Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Angleterre 1929.
Les personnes souffrant de retard mental, les gens épileptiques ou ayant certaines maladies, les gens issus de classes sociales défavorisées sont des êtres inférieurs. Ils doivent être stérilisés, enfermés et sont plus qu’autrui susceptibles d’être des criminels en puissance… Ils sont le point noir de la société. Moins il y en aura mieux se sera pour les êtres supérieurs.
Voilà ce que prône le mouvement eugéniste dont Edward est un fervent partisan.
Il fait des recherches afin de prouver la véracité de ses croyances auxquelles adhère sa femme Eleanor.
Eux, ils font partie de la race supérieure, ils sont heureux, tout va bien, jusqu’au jour où leur petite fille Mabel âgée de 4 ans déclare une épilepsie dégénérative…
Pour Edward c’est une catastrophe et cela ne peut pas venir de ses gènes à lui puisqu’il fait partie des êtres supérieurs ! Certainement ceux de sa femme ! Bref..., la petite Mabel fait tâche dans sa vie, personne ne doit savoir que sa propre fille est de ses êtres qu’il faut éliminer… Voici donc la pauvre petite enfermée dans un centre spécialisé dans l’épilepsie.
Si lui ne compte plus rien avoir à faire avec sa fille, ce n’est pas le cas d’Eleanor qui ne peut se résoudre à abandonner son enfant. Elle dépérit et va tout faire pour trouver une solution et récupérer sa fille.
Elle qui buvait les paroles de son mari, va alors découvrir non seulement qu’il cache des secrets mais qu’il falsifie les résultats de ses recherches.
L’Eleanor du début du livre, bien formatée à son époque, parfaite épouse vouée corps et âme à son mari qu’elle admirait va changer du tout en tout en le faisant descendre de son piédestal et se battre bec et ongle pour sa petite fille.
Malgré des longueurs, une belle histoire qui touche au thème de l’eugénisme, mouvement qui nous fait forcément penser aux nazis mais qui a démarré bien avant, en Angleterre et aux Etats-Unis.
En fin de livre, l’auteure nous fait une rétrospective intéressante de ce mouvement.
Elle nous parle aussi de l’épilepsie, thème central à ce livre et connait bien le sujet puisqu’une de ses filles est gravement touchée par cette maladie, trop peu connue encore de nos jours.
En cours de lecture j’ai effectivement essayé de trouver des informations à ce sujet et je n’ai pas trouvé grand-chose sur les cas d’épilepsie les plus lourds. J’avais toujours pensé que c’était une maladie qui ne provoquait qu’occasionnellement des crises de tétanie. J’ai donc appris qu’il existait des cas très lourds allant jusqu’à la perte du langage, de l’usage des sphincters, ... de l’autonomie tout court.
Tout au long du roman on voit Eleanor évoluer et si je n’y étais pas trop attachée dans la première partie du livre, je l’ai davantage apprécié ensuite quand enfin elle se réveille et constate qu’elle peut vivre en affirmant ses idées et en allant à l’encontre de son mari.
Edward aussi va énormément évoluer et si on le trouve plus que détestable une bonne partie du livre, son amour pour sa femme va lui ouvrir les yeux sur sa lâcheté et ses idées.
Une jolie histoire sur un fond instructif en ce qui concerne l’eugénisme et l’épilepsie.
Bonjour mes amis!
Je viens de finir un excellent livre de Louise Fein, dont le titre est :
La fille du Reich! Autant vous dire que je me suis régalée de lire ce roman, très bien écrit, fluide, avec ce qu'il faut d'angoisse pour les personnages tant on tremble pour eux!
L'histoire commence en été 1929, la jeune Hetty Heinrich, fille d'un officier nazi de haut rang, manque de se noyer, et c'est Walter un ami de son frère qui la sauve! Elle n'oubliera jamais, ce moment là, et lui non plus!
1933! Son frère, Karl, meilleur ami de Walter, ne se fréquente plus!
Pourquoi? Walter est juif, oui et alors! Hetty ne comprends pas, mais va vite le comprendre avec la montée du nazisme, et le pouvoir d'Hitler, sur les concitoyens allemands!
Hatty se sent déchirée entre ses sentiments interdits, et sa famille, à qui se fier, et vers qui se tourner!
Peu importe les conséquences, Hatty et Walter ont décidé de vivre leur passion, mais les délateurs sont là, et tout le monde ne voient pas çà d'un bon oeil, surtout dans sa famille! Karl l'a met en garde!
Courageusement Hetty y fait face, même face à son père, qui fait partie des SS!
En lisant ce livre j'ai beaucoup appris sur les années avant guerre, et comment les jeunes ont été embrigadés, dans le mouvement hitlérien!
L'écriture de l'auteur est addictive, pleine d'émotion, et les dialogues ne nous laissent pas souffler!
Combien de fois j'ai trembler pour Hatty et Walter, quelle saleté de guerre!
Dire qu'en 14/18, c'était le dernière, la der des der, foutaises!
1939/1945 de nouveau, on recommence! Les hommes n'apprennent jamais, ils disent toujours, Savoir, c'est le Pouvoir, mais pour qui? le peuple non certainement pas!
J'ai adoré ce livre que je vous conseille!
je mets 5 étoiles!
Votre Martine!
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