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Laure Adler

Laure Adler
Historienne, journaliste, ancien conseiller culturel de François Mitterrand, Laure Adlera animé « Le Cercle de minuit » sur France 2. Elle est aussi l'auteur de documents,dont La Vie quotidienne dans les maisons closes (Hachette, 1990), Les Femmespolitiques (Seuil, 1993) et dernièrement, Les femm... Voir plus
Historienne, journaliste, ancien conseiller culturel de François Mitterrand, Laure Adlera animé « Le Cercle de minuit » sur France 2. Elle est aussi l'auteur de documents,dont La Vie quotidienne dans les maisons closes (Hachette, 1990), Les Femmespolitiques (Seuil, 1993) et dernièrement, Les femmes qui aiment sont dangereuses,chez Flammarion.

Vidéos relatives à l'auteur

  • Parole de libraire spécial beaux livres

    Objet esthétique, thématique pointue, le beau livre retient toujours l'attention et notamment lors de périodes de fêtes, propice à un cadeau de qualité. Aussi, en cette fin d'année, nous avons demandé à Karine Henry, libraire...

Articles en lien avec Laure Adler (1)

Avis sur cet auteur (24)

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    Couverture du livre « Françoise Héritier, le goût des autres » de Laure Adler aux éditions Albin Michel

    PALLAS QUINT sur Françoise Héritier, le goût des autres de Laure Adler

    Françoise Héritier ? Je ne connaissais pas. Et Laure Adler ? Je ne connaissais que « la Laure Adler, de la télévision », celle du Cercle de Minuit et bien ce fut pour moi deux bien belles découvertes ! De manière simple et bienveillante Laure Adler a rendu hommage à sa belle amie Françoise....
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    Françoise Héritier ? Je ne connaissais pas. Et Laure Adler ? Je ne connaissais que « la Laure Adler, de la télévision », celle du Cercle de Minuit et bien ce fut pour moi deux bien belles découvertes ! De manière simple et bienveillante Laure Adler a rendu hommage à sa belle amie Françoise. Grace à elle j’ai découvert une ethnologue originale et engagée dans un combat qu’il faut tous continuer à mener, un combat pour l’égalité que ce soit entre homme et femme entre les peuples entre les malades et les bien portants. Cette amoureuse de l’Afrique saura ramener de ces voyages un regard neutre et objectif.
    Le combat d’une femme qui s’en jamais l’élever a su faire entendre sa voix.

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    Couverture du livre « Françoise Héritier, le goût des autres » de Laure Adler aux éditions Albin Michel

    MAPATOU sur Françoise Héritier, le goût des autres de Laure Adler

    Je connais et apprécie le travail de Laure Adler. Je connaissais un peu moins Françoise Héritier. Je l’avais vue lors de son passage à la Grande Librairie et dans un documentaire lors de l’exposition « Déflagrations » au Mucem en 2021 (150 dessins d’enfants réalisés en situation de guerre ou de...
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    Je connais et apprécie le travail de Laure Adler. Je connaissais un peu moins Françoise Héritier. Je l’avais vue lors de son passage à la Grande Librairie et dans un documentaire lors de l’exposition « Déflagrations » au Mucem en 2021 (150 dessins d’enfants réalisés en situation de guerre ou de violence de masse).

    Alors quand déambulant dans ma médiathèque préférée, je suis tombée cette biographie, je l’ai tout de suite empruntée.

    Laure Adler était une amie de longue date de Françoise Héritier. L’admiration profonde qu’elle lui portait, le lien d’amitié à toutes épreuves qui les unissait transparaissent tout au long du livre.

    Françoise Héritier, née dans une famille plutôt modeste, décide de poursuivre des études contre l’avis de sa famille. Elle choisit l’anthropologie, devient une disciple de Claude Lévi-Strauss. C’est une femme de terrain qui prend grand plaisir, malgré les difficultés, à passer des mois dans un village de la tribu Samo en Afrique.

    » Elle revient admirative de cette société samo dont elle a pénétré progressivement les modes de pensée et les règles, tant leur respect de chacun dans la communauté est central. La manière de régler les conflits est équitable et sans violences irréparables. »

    Ses travaux de recherche ont été pendant toute sa vie la lutte contre toutes les formes d’oppression que le masculin fait subir au féminin.

    » En conviant à ces séminaires des psychanalystes, des biologistes, des historiens, des philosophes, Françoise tente de comprendre la genèse de la violence pour pouvoir ensuite penser une éthique universelle. Elle cherche à mettre en évidence les mécanismes de la violence et de l’intolérance qui régissent, selon elle, toutes les cultures. Et pourtant, la violence n’est en rien nécessaire. Elle n’est pas naturelle : c’est une construction humaine. Prendre conscience de ses rouages est un premier pas pour tenter de la réduire à néant. »

    Son engagement, sa force de travail malgré une santé fragile l’amèneront à exercer des postes à haute responsabilité (Collège de France, CNRS, Présidente du Conseil National du Sida ).

    Françoise Héritier ne fut pas épargnée dans sa vie privée : divorces, maladie auto-immune douloureuse, fragilité psychologique de sa fille unique…

    Ce qui ne l’a pas empêchée d’être toujours sur le front (bien avant la période # MeToo) pour défendre les femmes.

    » En tout cas, le fond de la question, c’est que l’idée même de l’égalité homme/femme n’est pas acceptée au fond du coeur de milliards d’individus dans le monde et pas seulement par des Etats, des groupes de pensée et des gouvernants, parce que cette égalité accorderait aux femmes le statut d’individu libre, et donc de personne, ce qui leur est fondamentalement dénié. »

    Découvrir Françoise Héritier à travers la plume de Laure Adler fut un moment de lecture fort inspirant.

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    Couverture du livre « Françoise Héritier, le goût des autres » de Laure Adler aux éditions Albin Michel

    Sophie Wag sur Françoise Héritier, le goût des autres de Laure Adler

    Françoise Héritier, née en 1933 dans La Loire, est devenue après des études à Paris, une figure incontournable de l'ethnologie française. Subjuguée par l'un de ses professeurs à la Sorbonne, Claude Lévi-Strauss, elle réalise que son destin n'est pas de devenir « l'épouse de », comme il était...
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    Françoise Héritier, née en 1933 dans La Loire, est devenue après des études à Paris, une figure incontournable de l'ethnologie française. Subjuguée par l'un de ses professeurs à la Sorbonne, Claude Lévi-Strauss, elle réalise que son destin n'est pas de devenir « l'épouse de », comme il était alors de bon ton dans son milieu de le devenir, mais bien de s'accomplir à travers ses passions. Elle va, sa vie durant, parcourir l'Afrique pour étudier les comportements humains dans des sociétés encore peu influencées par la « mondialisation ». Attentive à la cause des femmes, elle n'aura de cesse de rendre compte de l'oppression qu'elles subissent à plusieurs niveaux dans chaque groupement humain. Elle succédera à son mentor à sa chaire au Collège de France lorsqu'il prendra sa retraite contre l'avis de bon nombre de ses pairs, en partie parce qu'elle est une femme, en partie parce qu'ils convoitaient la place, vivant là ce qu'elle avait dénoncé toute sa vie. Elle tiendra bon et sera longtemps la seule femme parmi les hommes dans ce milieu de l'intelligentsia, somme toute assez machiste. Elle est décédée fin 2017 après avoir réalisé de nombreuses recherches sur, entre autre, le rapport masculin/féminin dans la société depuis la nuit des temps.
     Laure Adler, sans doute parce qu’elle l’a bien connue mais aussi parce qu’elle a des talents de conteuse indéniables, réalise le tour de force de nous livrer une biographie vivante et très documentée sans être pesante d'une grande dame de l'ethnologie.

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    Couverture du livre « Les femmes artistes sont de plus en plus dangereuses » de Laure Adler et Camille Vieville aux éditions Flammarion

    Michel Giraud sur Les femmes artistes sont de plus en plus dangereuses de Laure Adler - Camille Vieville

    Deuxième opus de la série, le premier étant titré Les femmes artistes sont dangereuses, tout simplement.

    Les deux autrices entendent montrer que les femmes artistes sont nombreuses, ont (avaient) du talent, mais qu'on les reconnait moins bien, et qu'on les oublie plus vite, que les...
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    Deuxième opus de la série, le premier étant titré Les femmes artistes sont dangereuses, tout simplement.

    Les deux autrices entendent montrer que les femmes artistes sont nombreuses, ont (avaient) du talent, mais qu'on les reconnait moins bien, et qu'on les oublie plus vite, que les hommes.

    Elles ont également parfois, peut-être pas assez souvent (mais le leur permettait on ?), mis leur talent au service de la cause des femmes.

    Le grand intérêt de ce livre vient de ce qu'il fait découvrir au profane des femmes artistes de qualité, souvent méconnues du grand public. La variété de leurs talents et leur sensibilité démontrent tout ce que l'art perdrait si on les faisait (avait fait) taire.

    Un beau livre militant, qui vaut surtout par la mise en valeur des artistes sélectionnées.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.unblog.fr/2022/12/27/les-femmes-artistes-sont-de-plus-en-plus-dangereuses-l-adler-et-c-vieville-flammarion-un-point-de-vue-utile/