évidents à faire qu’on ne pourrait le croire. Ainsi « avec le recul du temps, tout parait plus aisé et confortablement évident. Mais quand vous êtes plongé dedans, c’est beaucoup moins simple ». Cette absence de vision manichéenne de l’Occupation aboutit à des personnages et une intrigue passionnants et complexes, tout en niveau de gris, entre ombre et lumière, qui sait rebondir et nous surprendre.

    Un livre à l’écriture fluide et rythmée qui saura vous tenir en haleine jusqu’à son dénouement. Vous ne regretterez pas de l’avoir lu !

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    Couverture du livre « Les orphelins du mal » de Nicolas d'Estienne d'Orves aux éditions Xo

    Céci Ceci sur Les orphelins du mal de Nicolas d'Estienne d'Orves

    Ce livre est à la fois passionnant car très bien écrit, mais également horrifiant par le sujet qu'il traite : les lebensborns (ces centres de "maternité" dans lesquels été crées la nouvelle génération de "parfait petits aryens").

    Cette partie de l'histoire donne une base à une enquête qui se...
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    Ce livre est à la fois passionnant car très bien écrit, mais également horrifiant par le sujet qu'il traite : les lebensborns (ces centres de "maternité" dans lesquels été crées la nouvelle génération de "parfait petits aryens").

    Cette partie de l'histoire donne une base à une enquête qui se déroule de nos jours. La fiction se mêle si parfaitement à l'histoire qu'on l'a croirait presque vraie. La documentation fourni par ce livre nous fait découvrir un peu plus la folie des nazis.

    On reconnait bien la plume et le travail d'investigation d'un journaliste derrière ce récit, et c'est avec plaisir que j'ai découvert cet auteur au travers de ce livre.

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    Couverture du livre « Eiffel » de Nicolas d'Estienne d'Orves aux éditions Michel Lafon

    Bill sur Eiffel de Nicolas d'Estienne d'Orves

    Dans ce roman Nicolas d'Estienne d'Orves nous raconte un pan de la vie de Gustave Eiffel et notamment la genèse et la construction de la tout qui porte son nom.

    jusque là, je ne connaissais pas grand chose de la vie de ce célèbre ingénieur - constructeur - architecte - industriel : outre la...
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    Dans ce roman Nicolas d'Estienne d'Orves nous raconte un pan de la vie de Gustave Eiffel et notamment la genèse et la construction de la tout qui porte son nom.

    jusque là, je ne connaissais pas grand chose de la vie de ce célèbre ingénieur - constructeur - architecte - industriel : outre la Tour, quelques oeuvres majeures comme le viaduc du Granit, la structure interne de la statue de la Liberté.

    Dans cette biographie romancée, on découvre le jeune Eiffel soucieux de la sécurité de ses ouvriers lors de la construction d'une passerelle bordelaise où il expérimente déjà certaines des innovations qu'il reproduira lors de la construction, côté Seine de sa tour.

    Sur fond d'une histoire d'amour impossible, on le verra plaider sa cause auprès de ministres et de banquiers pour remporter le contrat de la construction de la tour, qui devra être érigée en moins de 3 ans.

    Un roman qui se lit d'une traite, une biographie servie par une plume vive et alerte qui nous entraîne sur un des chantiers emblématiques du Second Empire, décriée par le Paris des arts et ses riverains, mais devenu symbole national !

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