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Laure Adler

Laure Adler
Historienne, journaliste, ancien conseiller culturel de François Mitterrand, Laure Adlera animé « Le Cercle de minuit » sur France 2. Elle est aussi l'auteur de documents,dont La Vie quotidienne dans les maisons closes (Hachette, 1990), Les Femmespolitiques (Seuil, 1993) et dernièrement, Les femm... Voir plus
Historienne, journaliste, ancien conseiller culturel de François Mitterrand, Laure Adlera animé « Le Cercle de minuit » sur France 2. Elle est aussi l'auteur de documents,dont La Vie quotidienne dans les maisons closes (Hachette, 1990), Les Femmespolitiques (Seuil, 1993) et dernièrement, Les femmes qui aiment sont dangereuses,chez Flammarion.

Vidéos relatives à l'auteur

  • Parole de libraire spécial beaux livres

    Objet esthétique, thématique pointue, le beau livre retient toujours l'attention et notamment lors de périodes de fêtes, propice à un cadeau de qualité. Aussi, en cette fin d'année, nous avons demandé à Karine Henry, libraire...

Articles en lien avec Laure Adler (1)

Avis sur cet auteur (25)

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    Couverture du livre « La voix des femmes » de Laure Adler aux éditions Grasset

    Matatoune sur La voix des femmes de Laure Adler

    Dans La voix des femmes, Laure Adler s’interroge sur ce qu’est qu’être femme aujourd’hui à travers la culture, des rencontres, des voyages, des souvenirs et des récits d’expérience. Elle convoque l’histoire du mouvement pour la mettre en perspective avec le présent et les nouveaux...
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    Dans La voix des femmes, Laure Adler s’interroge sur ce qu’est qu’être femme aujourd’hui à travers la culture, des rencontres, des voyages, des souvenirs et des récits d’expérience. Elle convoque l’histoire du mouvement pour la mettre en perspective avec le présent et les nouveaux courants.

    Après avoir affirmé, à travers son propre engagement féministe, les valeurs d’universalité et de lutte contre les inégalités, Laure Adler propose de revisiter les fondements du féminisme après #Metoo. Seulement, sa lecture dépend de beaucoup de ses engagements sociaux passés, sinon politiques. Aussi son analyse s’enrichit de cette confrontation entre les idées qui ont permis la contraception pour toutes, l’avortement pour celles qui en font le choix avec les luttes pour une égalité dans l’intime que le mouvement actuel revendique.

    En quatorze chapitres, Laure Adler réfléchit entre autres, sur le corps des femmes, sur les féminicides jusqu’à la notion de femme objet avec l’arrivée de l’intelligence artificielle dans l’assouvissement du désir et sur l’avenir du féminisme.

    Comme à son habitude, sa pensée est claire et accessible, documentée sans être pesante, pédagogique sans être pédante.

    Un essai clair, La voix des femmes de Laure Adler pose les bases du féministe actuel en faisant la synthèse de ses avancées historiques, ouvrant à un mouvement ouvert et universaliste. Par son travail de synthèse, l’ex-journaliste remercie tous les bénévoles qui » tissent du lien de réparation, de reconstruction et de renaissance ». Un bien intéressant et indispensable essai !
    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/10/15/la-voix-des-femmes-laure-adler/

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    Couverture du livre « Françoise Héritier, le goût des autres » de Laure Adler aux éditions Albin Michel

    PALLAS QUINT sur Françoise Héritier, le goût des autres de Laure Adler

    Françoise Héritier ? Je ne connaissais pas. Et Laure Adler ? Je ne connaissais que « la Laure Adler, de la télévision », celle du Cercle de Minuit et bien ce fut pour moi deux bien belles découvertes ! De manière simple et bienveillante Laure Adler a rendu hommage à sa belle amie Françoise....
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    Françoise Héritier ? Je ne connaissais pas. Et Laure Adler ? Je ne connaissais que « la Laure Adler, de la télévision », celle du Cercle de Minuit et bien ce fut pour moi deux bien belles découvertes ! De manière simple et bienveillante Laure Adler a rendu hommage à sa belle amie Françoise. Grace à elle j’ai découvert une ethnologue originale et engagée dans un combat qu’il faut tous continuer à mener, un combat pour l’égalité que ce soit entre homme et femme entre les peuples entre les malades et les bien portants. Cette amoureuse de l’Afrique saura ramener de ces voyages un regard neutre et objectif.
    Le combat d’une femme qui s’en jamais l’élever a su faire entendre sa voix.

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    Couverture du livre « Françoise Héritier, le goût des autres » de Laure Adler aux éditions Albin Michel

    MAPATOU sur Françoise Héritier, le goût des autres de Laure Adler

    Je connais et apprécie le travail de Laure Adler. Je connaissais un peu moins Françoise Héritier. Je l’avais vue lors de son passage à la Grande Librairie et dans un documentaire lors de l’exposition « Déflagrations » au Mucem en 2021 (150 dessins d’enfants réalisés en situation de guerre ou de...
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    Je connais et apprécie le travail de Laure Adler. Je connaissais un peu moins Françoise Héritier. Je l’avais vue lors de son passage à la Grande Librairie et dans un documentaire lors de l’exposition « Déflagrations » au Mucem en 2021 (150 dessins d’enfants réalisés en situation de guerre ou de violence de masse).

    Alors quand déambulant dans ma médiathèque préférée, je suis tombée cette biographie, je l’ai tout de suite empruntée.

    Laure Adler était une amie de longue date de Françoise Héritier. L’admiration profonde qu’elle lui portait, le lien d’amitié à toutes épreuves qui les unissait transparaissent tout au long du livre.

    Françoise Héritier, née dans une famille plutôt modeste, décide de poursuivre des études contre l’avis de sa famille. Elle choisit l’anthropologie, devient une disciple de Claude Lévi-Strauss. C’est une femme de terrain qui prend grand plaisir, malgré les difficultés, à passer des mois dans un village de la tribu Samo en Afrique.

    » Elle revient admirative de cette société samo dont elle a pénétré progressivement les modes de pensée et les règles, tant leur respect de chacun dans la communauté est central. La manière de régler les conflits est équitable et sans violences irréparables. »

    Ses travaux de recherche ont été pendant toute sa vie la lutte contre toutes les formes d’oppression que le masculin fait subir au féminin.

    » En conviant à ces séminaires des psychanalystes, des biologistes, des historiens, des philosophes, Françoise tente de comprendre la genèse de la violence pour pouvoir ensuite penser une éthique universelle. Elle cherche à mettre en évidence les mécanismes de la violence et de l’intolérance qui régissent, selon elle, toutes les cultures. Et pourtant, la violence n’est en rien nécessaire. Elle n’est pas naturelle : c’est une construction humaine. Prendre conscience de ses rouages est un premier pas pour tenter de la réduire à néant. »

    Son engagement, sa force de travail malgré une santé fragile l’amèneront à exercer des postes à haute responsabilité (Collège de France, CNRS, Présidente du Conseil National du Sida ).

    Françoise Héritier ne fut pas épargnée dans sa vie privée : divorces, maladie auto-immune douloureuse, fragilité psychologique de sa fille unique…

    Ce qui ne l’a pas empêchée d’être toujours sur le front (bien avant la période # MeToo) pour défendre les femmes.

    » En tout cas, le fond de la question, c’est que l’idée même de l’égalité homme/femme n’est pas acceptée au fond du coeur de milliards d’individus dans le monde et pas seulement par des Etats, des groupes de pensée et des gouvernants, parce que cette égalité accorderait aux femmes le statut d’individu libre, et donc de personne, ce qui leur est fondamentalement dénié. »

    Découvrir Françoise Héritier à travers la plume de Laure Adler fut un moment de lecture fort inspirant.

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    Couverture du livre « Françoise Héritier, le goût des autres » de Laure Adler aux éditions Albin Michel

    Sophie Wag sur Françoise Héritier, le goût des autres de Laure Adler

    Françoise Héritier, née en 1933 dans La Loire, est devenue après des études à Paris, une figure incontournable de l'ethnologie française. Subjuguée par l'un de ses professeurs à la Sorbonne, Claude Lévi-Strauss, elle réalise que son destin n'est pas de devenir « l'épouse de », comme il était...
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    Françoise Héritier, née en 1933 dans La Loire, est devenue après des études à Paris, une figure incontournable de l'ethnologie française. Subjuguée par l'un de ses professeurs à la Sorbonne, Claude Lévi-Strauss, elle réalise que son destin n'est pas de devenir « l'épouse de », comme il était alors de bon ton dans son milieu de le devenir, mais bien de s'accomplir à travers ses passions. Elle va, sa vie durant, parcourir l'Afrique pour étudier les comportements humains dans des sociétés encore peu influencées par la « mondialisation ». Attentive à la cause des femmes, elle n'aura de cesse de rendre compte de l'oppression qu'elles subissent à plusieurs niveaux dans chaque groupement humain. Elle succédera à son mentor à sa chaire au Collège de France lorsqu'il prendra sa retraite contre l'avis de bon nombre de ses pairs, en partie parce qu'elle est une femme, en partie parce qu'ils convoitaient la place, vivant là ce qu'elle avait dénoncé toute sa vie. Elle tiendra bon et sera longtemps la seule femme parmi les hommes dans ce milieu de l'intelligentsia, somme toute assez machiste. Elle est décédée fin 2017 après avoir réalisé de nombreuses recherches sur, entre autre, le rapport masculin/féminin dans la société depuis la nuit des temps.
     Laure Adler, sans doute parce qu’elle l’a bien connue mais aussi parce qu’elle a des talents de conteuse indéniables, réalise le tour de force de nous livrer une biographie vivante et très documentée sans être pesante d'une grande dame de l'ethnologie.