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Marie-Helene Lafon

Marie-Helene Lafon

Marie-Hélène Lafon est écrivain. Née en 1962 à  Aurillac, elle est agrégée de grammaire et professeur de lettres classiques dans l'enseignement secondaire. Elle a publié plusieurs romans : Sur la photo, en 2003 ; Mo, (2005) ; Organes, (2006) ; La maison Santoire (2007) ; Les derniers Indiens, (20...

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Marie-Hélène Lafon est écrivain. Née en 1962 à  Aurillac, elle est agrégée de grammaire et professeur de lettres classiques dans l'enseignement secondaire. Elle a publié plusieurs romans : Sur la photo, en 2003 ; Mo, (2005) ; Organes, (2006) ; La maison Santoire (2007) ; Les derniers Indiens, (2008) ; L'Annonce, (2009). Elle a reçu le prix Renaudot des lycéens en 2001 pour son premier roman Le soir du chien. Elle reçoit le prix du style en 2012 pour Les pays. Tous ses romans sont publiés chez Buchet-Chastel. Traversées est publié en coédition avec la Fondation Facim, dans le cadre des 13e Rencontres littéraires en pays de Savoie, dont Marie-Hélène Lafon sera l'invitée d'honneur.

Articles en lien avec Marie-Helene Lafon (2)

Avis sur cet auteur (155)

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    Couverture du livre « Les sources » de Marie-Helene Lafon aux éditions Buchet Chastel

    Blandine sur Les sources de Marie-Helene Lafon

    Une nouvelle fois Marie-Hélène Lafon aborde l'héritage, sous toutes ses formes.
    En plein coeur de la campagne du Cantal une famille de paysans vit de l'exploitation agricole. Journées difficiles, sacrifices pour moderniser, le Père, dur à la tâche, fait vivre un enfer à la famille. Que faire...
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    Une nouvelle fois Marie-Hélène Lafon aborde l'héritage, sous toutes ses formes.
    En plein coeur de la campagne du Cantal une famille de paysans vit de l'exploitation agricole. Journées difficiles, sacrifices pour moderniser, le Père, dur à la tâche, fait vivre un enfer à la famille. Que faire ?
    La mère endure les journées à s'occuper des enfants, de la basse-cour, de la maison mais saura-t-elle faire face à ce mari si exigent et intolérant ?
    Les enfants, insouciants lorsqu'ils sont petits ils s'amusent mais doivent aider tout de même. Ils se rendent bien compte au fur et à mesure qu'ils grandissent des tensions qui règnent dans la maison.
    Trois angles différents pour aborder l'intimité familiale, la ruralité et son évolution. Rien n'est plus d'actualité que la violence conjugale qu'on ne dénonçait pas dans ces « années-là ». La France rurale de la fin des années 60, qui plus est au fin fond de l'Auvergne, est un milieu rude, fermé. La remise en question imposée par l'évolution de l'agriculture n'arrange pas les choses.
    La transmission, l'héritage, l'histoire du terroir sont des thèmes chers à Marie-Hélène Laffon qui nous entraine au coeur de la France profonde avec des mots justes et précis. Tout comme le Père elle ne se perd pas en verbiage ce qui en fait un roman puissant et percutant.

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    Couverture du livre « Les sources » de Marie-Helene Lafon aux éditions Buchet Chastel

    Aa67 sur Les sources de Marie-Helene Lafon

    Roman du terroir et sur la maltraitance conjugale.

    Marie-Hélène Lafon est décidément une autrice du terroir et du coeur. Cette sensibilité qu'elle manifeste dans les interviews est encore plus présente dans ce court roman. On ne peut que faire des éloges quant à l'étendue de ses connaissances...
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    Roman du terroir et sur la maltraitance conjugale.

    Marie-Hélène Lafon est décidément une autrice du terroir et du coeur. Cette sensibilité qu'elle manifeste dans les interviews est encore plus présente dans ce court roman. On ne peut que faire des éloges quant à l'étendue de ses connaissances de la terre et du rural, et quant à la structure et à l'amplitude de son écriture.
    Le fait qu'elle l'ait présenté sous trois regards, trois personnages et trois périodes différentes, est une réussite.
    D'abord la maltraitance et la perception de la mère de famille mariée dans le Cantal, trois enfants, un mari agriculteur d'excellent niveau pour les années 60. Puis le ressenti de cet époux quelques années plus tard. Enfin les sentiments de l'une des filles en 2021.
    En dire plus concernant les thèmes abordés et l'histoire de fond, serait dommage pour les futurs lecteurs.
    Ce qui m'aura le plus interpelé, c'est quand Marie-Hélène Lafon, en deux mots, nous explique son interprétation du titre. Imposant et saisissant.
    Alors pourquoi que l'octroie de 3 étoiles, simplement parce que ce n'est toujours pas mon style de livres préférés.

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    Couverture du livre « Les sources » de Marie-Helene Lafon aux éditions Buchet Chastel

    tatibibibi sur Les sources de Marie-Helene Lafon

    Roman très court, rural et intimiste.
    A 3 voix : la mère, le père, la fille.
    Acte 1:
    "elle" aura 30 ans le 30 juin 1967 et déjà 3 enfants : Isabelle, 7 ans; Claire, 5 ans et Gilles 4 ans.
    Mariée le 30 décembre 1959, avec "lui", revenu de la guerre d'Algérie. Ils ont acheté une ferme le 7...
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    Roman très court, rural et intimiste.
    A 3 voix : la mère, le père, la fille.
    Acte 1:
    "elle" aura 30 ans le 30 juin 1967 et déjà 3 enfants : Isabelle, 7 ans; Claire, 5 ans et Gilles 4 ans.
    Mariée le 30 décembre 1959, avec "lui", revenu de la guerre d'Algérie. Ils ont acheté une ferme le 7 mars 1963 dans le Cantal, là-haut, bien trop loin de ses parents à elle et de ses soeurs.
    Ces dates sont ancrées dans sa mémoire, tant elles ont claquemuré sa vie.
    "Elle" dont la vie ressemble à pas grand chose. Seul l'amour de ses enfants et pour ses enfants lui permet d'accepter l'inacceptable : les coups et la violence psychologique de son mari.
    "Elle", invisibilisée et infantilisée, comme une chose dont on aurait honte. Si chosifiée qu'elle n'est identifiée dans tout le roman que par le pronom "elle". Une vie fendue en deux : avant et après son mariage avec cet homme.
    La ferme, c'est "une affaire d'homme", et c'est vrai qu'il ne ménage pas ses efforts pour la développer. Et puis, s'il sait se tenir à l'extérieur, il garde l'exclusivité de sa violence pour le microcosme familial. "Elle" est son défouloir, son ventre, sa chose, elle, si "nulle, molle et vide" !
    Marie Hélène Lafon installe ce climat de peur latente grâce à un style simple, phrases courtes et scandées, lenteur des jours qui se répètent, identiques, dans le silence et l'abnégation. Des silences qu'elle parvient à rendre parlants et des mots choisis qui en disent tant.
    Atmosphère pesante et épaisse, quelques lueurs de vie grâce aux enfants.
    Car la violence n'explose pas en direct, elle se cache et s'impose implicitement dans les regards baissés, les non-dits et les murs que l'on rase...
    Parce qu'il faut vous dire que, chez ces gens-là, même si l'on pense, on ne dit rien;
    Parce que, chez ces gens-là, on ne s'en va pas , Monsieur, il faut rentrer chez soi.......
    jusqu'au jour où "elle" dit "que c'est fini et qu'elle ne rentrera pas".
    Année 1967. A remettre dans le contexte à venir de l'émancipation féminine post-68...
    Acte 2 : depuis cette date, l'homme reste seul dans sa ferme, qui ne s'est pas remis en cause, parce qu'on ne lui à pas appris à le faire, parce qu'il n'est pas outillé mentalement pour cette nouvelle époque, parce que son schéma à lui est essentiellement patriarcal. Alors il rumine et il travaille.
    Acte 3 : 3 pages pour faire revenir Claire devenue adulte sur les lieux de son enfance, cette ferme qui va être vendue. Pas de nostalgie, mais la fin d'un voyage qui la ramène au point de départ. Pour enfin s'affranchir du passé, des souvenirs, pour mettre un terme à l'enfermement de ses pensées et se réapproprier sa vie.
    "Elle préfère le mot source au mot racine" . Si je dois tenter d'expliquer cette phrase et donc le titre du roman, je dirais qu'à l'ancrage des racines, elle préfère la fluidité de l'eau. Aux racines coupées qui font de l'arbre (généalogique) un arbre mort, elle préfère la source, symbole de vie et de liberté... une explication parmi d'autres.....

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    Couverture du livre « Les sources » de Marie-Helene Lafon aux éditions Buchet Chastel

    titine_bouquine sur Les sources de Marie-Helene Lafon

    Une plongée dans l'histoire intime d'une famille du Cantal, sous le joug d'un mari violent.
    L'histoire débute en 1963 et se termine en 2021 et se raconte par trois personnages différents.
    Un récit court mais d'une incroyable intensité et une histoire plus complexe qu'il n'y parait.
    Chaque mot...
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    Une plongée dans l'histoire intime d'une famille du Cantal, sous le joug d'un mari violent.
    L'histoire débute en 1963 et se termine en 2021 et se raconte par trois personnages différents.
    Un récit court mais d'une incroyable intensité et une histoire plus complexe qu'il n'y parait.
    Chaque mot est pesé, à sa place et parviennent, dans la première partie, à créer une atmosphère tendue.
    Mais jamais aucun jugement.
    Bref, un texte remarquablement écirt !

    Merci à Lecteurs.com pour le concours qui m'a permis de lire ce livre !

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