On s'amuse toujours autant à découvrir les réinterprétations des dieux grecs et de leurs univers respectifs
Odelle, originaire des Caraïbes, s'est installée à Londres. On est en 1967. D'abord vendeuse de chaussures malgré ses diplômes, elle a la chance de trouver un poste de dactylo dans une galerie d'art. Quick, la responsable, voit en elle le talent et la pousse à écrire. Une sorte d'amitié se noue entre elles. Pourtant, Quick cache un secret, Odelle en est persuadée.
En même temps, Odelle rencontre Lawrie qui vient d'hériter de sa mère un tableau d'un anonyme. On ne tarde pas à reconnaître l'oeuvre de Robles, peintre espagnol des années 30. Quant à Quick, son comportement change après avoir vu le tableau. Odelle se met alors en quête de découvrir la vérité, le lien entre ce tableau et Quick. Et le secret, on le découvre petit à petit. L'auteur inclut des chapitres intermédiaires permettant de comprendre ce qu'il s'est réellement passé dans les années 30 en Espagne. La famille Schloss, famille étrangère aisée, a recueilli Teresa comme bonne. le père est marchand d'art et s'intéresse à la peinture de Robles, le frère de Teresa, révolutionnaire. Par contre, il ignore totalement que sa propre fille peint et que c'est elle qui a un réel talent.
Une histoire d'amour se trame derrière la peinture et l'auteur profite pour nous décrire quelques atrocités ayant eu lieu pendant la guerre d'Espagne. Assez rapidement, elle nous livre l'intrigue au sujet de Robles mais il reste beaucoup d'incertitudes jusque la fin du roman, ce qui permet de nous tenir en haleine. Magnifique roman et beaucoup d'émotions à la fin...
De retour à Amsterdam 18 ans après la mort du mari de Nella dans Miniaturiste.
J’ai aimé retrouver ce personnage qui tente de toutes ses forces de maintenir les apparences amstellodamoises malgré le manque d’argent de plus en plus criant.
J’ai aimé suivre sa nièce Théa dans son aventure amoureuse secrète.
J’ai aimé les rares objets que la miniaturiste dépose pour Théa cette fois-ci.
J’ai adoré le Bal des faux-culs du quartier doré.
J’ai aimé le botaniste et son rêve fou d’ananas aux Pays-Bas. Et je me suis souvenue, devant le jardin de la mère de Nella qu’aux Pays-Bas poussent des plantes incongrus dans ce pays du nord grâce à son climat océanique.
J’ai découvert la liste de Smit, l’ancêtre de notre bottin pour la ville d’Amsterdam.
J’ai aimé l’ouverture du roman sur l’anniversaire de Théa : le déjeuner sur le tapis, les oeufs crémeux, les puffets à l’eau de rose.
J’ai adoré le chat Lucas qui mange à tous les râteliers.
L’auteure semble avoir une passion pour les épinettes : il y en a partout (dans les maison, dans les tableaux).
J’ai aimé cette idée de nouveau départ, un des leitmotiv du roman.
L’image que je retiendrai :
Celle de la confiture d’ananas que propose le botaniste : je ne suis pas certaine que j’aimerai.
https://alexmotamots.fr/la-maison-doree-jessie-burton/
J adore les secrets de famille ( pour être issue d'une famille où tout est non-dit) . J'attendais trop de ce roman...quel est le rôle de la miniaturiste . Un.mari homosexuel .la grossesse de Marin avec un serviteur africain...rien de fantastique
Dix-huit ans après avoir quitté sa famille criblée de dettes pour épouser un riche marchand amstellodamois, Nella compte bien sur sa nièce Thea pour redresser les finances familiales en se liant à un beau parti.
Mais la jeune fille, passionnée par le sixième art, est amoureuse d'un peintre de décors pour le théâtre...
Nous sommes au tout début du 18e siècle et Nella, désormais trentenaire, continue d'habiter l'une des plus belles maisons de la ville laquelle, faute d'argent, a perdu son apparat.
Sous le regard de la bourgeoisie bien-pensante, la veuve d'un homme condamné pour sodomie vit donc avec Thea, métisse fruit des amours clandestines de Marin, la sœur décédée du maître de maison, et d'Otto, le bras droit de celui-ci ramené des colonies, et Cornelia, la servante.
La maison de poupée habitée par des miniatures sosies des résidents capables de prédire l'avenir qui faisait le charme fantastique du premier opus de Jessie Burton est secondaire ici.
« La Maison dorée » vaut surtout pour la description des relations entre la nièce et la tante qui évoluent de l'affrontement à la complicité.
http://papivore.net/litterature-anglophone/critique-la-maison-doree-jessie-burton-gallimard/
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